« Bonjour monsieur le journaliste. Je suis docteur Valentin Agon directeur général de Api Bénin qui est une industrie pharmaceutique qui produit des phito-médicament au Bénin. Je suis également Directeur général de Api-pharma, l’institut para-universitaire de recherches et développement en santé et en industrie situé à Cannan au Bénin.

A votre question concernant ce que la presse dit sur Apivirine, qui guérit actuellement des malades au Covid-19 au Burkina-Faso, je le confirme. En effet, il y a de cela deux semaines, mes camarades de l’université de Burkina-Faso, les universitaires chercheurs comme moi m’ont appelé et m’ont dit qu’il y a un de nos Patrons qui serait malade. Un français qui serait malade de coronavirus Covid-19.  J’ai envoyé par les cars qui quittent Cotonou pour Burkina, 4 boites d’Apivirine. Arrivée au Burkina, ils ont réceptionné en même temps le Jeudi 12 mars ils ont mis le malade sous Apivirine avec trois gélules fois quatre par jour. Le lendemain ce malade qui, a la veille ne pouvait pas prendre son propre verre sur la table, qui n’avait plus d’énergie, qui était très fatigué a pu se lever de son lit a pu aussi prendre son petit-déjeuner, il a aussi fait du vélo dans sa maison.  

Lorsqu’ils m’ont donné ce témoignage, j’ai demandé, est-ce-qu’il est vraiment positif au Coronavirus ? Mais quelques minutes après, le soir, ils m’ont envoyé la confirmation que ce malade est bien positif au covid19. Alors, j’ai écris à notre ministre de tutelle de l’enseignement supérieur madame, Eléonore Yayi pour lui dire que c’est ainsi qu’on me demande au Burkina-Faso et que je vais m’y rendre et je lui rendrai compte. J’ai pris le premier avion de Cotonou Air Burkina le samedi 14 mars 2020. Arrivée ici vers 14h ou 15h, nous avions été directement à l’hôpital et on a complété le médicament à ce malade. Alors le malade nous a dit : parce qu’on accède aux malades par personne interposée que sa femme est aussi malade et son fils ainé est aussi malade. En tout, onze personnes dans sa maison étaient aussi malades de Covid19. Nous avons déposé les produits à leur portail et ces malades ont envoyé un enfant pour chercher et ils se sont mis sous Apivirine. Le lendemain nous avons eu beaucoup de témoignages, la toux a disparu, les fatigues ont cessé et eux tous sont positifs. Dans sa maison, nous avons remis Apivirine à 11 personnes dans la maison du premier malade. Tous ceux-là sont bien portant aujourd’hui et vont très bien juste après cinq jours de traitement, il y en a qui sont devenus mêmes négatifs au Covid-19. C’est ainsi que cela s’est passé et puisque j’ai été formé au Burkina-Faso, j’ai adresse immédiatement une lettre au président de l’université Ki Zerbo de Ouagadougou. Le vice-président m’a reçu  dans son bureau avec mes anciens formateurs. Nous avons mis une équipe sur place et nous avons demandé une audience auprès du ministre de l’enseignement supérieur du Burkina-Faso et de la recherche. Le ministre nous a appelé et nous sommes allés le rencontrer le mardi et il nous a écouté et le même  jour,  il a mis sur pied le comité pour une étude clinique pour confirmer ce que j’étais en train de lui dire. C’est ainsi que le lendemain donc le mercredi qui a suivi, on a fait une réunion entre universitaire et on a mis en place un comité.

On a  été reçu à L’Irss (l’institut de recherche en science de santé) au Burkina-Faso dont le directeur s’appelle Sylvain Ouédraogo. Il a invité tous les corps pneumologues, médecins, reflexologues, et tous ceux qui luttent contre Covid 19. Nous étions tous réunis à l’Irss et nous avons mis sur pied un comité technique que nous avons fait voyagé à 100km de Ouagadougou pour se concentrer pendant quatre jours et ils ont écris le Protocole d’essai clinique de Apivirine sur le Covid 19. Pendant leur voyage, moi je donnais le médicament à plusieurs malades qui passent par les autorités pour venir prendre et cela marchait très bien. Le ministre disait : il faut que ça avance vite. C’est ainsi que plus d’une vingtaine de personnes ont pris Apivirine. Des personnalités de toutes les catégories. Le produit est facile à prendre; c’est une boite de 40 gélules et on prend trois gélules fois quatre par jours et puis au lendemain on voit les résultats.

