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Moudachirou Bassabi au sujet du supposé appel au boycott des législatives du dimanche
‘'La CSTB n'a pas pour vocation de donner des consignes de vote''
Moudachirou Bassab, Sg/Cgtb invite les Béninois aux urnes le dimanche contrairem


Moudachirou Bassabi, Secrétaire général de la Confédération des travailleurs du Bénin (Cgtb), est contre la machination en cours pour dénaturer l'idée maîtresse du récent communiqué de sa structure sur la situation socio-politique au Bénin. Il vient de repréciser le but dudit communiqué et inviter officiellement ses camarades et les citoyens béninois en âge de vote d'aller librement aux urnes le dimanche. C'était le mercredi dernier suite à une interview accordée à la presse.
Enfin toute la vérité sur le récent communiqué de la Cgtb. En effet, contrairement aux commentaires et rumeurs faisant état de ce que la Cgtb lancé un appel au boycott pour les législatives du dimanche prochain, son premier responsable, Moudachirou Bassabi a apporté des démentis formels. Selon lui, ce sont des fake news dont les commentaires dans certains médias et qui foisonnent les réseaux sociaux ne l'engage nullement point. « Ce que nous avons dit et que les gens n'ont pas exploité amplement dans la phrase. Nous avons insisté sur le fait que malgré tout, nous devons avec tous les constats qui ont été faits et que nous déplorons, nous devons continuer à oeuvrer pour la paix », a-t-il rappelé. Il a de plus renchéri que, la Cgtb a juste demandé, à travers son communiqué à ses responsables à divers niveaux de savoir opiner en cette veille électorale pour ne pas exaspérer. « Donc en clair, la CGTB n'a pas lancé un appel au boycott, la CGTB à juste demandé à ses responsables à divers niveaux de savoir opiner pour ne pas exaspérer. Mais en même temps, elle leur conserve la liberté et le droit d'aller exprimer leur suffrage. Ils ont même l'obligation d'aller exprimer leur suffrage. Parce que c'est un devoir citoyen. Donc, moi je ne vois pas sur quoi, on fait de la polémique. Mais vous le savez, nous sommes dans un pays où les gens veulent manger leur piment dans la bouche des autres», a-t-il clarifié. Dans explications, le Sg/Cgtb a visiblement compris l'intention qui est cachée ces agissements. Autrement, l'intérêt de ces intoxications par ces auteurs. « Mais à travers ces personnes, les gens voient également la Cgtb. Parce qu'ils se disent que c'est de la grande responsabilité de la Cgtb qu'ils ont opiné sur la question. Il fallait que l'organisation qui est capable de sonner la fin de la récréation sonne la fin de la récréation », a fait savoir le Sg Moudachirou Bassab. Il ajoute et rassure que ces personnes peuvent tout faire, l'option de la Cgtb reste et demeure la construction la paix durable. Lire l'intégralité de son intervention. Intégralité de l'intervention du Sg/Cgtb « …Depuis hier (mardi 23 avril ndlr), nous avons fait paraitre un communiqué sur la situation socio-politique et que c'est dans les relais que les médias, ont eus à faire ou dans les interprétations que certains acteurs l'ont fait. Il semble que des efforts se font pour semer la confusion dans l'esprit des gens. Je voudrais donc préciser que, la confédération générale des du Bénin n'est pas une organisation qui a pour vocation à donner des consignes de vote et vous comprendrez que nous sommes dans la langue du Molière. L'effort qui doit se faire pour être précis sur certains sujets, c'est d'utiliser les mots justes. Et nulle part, vous ne verrez dans nos communiqués un appel au boycott. Nous avons fait le débat parce que la CGTB, c'est quand même une organisation assez démocratique où nous avons toutes les sensibilités. Mais quand vous avez toutes les sensibilités et que vous devez formuler les conclusions d'une réunion, vous recherchez les expressions qui permettent à chacun de se sentir alaise dans le document que vous sortez. Mais en même temps aussi, vous précisez l'esprit et la lettre de chaque phrase. Ici, c'est clair qu'il n'y a aucun appel au boycott. D'abord, ce n'est pas notre vocation et on ne pouvait même pas le faire en tant qu'organisation citoyenne qui lutte pour la libre expression des opinions dans toutes circonstances. Le droit de vote est un droit individuel, il n'est pas collectif. Donc, il n'appartient pas à une organisation comme la CGTB de confisquer ce droit-là et de conduire ses militants dans un