Le quartier latin de l'Afrique peine à se situer en matière d'une gestion stabilisée de sa politique économique et sociale. rnLe pays champion de la démocratie apaisée, depuis 1990, souffrirait-il des effets de sa béninoiserie ?
rnIl suffit qu'un nouveau gouvernement prenne le risque de mettre son projet de société qui pourtant a été à l'origine de l'élection de son président en exécution que les remous de l'opposition et une frange de la société civile, voire du peuple se bombent le torse. rnOn pourrait supposer qu'une partie aisée du peuple qui, de différentes manières a profité illégalement des ressources du pays n'est pas prête à accepter que les robinets lui soient fermés. rnCette attitude excessivement ancrée dans nos moeurs, à un certain moment de l'avènement du renouveau démocratique, reste difficile à clarifier et, est, étape par étape, devenue une énigme difficile à relever. rnMalgré la potentialité intellectuelle que l'on a toujours reconnue aux Béninois, le manque cruel d'initiatives et de visions pour des innovations en matière de la création d'emplois a cédé la place à diverses méthodes obscures, qui permettent à bon nombres de compatriotes de faire des revenus inimaginables pour ce qu'ils font. Ces pratiques contribuent à injecter beaucoup d'argent sur le marché. Même si les provenances sont connues comme n'étant pas forcément orthodoxes. L'argent circulait sans limite. rnDe nouvelles formes de carrières ont vu le jour. Les signes de richesses, souvent visibles, dont jouissent certains politiciens, font monter la tête à la jeunesse. Tout se présentait comme s'il fallait faire la politique pour bénéficier de cette jouissance. Il y avait que aussi des transitaires en herbe, des entrepreneurs prête-nom ou agissant pour couvrir un politicien ou fonctionnaire anonyme, il y avait des marcheurs, à l'écoute des mercredis du conseil des ministres pour oeuvrer pour un cadre nommé devant soutenir le gouvernement et son président. La liste n'est pas exhaustive. rnrnComment comprendre alors qu'un pays qui a encore tout à organiser et construire soit aussi dépourvu d'initiatives créatrices d'emplois légaux et durables au profit du peuple et particulièrement sa jeunesse (femmes et hommes confondues) ? rnL'avènement du gouvernement de la rupture est certainement une chance pour non seulement endiguer cette attitude de facilité empreint de malversations et de corruptions diverses dans nos administrations, mais aussi une solution pour la restauration d'un état organisé avec une gestion innovante. rnCertes, nombreux compatriotes auront des difficultés à comprendre et saisir cette opportunité, mais suivront progressivement le pas, au fil du temps. rnIl est vrai que les réformes n'ont jamais été une pratique ou un exercice aisé pour aucun gouvernement depuis 1991, mais notre pays n'a pas autre choix que d'agir pour sortir de cette turpitude qui empêche le développement de notre pays. rnPour se faire, il fallait une personne forte et déterminée à engager des actions, à la fois rigoureuses, organisées, compréhensibles et durables afin de mettre notre pays sur le cap d'une nouvelle orientation intelligente et de développement. Le Président TALON est, à mon avis, l'incontestable élu qu'il faut pour oeuvrer au changement de cette mentalité communément qualifiée de « BENINOISERIE ». Avec son Programme d'Action du Gouvernement (PAG) et la rigueur qu'on peut, sans hypocrisie, lui reconnaître, il a certainement trouvé la meilleure réponse pour l'amorce du développement de notre pays. rnOn ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs dit-on. rnIl est notamment connu qu'aucun réformateur n'a jamais fait des amoureux à sa cause. C'est pour cette raison que tous les compatriotes devront comprendre que le moment est venu de soutenir le Président Patrice Athanase Guillaume TALON dans ses actions, aussi difficiles qu'elles soient. Rien de sûr et durable ne s'obtient sans risque ni difficultés. rnPour rappel, le Président Talon avait, pendant les campagnes présidentielles et au cours de sa prestation de serment affirmé clairement qu'il allait procéder à des réformes difficiles, mais porteuses pour le développement de notre pays et l'épanouissement de son peuple. rnrnDans ce cas, je peux comprendre qu'il était et reste toujours prêt à faire bouger des habitudes et des comportements insoupçonnés et ignorés du commun des Béninois. rnNous savons tous qu'il n'est toujours pas aisé de mettre fin à certaines facilités qui perdurent et qui profitent à une catégorie de la population, vue