Godomey /Commune d'Abomey-Calavi: La place des fêtes en chantier vient de s'effondre
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Le Chargé de mission du Chef de l’Etat, secteur infrastructure, sur l’émission ‘’Invité spécial’’ de Le Matin:
Jean Baptiste Hounguè étale des prouesses sous Talon
Photos Dr
Jean Baptiste Hounguè Répondant aux questions de Antonin Houngbadji du journal '


Jean Baptiste Hounguè, chargé de mission du chef de l’Etat, secteur des infrastructures routières a dévoilé les grandes performances sous le régime Patrice Talon, depuis son arrivée à la tête du Bénin le mercredi 06 avril 2016. Secteur par secteur, il estime que le chef de l’Etat est simplement une chance pour la Nation béninoise. Il l’a fait savoir au cours de ‘’l’Emission Invité spécial’’ du Quotidien le Matin. Au plan énergétique, le délestage au Bénin est désormais conjugué au passé, selon l’invité. Parlant de l’impact d’eau potable sur toute l’étendue du territoire national en l’occurrence dans le septentrion, l’invité du journal ‘’Le Matin’’  précise que c'est l'apothéose. Au plan socio-économique, Jean Baptiste Hounguè affirme que tout baigne et l’allégresse se note dans le rang des usagers routiers pour ce qui concerne le volet infrastructure routière. Jean Baptiste Hounguè, membre créateur et fondateur du parti Bloc républicain a également évoqué la gestion des deux principaux partis politiques proches du pouvoir (Br et Up) sans occulter la candidature ou non du président Patrice Talon à la présidentielle 2021. Lire ci-dessous l’intégralité de son intervention.

 

INTERVENTION DE M. JEAN BAPTISE HOUNGUE

 

A un peu moins de 05 ans de gouvernance du gouvernement du Président Patrice Talon, qu'est ce qui a réellement changé?

C'est vrai que le Président Patrice Talon a pris les rênes du pays depuis le 06 avril 2016. Et il faut dire qu'à quelques mois de la fin de cette mandature, notre pays est entrain de connaitre une transformation exceptionnelle sur tous les plans que ça soit au plan éducatif, économique, social et j'en passe, le pays a fait un bond qualitatif et quantitatif. Au plan énergétique, le délestage est conjugué au passé. C'est vrai qu'à des moments donnés des flashs de coupure s'observent mais la plupart du temps, nous n'avons plus le délestage. Lorsque vous prenez le secteur de l'eau, beaucoup de choses sont faites surtout dans les endroits où il n'y avait pas d'existence d'eau potable. Par exemple, si vous prenez le département des collines, les populations de ces milieux sont heureuses d'obtenir de la part du Nouveau départ de l'eau potable. Parce que l'eau potable, ce n'est pas n'importe quoi. Et si vous allez aussi dans la partie septentrionale, c'est l'apothéose. En revenant au sud ici, il y a également l'eau potable qui est distribuée aujourd'hui. Donc dans ce secteur-là, beaucoup de choses sont faites et continuent d'être faites. Sur le plan énergétique, je prends par exemple le cas de la commune dans laquelle je suis qu'est Abomey-Calavi où il y a un réaménagement énergétique qui se fait en ce moment, par l'installation dans toutes les rues des poteaux électriques accompagnés des fils en même temps. Ce n'est pas ce qui se faisait avant où on dépose d'abord les poteaux électriques et des mois après, on vient revoir les choses. Ce n'est pas de la publicité, on fait les choses sans tambours battant. Sur le plan infrastructure routière, nos voies inter-état sont en construction. Vous prenez la voie Natitingou-Boukoumbé avant c'était de la galère, oui de la galère ambiante des populations de cette région-là. Aujourd'hui avec 30 minutes de voyage vous pouvez quitter Natitingou pour aller à Boukoumbé. Vous prenez la voie Covè-Gbanamè-Paouignan aussi, c'est une voie expresse qui faite en sorte que vous gagnez 30 minutes, au lieu de passer par Bohicon pour aller à Dassa par exemple. Vous prenez aussi la voie Kétou-Ilara-Savè aujourd'hui qui est en construction et dont les travaux avancent avec ça. Vous pouvez quitter Kétou pour aller à Savè en quelques minutes. Et pour ceux qui sont de Porto-Novo, la voie qui dessert Adjra est lancée depuis l'année dernière et les travaux sont en cours. Il y a également le tronçon Loterie Nationale-Carrefour-Erevan qui est en plein chantier aujourd'hui, et qui est d'abord en double, triple et quatre voies. C'est un grand boulevard et d'ailleurs c'est le plus grand boulevard de notre pays depuis les indépendances qui est entrain d'être construit là. C'est plein de choses qui sont entrain d'être faites. Dans le secteur du cadre de vie, on a pris d'abord 09 villes à savoir Cotonou, Abomey-Calavi, Lokossa, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Bohicon, Abomey, Parakou, Natitingou et c'est la première phase. Et quand vous rentrez dans ces villes, vous risquez de vous perdre. Parce que les rues anciennement impraticables, aujourd'hui l'asphaltage est passé dans ces rues et vous pouvez circuler librement. Et puis ces villes sont assainies.