sens. Ce que nous avons dit et que les gens n'ont pas exploité amplement dans la phrase, nous avons insisté sur le fait que malgré tout, nous devons avec tous les constats qui ont été faits et que nous déplorons, nous devons continuer à oeuvrer pour la paix. OEuvrer pour la construction de la paix, c'est d'inviter nos militants, parce que vous savez chacun s'exprime librement sur les toiles par certains individuellement en fonction de leur sensibilité politique. Mais à travers ces personnes, les gens voient également la CGTB. Parce qu'ils se disent que c'est de la grande responsabilité de la Cgtb qu'ils ont opiné sur la question. Il fallait que l'organisation, c'est-à-dire la structure qui est capable de sonner la fin de la récréation sonne la fin de la récréation. Vous pouvez tout faire, l'option de la CGTB, c'est de construire la paix. Mais si malgré l'effort de construire la paix, nous sommes devant le fait accompli, que les acteurs qui aujourd'hui ont fait montrer d'assez d'incurie pour ne pas pouvoir se faire de concession qu'il faut pour aller vers le consensus, si ces acteurs là nous imposent ce surface-là dans la forme et le fond, et bien, chaque militant de la CGTB sera libre d'aller exprimer son suffrage correctement. Donc, on ne peut pas prendre ce communiqué là comme appel au boycott. C'était nécessaire d'apporter cette précision là parce que paraît-il qu'une presse internationale en a fait largement écho. Moi je suis convaincu que, c'est une presse même si aujourd'hui, on devrait la respecter, elle est partie mettre dans la déstabilisation des Etats. Donc, nous ne pouvons pas donner une caution à ces commentaires qui sont fait pendant que les intéressés n'ont même pas cherché à nous écouter, ils n'ont pas cherché à comprendre ce qui a fait que nous avons fini par faire cela. Et il fallait rappeler aux militants de la CGTB qu'ils ont une responsabilité sociale. Ils ont une responsabilité à oeuvrer pour la paix. Donc certaines déclarations, ils doivent cesser ça parce que nous approchons à une période sensible. Et cette période sensible-là, il n'avait que notre secrétariat pour le leur rappeler que vous devez avoir des tenus. Des postures qui ne cultivent pas la distension, qui n'exaspère pas le fossé, qu'ils doivent rapprocher les différentes parties prenantes du consensus que nous recherchons. Et ce qu'on souhaite serait partir de notre génie. C'est ça que nous recherchons. A tout moment, nous on espère le miracle en nous disant que forcement, il y aura une inspiration qui va nous amener vers un apaisement parce que justement les élections ont été toujours des occasions de fête. Et vous comprenez que le caractère festive de ces élections, nous ne le vivons pas comme ce qu'on a l'habitude de vivre à cause de certains individus. Ce n'est pas simplement l'opposition, ni de la mouvance. Mais quand on dit qu'on veut faire de consensus, chacun cotise un peu de sa volonté pour aller vers le progrès. Mais quand on faire le point, qui a réellement cotisé sa volonté pour aller vers la paix ? Mais le chef de l'exécutif a donné un top pour dire, aller vous entendre au niveau du parlement, c'est-à-dire là où le peuple a délégué son pouvoir pour qu'on puisse cultiver la paix au quotidien, et qu'on lui donne les instruments juridiques qui lui permettent d'avoir la paix et de progresser. A ce niveau-là, si les députés ont manqué à leur devoir pour faire ce consensus, ce n'est pas à nous d'opiner ou d'aller vers une direction. Donc en clair, la CGTB n'a pas lancé un appel au boycott, la CGTB à juste demandé à ses responsables à divers niveaux de savoir opiner pour ne pas exaspérer. Mais en même temps, elle leur conserve la liberté et le droit d'aller exprimer leur suffrage. Ils ont même l'obligation d'aller exprimer leur suffrage parce que c'est un devoir citoyen. Donc, moi je ne vois pas sur quoi on fait de la polémique. Mais vous le savez, nous sommes dans un pays où les gens veulent manger leur piment dans la bouche des autres. Les acteurs politiques refusent d'agir conformément à la volonté du peuple et ils guettent sur qui ils vont rejeter leur incurie, incapacité d'offrir à ce peuple-là les meilleurs instruments qu'il faut et puis après on dit telle organisation a dit… de toutes les façons, le message de la CGTB ne peut pas être compris comme appel au boycott et ça ne sera jamais ça ».


A.H.
 
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