Dans une lettre circulaire en date du 20 septembre 2019, le ministre des enseignements maternels et primaires a précisé les tenues vestimentaires que les enseignants doivent désormais arborer pour dispenser les cours aux apprenants. Une mesure qui vient corriger les nombreuses déviances observées dans les salles de classes dans lesquelles on observe parfois des enseignants habillés de manière peu recommandable.

Des habits décents qui valorisent les enseignants et qui ne heurtent pas les bonnes mœurs. Le ministre des enseignements maternels et primaire Salimane Karimou semble déterminer à corriger le mode vestimentaire des enseignants en situation de classe. Désormais, plus de collants, plus de hauts-talons et autres tenues indécents dans les salles de classe. En effet, ayant constaté quelques anomalies dans l’habillement des enseignants lors de ses différentes descentes sur le terrain, le ministre a décidé de prendre ses responsabilités pour mettre fin au désordre dans les rangs des instituteurs et institutrices.

Pour le ministre qui a signé ce formulaire, l’école surtout dans le secteur de l’enseignement de base doit être un  modèle. L’école est un lieu d’apprentissage dans lequel, les apprenants observent beaucoup les enseignants qu’ils prennent bien souvent comme des modèles. Dès lors, ces derniers se doivent d’être irréprochables en ayant des comportements exemplaires. La tenue vestimentaire fait partie des bonnes mœurs à enseigner aux apprenants. Mais force est de constater que dans les écoles, les enseignants se laissent aller et portent toute sorte d’habits pour se présenter en face des apprenants. Le plus remarquable c’est plutôt les enseignantes parmi lesquelles certaines ne font aucune différence entre les tenues de sortie, les tenues de soirée, les tenues de villes d’une part, et les tenues à porter pour aller dans les écoles réputées être des sanctuaires du savoir d’autre part. La décision du ministre Salimane Karimou à travers cette circulaire est déjà une solution au problème. Il revient donc aux directeurs d’écoles et aux différents inspecteurs de l’enseignement de veiller au grain pour une application stricte de la décision.