La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ne compte pas reconnaître les actions des rebelles au Niger visant à former un nouveau gouvernement de transition. Cette position a été exprimée par le président de la Commission de la Cédéao, Omar Touray.
"Nous rejetons les actions de représailles des chefs du conseil militaire au Niger et leurs tentatives de former un gouvernement", a déclaré Omar Touray, cité par Al Jazeera. "Les militaires nigériens doivent immédiatement retourner dans leurs casernes et remplir le rôle qui leur est assigné par la Constitution", a ajouté le diplomate gambien.
Le président Mohamed Bazoum a été destitué le 26 juillet 2023 par des militaires. Ils ont formé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) présidé par le commandant de la garde présidentielle, le général Abdourahamane Tchiani.
Lors d’un sommet extraordinaire tenu le 30 juillet, les dirigeants ouest-africains avait donné un ultimatum d’une semaine aux militaires putschistes pour libérer le président Bazoum et organiser le "retour complet à l’ordre constitutionnel".
Le 10 août, Actu Niger a rapporté que le général Tchiani avait signé un décret relatif à la formation d’un nouveau gouvernement de transition de 20 ministres, composé de militaires et civils. Toute chose que la Cedeao par la voix du président de sa commission rejette.
L.E