Dans la cité des Kobourous, plusieurs dispositions sont prises ces derniers jours, pour faire face à la menace du coronavirus. Les travailleuses de sexe, de cette ville, à statut particulier du département du Borgou, participent elles aussi, à cette lutte commune contre le covid 19, elles adoptent ainsi de nouvelles mesures dans la pratique de leur activité de sexe.
Que ça soit au niveau des autorités communales, ou même au niveau des citoyens de Parakou, plusieurs dispositions pratiques sont mises à exécution ces derniers jours pour lutter contre le coronavirus. Du lavage des mains systématiques en passant par le port de gants ou de cache-nez, les populations de cette commune du nord Bénin, sont décidés à finir avec le virus qui donne l'insomnie à l'humanité toute entière depuis plusieurs mois. Ce qui suscite admiration, dans cette lutte commune, que mène la population parakoise est que: les femmes communément appelées ''travailleuses de sexe'' jouent leur partition dans la lutte. Elles ont de ce fait, instaurées de nouvelles pratiques dans l'exercice de leur activité de sexe. Le mot d'ordre est clair pour une éradication totale du coronavirus, plus de sexe par devant diront-elles. Ainsi s'offrir par le derrière est l'une des dispositions prises par ces femmes travailleuses de sexe de Parakou pour lutter contre le covid-19. Ayant été sensibilisées par certains de leurs responsables au début de la semaine, elles se disent prêtes à finir avec le coronavirus. Désormais le lavage des mains est obligatoire de même que le port de cache-nez. Elles offrent gratuitement à cet effet des cache- nez à tout client désireux de passer à l'acte sexuel .C'est leur manière à elles de dire stop au covid 19 au Bénin. Le Bénin peut sortir gagnant de cette lutte si les autres localités emboitent le pas à ces belles de nuit de la cités des Kobourous.