comme privilégiée dans notre pays. Des intérêts qui seront coupés à certains devront inévitablement créer des frustrations, psychoses voire même des rixes. rnIl est clair qu'une bonne partie du peuple innocent pourrait être victime de cette lutte contre des malversations financières, corruptions, fraudes fiscales, etc., mais puisqu'il n'est pas possible de faire des omelettes sans casser des oeufs, on ne peut s'étonner de toutes sortes de manigances, d'intoxications, d'inventions mensongères et de manipulations contre le Président TALON et son gouvernement. rnNaturellement, le peuple innocent (à majorité analphabète) qui est touché directement ou indirectement par les difficultés et les exigences de la nouvelle situation politique devient une proie facile à toutes sortes d'instrumentalisation et dressé par ceux dont les robinets sont fermés contre l'homme de la situation. rnSi le Bénin est aujourd'hui bien noté par le FMI, la Banque mondiale, Standard & Poor's (accompagne les investisseurs dans l'appréciation, la compréhension et la comparaison des risque de crédit, depuis 150 ans), etc., c'est bien parce que la lutte que mènent le Président TALON et son gouvernement pour l'assainissement de la gestion des finances et autres pratiques dans nos administrations commencent par payer. rnLe gouvernement peut, désormais, faire face aux situations socio-économiques de notre pays. Pour ce qui est purement du domaine social ; L'ARCH (Assurance pour le Renforcement du Capital Humain) l'un des projets phares du PAG et particulièrement cher au président TALON est en phase de sa réalisation. Le peuple de la classe moyenne et indigent pourra être entièrement pris en compte pour ses difficultés sanitaires et bénéficier d'un engagement en microfinance. Bientôt, aucune place pour la faim et le mal-être au Bénin. rnLe peuple conscient (les femmes et la jeunesse en particulier) devra mieux comprendre que les réformes sont inévitables pour assoir des approches et projets de développement susceptibles d'innovations et avec une garantie de créations de divers emplois durables. La réalisation du PAG sera d'une illustration conséquente du fruit des réformes. rnCertains grands pays occidentaux qui avaient connu des réformes et dont les peuples avaient résisté aux difficultés sont aujourd'hui bien côtés en matière sociale et économique. L'exemple typique de l'Allemagne sous l'ex chancelier Gerhard Schröder est connu et toujours reconnu par ses paires. Même les politiciens français citent, chaque fois, l'Allemagne en exemple, mais peine à suivre ce même rythme. rnQuelle genre de gestion politique souhaitent donc les Béninois pour l'amorce d'un développement sûr, durable et créateur d'innovation pour leur bien-être ? rnC'est certainement cette question que le Président Patrice TALON essaie de répondre en nous proposant ses réformes et son PAG. rnLe PAG avec ses trois piliers et les nombreux projets qui les composent reste une meilleure opportunité à réaliser pour impacter la vie de notre peuple. rnNous devons donc l'aider, par diverses contributions, pour les réalisations effectives des différents projets. rnPour se faire, le peuple doit lui donner une franche majorité au parlement, afin d'éviter que les ennemies de l'évolution, ceux-là qui avaient dirigé ce pays dans le passé et qui, pour leurs intérêts personnels et égoïstes, bloquent le programme ambitieux de développement engagé par le Président TALON. rnLe président TALON n'est pas adepte du populisme et n'entend en aucun cas imiter les autres. rnVoulons-nous occasionner une fois de plus des agitations inutiles, de pose de premières pierres sans aucune assurance de financements, des promesses sans des actions qui suivent, etc. et contribuer à l'arriération de notre développement socio-économique et politique ? rnNON certainement. Dans ce cas, nous sommes tous tenus continuer d'aider le président TALON et son gouvernement à garder le cap du développement de notre pays. rnNe cédons aucune place à l'intoxication, la récupération politique et bien d'autres. rnPermettez-moi de finir par une phrase du président TALON qui me rassure. Je cite : rn« Je voudrais prier de veiller sur moi, de prier pour moi pour que j'aie le courage d'aller au bout des réformes. rnQue la quête de la satisfaction du jour, que la quête du populisme, du sourire et de l'applaudissement de mes concitoyens ne m'emballent pas ». rnSEM Patrice TALON, L'histoire continue
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Kouassi Nazaire TEVI, Président de MODEL