El Hadj Adélabu Mutiu Ola Oluwa, est un grand pratiquant de l' islam et l’un des plus proches collaborateurs de l'lmam Djalil Yessoufou, premier responsable de la Mosquée centrale d’Aïdjèdo. Il a expliqué la différence entre le Aid-el-Fitr (Ramadan) et le Aïd-el-kébir (Tabaski).
L’Aïd-el-Kébir, littéralement la « grande fête », également appelée « Aïd el-Adha » (fête du sacrifice) ou « Tabaski », célèbre un épisode symbolique inscrit dans le Coran. Selon le texte musulman, décrit El Hadj Adélabu Mutiu, Dieu demanda à Abraham (ou Ibrahim) de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant avec un couteau, conte ce fidèle musulman, l’ange ''Jibril'' arrête son geste et remplace l’enfant par un bélier.
A l’inverse poursuit-il, « le Ramadan est l'occasion de se réunir autour d'un repas avec ses proches, d'échanger des cadeaux, mais aussi de prier. "L'importance de cette fête est qu'on a bien commencé le Ramadan et à la fin, il faut remercier Dieu. C'est une grande fête pour nous le Ramadan parce que ce n'est pas facile de jeûner le premier jour jusqu'à arriver à terme. Il y a des gens qui ont commencé, mais qui n'ont pas terminé. Nous, on a prié pour eux. Maintenant, il faut fêter », s’est-il réjouit.
Toutefois, il a rappelé que le moment ne doit pas être consacré à des actes non-recommandables. « La célébration du Aïd-el-Fitr n'est pas un moment pour faire la pagaille, le désordre, passer dans des buvettes et boire n'importe comment. Notre Dieu n'a pas demandé cela. Il a demandé de fêter avec les voisins, les enfants, les amis du quartier », a précisé El Hadj Adélabu Mutiu Ola Oluwa .
Selon lui, la prière de l'Aïd diffère quelque peu des prières traditionnelles que les musulmans observent tout au long de l'année. "Ils sont invités à manger avant, à mettre leurs plus beaux habits et à se parfumer pour que l'aspect festif de l'Aïd soit respecté", a-t-il rappelé.
Etienne YEMADJE
|
||||
|
||||
|
||||
|
||||