Le Conseil des ministres a autorisé en sa session dernière de la signature d’une nouvelle convention entre le Bénin et l’organisation internationale de Police Interpole. Une nouvelle convention qui renforce les liens de coopération entre le gouvernement du Bénin et Interpol, qui veut mettre en place une plateforme de coopération sécuritaire au plan communautaire.
Le Bénin est retenu pour bénéficier de la phase pilote du programme dit « Système d’information policière pour l’Afrique de l’Ouest ». Dans la perspective de généralisation du protocole le pays doit signer un accord avec l’organisation internationale de Police. L’accord dont le Conseil des ministres autorise la signature du protocole permettra au Bénin d’intégrer une plateforme d’échanges de données policières au sein de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Ledit protocole définit le cadre juridique régissant la mise en œuvre du programme dont la finalité est de promouvoir davantage de sécurité dans l’espace communautaire Cedeao.
Le choix du Bénin pour intégrer et bénéficier du programme « Système d’information policière pour l’Afrique de l’ouest » est une prime aux efforts consentis par le pays depuis 2016 pour assurer la sécurité et la bonne circulation de l’information avec les autres Etats. En effet, l’un des plus grands chantiers ouvert et achevés avec succès par le régime de la Rupture est celle relative aux structures de sécurité. Les forces et moyens de la Police nationale et de la gendarmerie nationale ont été fusionnés au profit d’une nouvelle force dénommée police républicaine. La police républicaine du Bénin à l’instar d’autres services de sécurité des grandes puissances permet d’avoir un commandement unique et des ordres uniques qui permettent d’avoir une efficacité dans l’atteinte des objectifs et la réalisation d’économie d’échelle dans l’utilisation des moyens.
Par l’autorisation du Conseil des ministres à intégrer le Bénin dans cet accord, les autorités béninoises donnent la preuve qu’elles ont conscience des menaces et défis sécuritaires actuelles. Elles ont aussi conscience qu’aucun bon résultat ne pourrait s’obtenir en travaillant seul. Il faut plutôt mutualiser les moyens avec les autres pays de la sous-région par les échanges d’information et la définition de procédés standards qui favorisent la bonne compréhension entre toutes les forces des Etats parties à la convention. La mise en œuvre du programme « Système d’information policière pour l’Afrique de l’ouest » s’adapte bien au contexte actuel et aux nouveaux défis sécuritaires qui s’imposent aux Etats.