 

C'est vrai que dans le volet infrastructure beaucoup de choses ont été faites mais les adversaires du régime l'attaquent en disant que le volet social intéresse très peu le gouvernement Talon. Que répondez-vous?

Quand vous parlez comme ça lorsqu'on prend le volet infrastructure est ce que vous avez vu le gouvernement fait de la publicité sur ça ? Non. Il y a des routes qui sont terminées et la circulation passe déjà. On n’est pas allé faire une inauguration pour montrer que oui c'est le gouvernement qui a fait. De la même façon, le volet social se réalise mais pas comme ce qui se passait avant. Si vous donnez 25.000F auparavant à nos mamans, à nos sœurs, à nos femmes, on organise une fête pour montrer qu'il y a quelque chose qui se fait. Aujourd'hui, tout se passe sans tapage, de façon simple et les femmes ont de l'argent. Il faut dire que sous le nouveau départ, le volet social se fait de façon plus accrue mais sans tapage.

Au plan éducatif, la mise en place du Conseil national de l'éducation (Cne), a fait bouger beaucoup de choses. Aujourd'hui, l'enseignement de façon progressive est entrain d'être orienté vers la technique. Parce qu’il y avait avant assez de diplômés qui ont fait les enseignements généraux et qui deviennent après la formation des charges pour les parents. Le gouvernement dans son souci d'éradiquer ce phénomène a fait des reformes dans ce sens pour permettre désormais à nos élèves et étudiants de s'auto-employer après les formations techniques. Tout ce qui se fait aujourd'hui avec les douleurs que nous sentons, c'est pour l'avenir. Quelqu'un qui veut construire un pays, ne pense pas pour le présent mais pense pour l'avenir. Dans quelques années vous allez voir comment le pays va émerger dans presque tous les domaines. On aura en ce temps des cadres techniques qui peuvent inventer des choses comme ce qui se fait dans d'autres pays sérieux.

 

Le gouvernement malgré la pandémie présente sur notre territoire a organisé tous les examens nationaux et a validé l'année scolaire. Quel est votre avis? 

Pour moi, c'est une prouesse de la part du gouvernement qu'il faut d'ailleurs féliciter. Car, dans d'autres pays, l'année a été carrément déclarée blanche malheureusement pour ces pays-là. Mais le programme mis en place pour la pandémie, a permis à notre gouvernement, de tenir. Vous voyez que depuis deux ans ou trois ans, lorsque nous démarrons une année scolaire, elle va à son terme. Les examens se passent et il n'y a plus de grèves dans nos écoles. Les enfants sont relativement suivis dans leur cursus scolaire. C'est un acquis pour le peuple Béninois.

