Le projet de modernisation de la berge de la lagune de Cotonou entre dans sa phase active. Après le déguerpissement des occupants et l’enlèvement des gravats, le périmètre concerné par les premiers travaux connait un nouveau visage. Sur le terrain, l’heure est  au remblai avec plusieurs des volumes impressionnantes  de terre jaune.

Au nombre des vastes chantiers lancés par le Gouvernement du Président Patrice Talon, figure l’aménagement de la berge de la lagune de Cotonou. Ce projet qui va coûter plus de 500 Milliards FCFA permettra non seulement à la capitale économique du Bénin, d’offrir une belle image mais également, soutenir le développement du pays. A moyen terme, c’est un espace d’activités, de loisirs et de plaisance qui revitalisera Cotonou pour ses habitants, ses visiteurs, ainsi que ceux qui y viennent pour faire du commerce. Une grande promenade avec un système de passerelles, et la construction d’hôtels de haut standing verront le jour. Sur le terrain, les travaux de revêtement sont déjà lancés. Missèbo et Dantokpa sont en train de faire peau neuve. Sous les regards bienveillants de l’Armée et de la Police Républicaine, le Génie Militaire enchaîne les enlèvements d’immondices pour faire le lit aux convoyages du sable. Tout se passe bien au grand bonheur des riverains et des usagers des marchés de Gbogbanou et de Dantokpa. 

«On nous a cassés ici à Todomè. Mais il faut reconnaitre que c’est beau, c’est joli à voir cet espace là aujourd’hui. L’esprit dans lequel ils font ce travail, c’est de nous offrir un cadre agréable qui puisse nous permettre de vivre mieux. Avec ça, je pense que les clients viendront encore plus nombreux ici», a déclaré Mme Moustapha Sèkinath, propriétaire d’une boutique de vente de bidon d’huile et de sacs de riz dans le marché. Elle sollicite l’indulgence des autorités afin que la clientèle ne connaisse pas de difficultés pour faire les achats pendant la durée des travaux. « La seule difficulté que nous avons, c’est qu’actuellement les Militaires, la Police Républicaine chassent les clients. Ils n’aiment voir personne s’arrêter ici pour acheter. Là, les clients s’enfuient. C’est la mévente que nous vivons ici. Et si on doit continuer de cette façon, on aura du mal à payer la SOGEMA à la fin du mois», a-t-elle exhorté sans manquer d’inviter le Gouvernement à ne pas céder aux chantages. Pour Houéssou Noudélokpa Olivier, conducteur de taxi-moto officiant dans la zone concernée par les travaux, le Chef de l’Etat est à féliciter. « Il dit et il le fait. Ce qu’il avancé dans son programme d’actions, il met ça en application. Tout va bien ! Nous Béninois, nous n’aimons pas souffrir un peu. Voyez le travail qui se fait ici au niveau de la berge lagunaire. Franchement, on se doit d’être content. Si les gens tombent sous le coup des interdictions en réoccupant le site, jeter des ordures, déféquer ici, qu’ils soient sévèrement punis», a-t-il indiqué. Francis Mihami, ancien Chef du 5e arrondissement de la ville de Cotonou et résidant à quelques encablures de la berge au niveau de Missèbo a reconnu que le Bénin est en train de faire un grand et vrai pas en avant grâce au Chef de l’Etat, Patrice Talon. «Quelque-chose est en train de changer dans mon pays. Honnêtement je dois le reconnaitre. Si d’autres ne veulent pas le reconnaître, c’est leur droit. Mais je constate que quelque-chose est en train de changer. Pour le peu d’années que j’ai passé ici et avec ce que je vois maintenant, je constate que quelqu’un ose améliorer ce pays.», perçoit-il avant de poursuivre : «Il y a un principe qui dit que si votre ennemi est bien habillé, ayez l’honnêteté d’apprécier au moins. Ça, je dis que l’homme qui est à la tête de mon pays, le Président Patrice Talon est en train de faire quelque-chose que les autres auraient pu faire. Si lui il est en train de faire,  c’est que les autres auraient pu faire. Je ne comprends pas que personne ne fait cela depuis. Sinon ce pays aurait changé déjà de visage et de mentalité ». Pour l’ancien élu municipal, il faut aimer le pays et son amélioration pour agir comme le Président Patrice Talon. « Si on aime le pays, il faut prendre des risques. Celui qui prend les risques aujourd’hui, c’est qu’il a un certain sentiment, certaine affection pour le peuple. Je pense qu’il faut pouvoir aimer pour prendre le risque qu’il prend »,a-t-il ajouté avant d’exhorter les usagers au calme.