A peine installée, et déjà des milliers de dossiers sur sa table. Elle, c’est la Cour spéciale de répression des infractions foncières (Csraf), qui en moins de 100 jours après son installation, a déjà enregistré plus de 8000 dossiers de conflits fonciers. C’est à l’occasion d’une émission dimanche dernier sur une radio de la place, que le chef du département affaires juridiques et formation de l’Agence nationale du domaine et du foncier (Andf), Hugues Sagbadja a évoqué ce nombre de dossiers de plainte enregisté par la CsrafS.
Le procureur de la République près la Cour spéciale de répression des infractions foncières, Victor Fatindé et ses collaborateurs ont du pain sur la planche. Plus de 8000 dossiers attendent d’être traités. L’information a été révélée par le chef du département affaires juridiques et formation de l’Agence nationale du domaine et du foncier (Andf), au cours d’une émission sur Radio Tokpa. Ce nombre selon Hugues Sagbadja, a été communiqué lors d’une rencontre entre le procureur de la Cour spéciale, et le directeur général de l’Andf, Victorien Kougblénou. Selon les indiscrétions et plusieurs sources fiables, la commune d’Abomey Calavi battrait le record des plaintes. Des bureaux tout entiers seraient remplis de dossiers de plaintes provenant de la commune d’Abomey-Calavi où la majorité des parcelles ou domains font objet d’irrégularités et de litiges. Ce nombre important de dossiers en attente d’être traité par la juridiction spéciale, est la preuve que les jours à venir nous réservent assez de surprises foncières au Bénin et seront sans doute très difficile pour les mafia foncières.
Léonel EBO