Au plan sanitaire, beaucoup de choses se font également. Même je vous dis, nous avons un grand hôpital de référence à construire à Calavi et si vous voyez le plan du développement sanitaire du gouvernement, vous verrez que c'est un plan de nouvelle génération. Et c'est ça qui a fait que notre pays n'a pas enregistré beaucoup de morts pour la pandémie du Covid-19. Il faut savoir anticiper sur les choses et c'est ça que le Chef de l'Etat et son gouvernement font.

 

Si on vous offre l'occasion de donner une note au gouvernement. Quelle sera la note ?     

Sur la question, moi je vais vous dire une chose. On dit chez nous : « Quand ton adversaire s'habille bien, il faut savoir l'apprécier ».' l'apprécier ne veut pas dire que tu es faible, non loin de cela. Le citoyen lambda peut apprécier ce qui a été fait pour les 5 ans presque du Président Talon. C'est élogieux et si je dois donner une note, je donnerai 19/20 simplement parce qu’aucune œuvre humaine n'est entièrement parfaite.

 

D'aucuns disent que la corruption aujourd'hui sous la rupture se gère de façon clanique et que la structure qui s'occupe de ceux qui détournent les deniers publics est une structure orientée. Quel est votre avis?

Je travaille avec le Chef de l'Etat. Je suis l'un des chargés de missions dans un secteur donné. Avant d'aller là, je sais ce que j'engrangeais chaque fin du mois et je sais ce que j'ai déjà réalisé par rapport à ça. Quand je suis arrivé là, je fais le suivi des projets, de plusieurs centaines de milliards. Mais je vous assure l'envie ne m'a jamais pris de regarder au-delà de ce qu'on me paye chaque fin du mois. C'est pour vous dire que la rigueur dans la lutte contre la corruption, ce n'est pas seulement contre les autres. Allez au Palais pour vous renseigner, il y a beaucoup de personnes qui se sont mises dans des situations d'indélicatesse et qui sont allées en prison, des gens qui travaillaient même à la Présidence. Allez questionner les ministres même, ils vont vous dire que les choses ont changé. Seulement comme je vous ai déjà dit, c'est un régime qui ne fait pas trop de tapages médiatiques par rapport à tout ce qui se fait. En matière de corruption, je peux vous affirmer que quelque chose est entrain d'être fait. Et aujourd'hui, même les aveugles marchent sur des routes goudronnées et les sourds peuvent marcher aujourd'hui sans qu'un véhicule ne les éclabousse avec de l'eau. C'est pour vous dire qu'on peut tout dire, le gouvernement de la rupture a le mérite, d'avoir fait quelque chose qu'aucun gouvernement n'a encore fait jusqu'à présent. Je vais imager par le mythe de la caverne. Au temps du Président Yayi Boni, on nous chantait qu'il a fait des choses au-delà de ce qu'aucun Président n'a fait mais vous et moi en 05 ans, on peut affirmer qu'on était dans une grotte où il y avait la lumière et il faisait passer les images des hommes. Mais aujourd'hui nous sommes sortis de cette grotte là et nous voyons les réalisations. Même les opposants reconnaissent aujourd'hui qu'il y a de la transformation dans le pays. Le pays a changé de façon radicale. Nous même simple citoyen ou acteur politique, nous remarquons que beaucoup de choses ont changé dans le pays. Il faut être très honnête pour le dire. Ce que fait le Président Talon, c'est extraordinaire.

 

Des Institutions sous régionales et internationales approuvent la gouvernance Talon en l'occurrence les performances socio-économiques et les réformes engagées. Etes-vous satisfait de ces prouesses quand bien même beaucoup de Béninois que le pouvoir Talon n'a pas à cœur le social. Alors qu'il est dit que tout pouvoir qui ne met pas au 1er rang les ressources humaines, est voué à l'échec ?

