A la Villa Livingstone à Cotonou, s’est tenu hier, mardi 17 décembre 2019, un atelier de validation du document de politique nationale de développement des énergies renouvelables (Ponader). Une initiative soutenue par le projet Renforcement des capacités des acteurs du secteur de l’énergie du Bénin (Recaseb) piloté par l’Union Européenne. C’est le Secrétaire général du Ministère de l’énergie, Jean-Claude Gbodogbé qui a procédé à l’ouverture des travaux de ces assises.
Cet atelier vise à analyser la pertinence et l’opérationnalité des axes proposés ainsi que les modalités de mise en œuvre des différentes mesures envisagées d’une part et d’identifier d’autres options et actions à entreprendre tout en veillant à leur mise en œuvre d’autre part. En clair, il sera question pour les participants de trouver des solutions simples, pragmatiques et efficaces répondant parfaitement à la dynamique insufflée au secteur de l’énergie par le Gouvernement avec pour point d’orgue l’adoption de document politique cohérent inclusif et surtout professionnel dans tous les sous-secteurs de l’énergie au Bénin. A en croire le Directeur de la programmation et de la perspective (Dpp) et Coordonnateur du projet Ponader, ce document élaboré à l’issue d’un atelier technique, il y a 06 mois, constitue l’outil clé d’opérationnalisation de la politique nationale de développement des énergies renouvelables. Selon ses propos, ledit atelier est assorti des recommandations que le Consultant a intégré et prend également en compte les préoccupations des uns et des autres. Il a pour finir, indiqué que les présentes assises entendent examiner le document à nouveau pour voir s’il est en droite ligne de la vision du secteur de l’énergie.
Ouvrant les travaux, le Secrétaire général du Ministère de l’énergie, Jean-Claude Gbodogbé a rappelé que la situation énergétique du Bénin est caractérisée par une prédominance des usages traditionnels de la Biomasse énergie utilisée de manière non durable et contribuant à la dégradation du couvert forestier (bois, de feu, charbon de bois, et déchets végétaux. Un faible accès des populations aux énergies modernes et une forte dépendance de l’extérieur pour son approvisionnement en produit pétrolier. C’est pourquoi, le Gouvernement s’est engagé depuis les années 90 sur la voie du développement des énergies renouvelables afin de réduire les impacts de sa consommation énergétique sur l’environnement, d’accroître son indépendance et d’ouvrir de nouvelles perspectives de croissance et d’emploi à travers la mise en œuvre de plusieurs projets et programmes handicapés entre autres par l’absence au plan juridique des normes et des procédures de raccordement et d’échange sur le réseau interconnecté notamment technique, réglementaire et tarifaire et l’absence d’une approche intégrée qui viserait le développement d’un marché mais aussi d’une opportunité de Pmi/Pme d’équipements et de services d’énergie renouvelable. Par ailleurs, le Sgm Jean-Claude Gbodogbé a au regard de ces difficultés, fait observer que la vision de la Ponader serait de contribuer au développement énergétique durable du pays à travers la fourniture des services énergétiques basés sur les énergies renouvelables et accessibles au plus grand nombre de la population à moindre coût, tout en favorisant la promotion des activités socio-économiques du monde rural par une énergie moderne. L’autorité a pour clore ses propos, invité les participants à une action implicative tout au long des travaux de la présente séance en vue d’enrichir au mieux et de bien s’approprier ce document de politique nationale de développement des énergies renouvelables.
Wendy J. KEDOTE