La prévention de la radicalisation et l’extrémisme violents chez les jeunes est au cœur d’un séminaire qui regroupe du 07 au 08 Novembre 2016 à Cotonou des cadres des ministères de la jeunesse de plusieurs pays africains, membres de l’Organisation internationale de la francophonie. C’est le ministre des sports, M. Oswald Homeky, qui a procédé à l’ouverture des travaux hier.

Ce séminaire qui vise d’une part, à réfléchir sur la problématique de la radicalisation afin d’identifier et de partager, par rapport aux politiques publiques de jeunesse, les bonnes pratiques en matière de lutte contre la radicalisation et à formuler d’autre part, les stratégies pertinentes y afférentes, et à identifier des actions concrètes à mener sur le terrain, connait la participation des cadres des ministères de la jeunesse en charge de l’élaboration des politiques et de la conduite de leurs mises en œuvre, venus des pays tels que : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Niger, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad, le Togo, la Tunisie. Selon Moussa Sinon, représentant le directeur de la jeunesse de l’Oif, le séminaire de Cotonou découle de la mise en œuvre initiale de la stratégie de jeunesse de la Francophonie adoptée lors du XVe Sommet de la Francophonie à Dakar en 2014 et qui prévoit l’accompagnement des institutions et des acteurs nationaux de la jeunesse dans le but de renforcer leurs capacités, et leurs compétences pour accomplir au mieux leurs missions au service de la jeunesse. Pour sa part, M. Passassim Atadé Nanguit, représentent du Directeur Bureau régional Afrique de l’Ouest de l’Oif, a mis un accent particulier sur l’ampleur que prend le fléau de la radicalisation et de l’extrémisme violents. « Cela requiert à côté des mobilisations populaires, des actions structurantes pour pouvoir contenir et endiguer ces phénomènes qui font des jeunes à la fois de sinistres acteurs et de malheureuses victimes », a-t-il indiqué. Procédant à l’ouverture des travaux, le ministre des Sports Oswald Homéky a réitéré l’engagement du gouvernement béninois à adhérer à la cause. Il a invité les participants à murir leurs réflexions sur cette question majeure. Aux dires du ministre Oswald Homéky, le Bénin à travers un programme, réussit à mobiliser et sensibiliser les jeunes et les a orientés sur ce qu’il pourrait être avantageux pour eux. « Le Bénin est fier de partager cette expérience avec les pays de l’espace francophone, mais le Bénin reste humble voulant apprendre les expériences des autres pays », a-t-il précisé pour conclure. Plusieurs communications et panels vont meubler la rencontre de Cotonou.