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Jacques Ayadji à propos de la relecture de la loi fondamentale
‘’La Constitution est révisée, nous devons avancer’’
Jacques Ayadji, président de Moele-Bénin sur le plateau de Ortb/Tv ce dimanche 1


Le président du parti Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele Bénin), Jacques Ayadji, était ‘’l’invité du dimanche’’ sur la télévision nationale ce 10 novembre. A cette occasion, l’homme politique est revenu sur les divers sujets qui défraient l’actualité, particulièrement la gouvernance Talon et la révision de la Constitution.

Après la révision de la Constitution du 11 décembre 1990, difficile pour les acteurs politiques majeurs du paysage politique national de ne pas se prononcer sur le processus et les conséquences de la relecture de la loi fondamentale. Ce qui retient en premier lieu l’attention dans les propos de Jacques Ayadji, c’est le fait qu’il revendique sa fierté d’être Béninois. Le leadership du président Patrice Talon, son mode de gouvernance, sa posture face au peuple et aux évènements, sont des éléments qui convainquent le président du Moele-Bénin.

Au cours de l’émission, invité du dimanche de l’Ortb télévision, est revenu sur l’actualité de la révision de la Constitution et ses différentes innovations. Globalement, le président de Moele-Bénin est en phase avec les innovations contenues dans le nouveau texte constitutionnel.  ‘’Cette Constitution est révisée et nous devons avancer. C’est la position de Moele-Bénin. Pour Jacques Ayadji, la création du poste de vice-président est intervenue pour pérenniser la volonté d’organiser des élections générales et éviter l’organisation d’élections présidentielles qui pourraient la remettre en cause. ‘’ Le poste de vice-président est lié à la gestion de la vacance du pouvoir pour ne pas remettre en cause le principe d’organisation d’élections générales afin que les mandats restent toujours alignés’’.  Au Moele-Bénin le poste de Vice-président ne pose aucun problème, va-t-il laisser entendre.

Il a aussi abordé les autres innovations contenues dans la loi portant révision de la Constitution du 11 décembre 1990. Il s’agit de l’introduction de la Cour des comptes qui est une exigence communautaire au sein des pays membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Il s’agit d’une question qui fait consensus à l’instar de la reconnaissance des chefferies traditionnelles et de l’abolition de la peine de mort. Sur la question de la ratification des accords qui fait débat, le président de Moele-Bénin estime qu’il n’y a pas évènement d’autant que dans l’ancienne Constitution, le Chef de l’Etat avait la prérogative de le faire par des mesures exceptionnelles appelées ordonnances. Le monde est une succession d’évolutions et pour faire mille pas, il faut commencer par un premier pas, estime-t-il.

Quant à la dernière sortie médiatique du président de la république, jacques Ayadji se dit fier de la posture. Il remarque que Patrice Talon ne fuit pas les questions difficiles et les aborde plutôt avec courage et assurance. ‘’Le chef de l’Etat quand il prend la parole et quand on l’écoute,  on est fier d’être Béninois’’, a laissé entendre Jacques Ayadji au cours de l’émission.



Claudel AZANNAÏ
 
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