L’ancien Président de la République, Nicéphore Soglo, a organisé une journée de réflexions sur la situation socio-politique nationale, dont l’objectif est d’éviter au pays le cataclysme qui se profile à l’horizon par la candidature du Franco-Béninois, Lionel Zinsou, vue par les participants comme le retour de l’impérialisme français dans les affaires politiques béninoise. C’était hier, mardi 05 janvier 2016, au Chant d’Oiseau à Cotonou, en présence de plusieurs personnalités et religieuses.

L’ancien Président de la République, Nicéphore Soglo, accompagné de son épouse, Rosine Soglo, avait du monde autour de lui à Cotonou. Opposants, anciens partisans des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), têtes couronnées et autres personnalités soucieuses de la paix au Bénin, étaient à ses côtés pour former un front unique contre la candidature de Lionel Zinsou soutenue par la France et le régime en place. Etaient de la partie, la présidente de la Dynamique du Changement, Célestine Zanou, l’ancien ministre, Alexandre Hountondji, l’ex-médiateur de la République, Albert Tévoédjrè, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago, le député candide Azannaï, l’ancien ministre, Richard Sènou, le syndicaliste, Jacques Ayadji, l’ancien député, Karimou Chabi Sika, l’ex-parole de la Présidence de la République, Lionel Agbo. La plupart des acteurs politiques de l’Union fait la Nation, des communistes, des responsables syndicaux de tous ordres et consorts ne se sont pas fait conter l’événement. La candidature de Lionel Zinsou était au cœur de toutes les interventions. Elle est vue comme un danger pour la République. Résolutions Après plus de cinq heures d’horloge d’intenses discussions, des résolutions ont été prises pour éviter le hold-up électoral en préparation. Les participants à cette journée de réflexion ont indiqué qu’il faut des mesures contre le démantèlement du processus démocratique par la mise en place d’un front de veille contre le système politique en place. Deuxièmement, il est démontré que la candidature de Lionel Zinsou est un schéma de déstabilisation de la démocratie béninoise. Pour le Président Nicéphore Soglo et ses compagnons, tout se passe comme si le pays est sans boussole et qu’il faille importer un dirigeant aux Béninois. De ce fait, les participants ont souligné que le candidat des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) est la preuve palpable des dérives du Pouvoir en place qui fait de la violation des libertés industrielles, son principal credo. Pour assurer la transparence des prochaines élections, il est recommandé au peuple l’usage intensif des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) pour communiquer les résultats au peuple. De la même manière, la Commission électorale nationale autonome (Cena) est appelée à respecter scrupuleusement le Code électoral pour ne pas favoriser un camp au détriment d’un autre. Pour que tout cela soit une réalité, les participants à ladite journée de réflexion ont décidé de la mise en place d’un comité de suivi pour veiller à la mise en application des mesures adéquates pour faire échouer le complot qui se cache derrière la candidature de Lionel Zinsou. Au regard de tout ce qui précède, le Président Nicéphore Soglo a appelé les uns et les autres à barrer la route au retour de l’impérialisme français. Selon ses propos, le Bénin est en danger. « Quand la Nation est en danger, tous les patriotiques doivent se concerter. Il est temps de nous laisser en paix. Nous gagnerons parce que notre cause est juste… », a-t-il conclu.