Aller construire des routes dans nos villages où avant, c'est un groupe d'individus qui prenaient tout l'argent et donnaient des miettes. Le fait d'avoir rassemblé tous ces fonds pour aller construire des routes, pour aller donner de l'eau, pour aller donner la lumière là, c'est ça le vrai social. Et sans vous mentir cela impacte beaucoup de Béninois. Dans les gouvernements antérieurs, ce n'était pas ça. Il y avait des zones où, il n'y avait pas d'eau potable, ni d'électricité mais aujourd'hui c'est chose faite. C'est le social même ça, et le social ce n'est pas distribuer de l'argent aux bonnes dames sans projets d'avenir, sans préparer quelque chose où, quand l'argent va arriver qu'on puisse le mettre dans quelque chose pour que ça rapporte de la valeur ajoutée. Ce qui est fait par le gouvernement permet déjà aux uns et aux autres de se lancer dans son propre affaire. Serrer les ceintures, c'est quoi ce sont les surplus d'argent qui rentraient avant et qui n'entrent plus. Je prends par exemple le cas de la presse écrite, je suis sûr qu’avant ça ne se passait pas comme ça. Aujourd'hui, tout le monde crie que la presse n'a plus de contrat c'est justement parce qu'il n'y a plus de surplus. Il faut encourager la presse autrement. Donc, il ne faut pas dire des choses qui n'existent pas. C'est le surplus qui vient de là où on ne sait pas, qui n'existe plus. La circulation de l'argent aujourd'hui est encadrée. L'argent propre circule.

 

Aucune œuvre humaine n'est parfaite, dit-on. Est-ce que vous reprochez quelque chose à la gouvernance Talon ?

J'ai déjà dit qu'aucune œuvre humaine n'est parfaite mais je peux dire qu'en 4 ans et demi de gestion, nous avons soulevé des montagnes. L'ensemble de ceux qui soulèvent des montagnes là, il y a peut-être des faiblesses quelque part. Et puis, il faut voir ces endroits de faiblesses pour mettre les bons éléments pour avancer. Il y aura toujours quelque chose à dire mais pour ma part étant donné que je suis dans le marigot, je peux affirmer que vraiment tout baigne. Et puis la rigueur qu'imprime le gouvernement, le jusqu'auboutisme dans la lutte contre les mauvaises choses, sont à applaudir. Et les jeunes générations vont en bénéficier dans quelques années parce que le gouvernement est entrain de préparer l'avenir. Dans un passé récent, beaucoup s'enrichissaient sur le dos de la jeunesse et compromettaient l'avenir de celle-ci. Aujourd'hui, avec le gouvernement de la rupture, il n'y a plus ça. Et vous aurez bientôt dans le pays, des écoles les plus modernes, les écoles les plus sophistiquées et d'ailleurs ça a démarré. Dans nos communes aujourd'hui au moins dans 22 communes déjà, tous ceux qui ont envie de faire des activités sportives peuvent le faire sur des terrains synthétiques construits par le gouvernement pour devenir de grands athlètes et le sport fait gagner aussi.

 

Pour le volet éducatif pour ce qui concerne les enseignants surtout les aspirants ne pensez-vous pas que les enseignants sous la Rupture vivent la précarité ?

Lorsque vous lancez un projet, au début on n’aperçoit pas le bonheur qui se trouve là-dans. Mais lorsqu’on met ça en pratique et que c'est rentrer dans nos habitudes, c'est là on apprécie pour dire que c'était mieux. Je vous assure qu'aucun gouvernement ne voudra le malheur de son peuple. Si dans ces réformes-là, ils sont arrivés à mettre ce format en place, c'est pour vous dire que l'avenir est dedans et les  enseignants de demain, seront les mieux payés que ceux que nous voyons aujourd'hui. Avec les reformes vous verrez dans un avenir proche les enseignants qui gagnaient jadis 100.000F aller à 200.000F.

