D’après une nouvelle analyse publiée par l’Unicef, au plan mondial, 450 millions d’enfants vivent dans des zones où la vulnérabilité hydrique est élevée ou extrêmement élevée. C’est dire qu’un enfant sur cinq dans le monde n’a pas assez d’eau pour la vie de tous les jours. Une situation qui oblige l’Unicef à la nouvelle initiative, Water Security for All (Sécurité hydrique pour tous), lancée ce jeudi 18 mars par l’Unicef.
L’Unicef, toujours dans sa mission de regard spécial au profit des enfants, jeunes et adolescents ne cesse de multiplier ses actions pour solutionner les maux qui minent ou entravent la vie de ces derniers. En effet, selon l’Unicef à travers sa Directrice générale Henrietta Fore la crise mondiale de l’eau ne se profile pas seulement à l’horizon mais elle est déjà là, et les changements climatiques ne feront que l’aggraver. Ces statistiques alarmantes a contraint l’Unicef a initié une nouvelle initiative, Water Security for All (Sécurité hydrique pour tous). Cette initiative vise à mobiliser des ressources et un appui internationaux en faveur des enfants vivant dans des régions particulièrement vulnérables en ce qui concerne l’eau. C’est alors qu’elle explique : «Les enfants en sont les premières victimes. Quand les puits s’assèchent, ce sont les enfants qui manquent l’école pour aller chercher de l’eau. Quand il y a moins à manger à cause de la sécheresse, les enfants souffrent de malnutrition et de retards de croissance. Quand il y a des inondations, les enfants sont atteints de maladies transmises par l’eau. Et quand les ressources en eau diminuent, les enfants ne peuvent se laver les mains pour se protéger des maladies». Le communiqué signé de la Dg/Unicef précise que les données montrent que, dans plus de 80 pays, des enfants vivent dans des zones où la vulnérabilité hydrique est élevée ou extrêmement élevée. Il ajoute que c’est en Afrique de l’Est et australe que la proportion d’enfants vivant dans ces zones est la plus élevée, plus de la moitié (58 %) des enfants de ces régions ayant tous les jours des difficultés à accéder à suffisamment d’eau. Viennent ensuite l’Afrique de l’Ouest et centrale (31 %), l’Asie du Sud (25 %) et le Moyen-Orient (23 %). L’Asie du Sud compte le nombre le plus élevé d’enfants vivant dans des zones à la vulnérabilité hydrique élevée ou extrêmement élevée : plus de 155 millions. «Dans 37 pays « sensibles », la situation est particulièrement grave lorsqu’on considère le nombre absolu et la proportion d’enfants touchés par le problème et les zones ayant besoin de la mobilisation des ressources, de l’appui et de l’action urgente de la communauté internationale. Sur cette liste figurent notamment l’Afghanistan, le Burkina Faso, l’Éthiopie,
Haïti, l’Inde, le Kenya, le Niger, le Nigéria, le Pakistan, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Soudan, la Tanzanie et le Yémen», renchérit le même communiqué. Lire ci-dessous ledit communiqué de presse.