Est-ce une nouvelle invention ?

Non. C’est toujours Apivirine qui a été inventé il y a 20 ans et fait déjà objet de six brevets à savoir : le brevet européen, Oapi, le brevet Canadien, le brevet Aripo. Les 27 pays d’Europe, on a de brevets partout donc c’est ce produit que nous avons utilisé contre le sida. C’est le même produit que nous avons utilisé contre le covid 19 qui a marché donc nous avons réactualisé ce produit et présentement nous avons même renforcé sa concentration moléculaire pour frapper terriblement le Covid 19 qui fait peur au monde entier. Voyant tout cela, le ministre a décidé de faire une sortie publique. C’est ainsi que vous avez reçu ce communiqué.

Comment a-t-on arrivé à testé l’efficacité de ce produit sur les malades ?

Quand les autorités, les personnes de haut rang et autres ont touché au produit et ont remarqué son efficacité. Je vous informe que les personnes traitées sont des Français qui vivent au Burkina qui se sont mariés au Burkina-Faso. Ce dernier (celui guéri)  a tenu informé tous les Français au Burkina-Faso. Donc, je traite beaucoup de gens qui sont venus de la France. C’est comme ça que cela a évolué. Actuellement dans un cadre scientifique, un comité est mis en place pour qu’on évalue la force de frappe et cela a déjà fait des merveilles ici au Burkina.

Les démarches menées à l’endroit des autorités burkinabés

J’ai adressé une lettre au ministre de la recherche au Burkina-Faso et c’est lui qui a pris le devant des choses et qui a mis sur pied toutes les stratégies et tout a marché. Ma démarche a été scientifique ensuite au ministère.

En ce qui concerne l’OMS

Ce sont les autorités béninoises et Burkinabés qui vont faire monter l’information au plus haut niveau. Moi, je refuse que Coronavirus tue ici au Bénin et en Afrique.

Les autorités du Bénin sont-ils informées ?

Ils sont bien informés. Parce qu’avant que je ne quitte le Bénin, j’ai saisi d’abord mon ministre de la recherche qui est mon ministre de  tutelle. Moi, je relève  de trois ministères: le ministère de l’enseignement supérieur de la recherche en tant que universitaire moi-même et en tant que chercheur, ensuite je suis de l’autorité du ministère de la santé en tant que fabriquant de produit aussi je relève du ministère de l’industrie en tant que industriel. Donc, j’ai tenu informer le ministre qui communique tous les jours avec moi et ce qui a été vraiment merveilleux. Ces informations sont transmises au gouvernement et aux comités interministériels et tout va bien.

Le ministre de la santé tant informé m’a appelé ici au Burkina. Ce qui se fait est à la fois pour le Bénin et pour le Burkina parce que l’essai clinique  que nous faisons ici sera faite sur deux sites à savoir le cite Burkinabé et celui du Béninois. Le ministère de la santé béninois est en relation avec les ministères au Burkina et entre les deux Etats ça se discutent très bien. Soyons fiers et tranquilles vous verrez les résultats bientôt.

C’est un produit du Bénin avant d’être un produit de l’Afrique. L’objectif actuel est de produire entre 300 mille doses à 10 millions de dose et cela nécessite beaucoup de moyens. Je compte sur les autorités au Bénin et nous nous mobilisons pour une production massive d’Apivirine pour aller très loin.

Retenez que le Bénin et le Burkina sont avec moi, les autorités et moi sommes unis pour le même combat

Nous allons vainque ce fléau depuis le Bénin. Ceux dont je suis fier est que, face à cette pandémie mondiale, depuis le Bénin nous avons une solution et cette solution ira partout au monde pour sauver les Italiens, les espagnoles, les Américains, les chinois, et partout au monde, nous allons utiliser Apivirine qui est rebaptisé Api-Covid-19. Respectez les mesures prises par le gouvernement béninois ».