 

Si vous observez la grille salariale qui est proposée pour ces enseignants dits aspirants surtout ceux du primaire où un enseignant qui a le Certificat d'aptitude pédagogique (CAP) sera à 70.000F. Ne pensez-vous pas qu'il y a un contraste ? Plus loin un autre test est organisé pour recruter d'autres aspirants cette année et les résultats ne sont pas donnés jusqu'à présent ?

Il n'y a pas péril en la demeure. Si les résultats ne sont pas donnés, c'est sûr qu'il y a un problème ou bien c'est par rapport à un timing que le gouvernement a pour donner ces résultats. Je vous assure qu'un enseignant aspirant qui a le Cap qui est à 70.000F quel a été son diplôme de base ? C'est peut-être le Bepc et autres mais je dis, il faut revaloriser la fonction enseignante. Et la fonction enseignante, dans quelques années deviendra une fonction que beaucoup vont aimer. L'enseignant ne sera plus la personne méprisable, la personne mendiante qui laisse les enfants pour aller faire des cours de maison donc il y a de l'avenir dedans.

 

A vous entendre c'est que tout baigne sous la rupture. Mais aujourd'hui le marché et le Smig des travailleurs, on constate que tout devient cher alors que le Smig n'augmente pas c'est un contraste et ça porte à croire que le gouvernement ne se préoccupe pas du bien-être des travailleurs. Quel est votre avis ?

Le gouvernement du président Talon, est un gouvernement essentiellement réformiste. Aujourd'hui, le Smig est peut être à 40.000F et de façon progressive, des études sont entrain d'être menées pour que le fonctionnaire qui commence, par ce Smig, se sent à l'aise. Aujourd'hui, à part les agents de sécurité et les chauffeurs qui sont au Smig, je ne crois pas que les autres fonctionnaires ne sont mieux payés. Je prends par exemple mon cas, j'ai engagé un chauffeur qui n'a même pas son Bepc, il a seulement son permis de conduire mais moi Jean Baptiste, je lui paie 80.000F en fonction de ce qu'il fait. Et toute les fois où je dois me déplacer et que je dois me restaurer, je pense à lui aussi. Les fonctionnaires qui gèrent aussi ces personnels-là peuvent aussi en faire autant. Donc pour cette question de relèvement de Smig, le gouvernement travaille sur ça. Mais il y a beaucoup de priorité dans ce pays. Par exemple lorsque vous avez de l'eau partout, de l'électricité partout les prix de ces besoins vitaux dans un proche avenir vont baisser. En baissant ces prix, c'est que le marché permet à ceux qui sont au Smig de vivre aussi. Vous parlez du Smig mais il faut parler aussi du fonctionnaire moyen. Aujourd'hui le fonctionnaire moyen travaille et se gère autrement que par le passé il n'y a plus de l'argent à distiller à l'emporte quelle pièce. Aujourd'hui chacun est reformaté. La vie que chacun menait avant, aujourd'hui ce n'est plus ça. La vie que je menais où chaque weekend quand j'étais de l'autre côté, aujourd'hui j'ai réduit ça.

 

 La loi sur l'embauche où, désormais, c'est des contrats de 6 mois avec possibilité de remerciement sans dédommagement, le sevrage et tout le reste est ce que c'est toujours le social qui amène le gouvernement à faire tout ça?

Ça fait partir des reformes et cette loi a été votée à l'Assemblée Nationale par les députés représentant du peuple. Je dirai plutôt que cette loi permet à l'employé d'être plus productif désormais parce que lorsque tu as cette épée de Damoclès sur ta tête, tu as tendance à impacter ton employeur, à faire le travail comme il se doit. Il y a beaucoup de fonctionnaires dans nos administrations, ils viennent pour la forme et sont là à ne rien faire. Cette réforme permettra à chacun de se reformater et de commencer par servir notre Nation. Moi, je dis c'est une opportunité pour les privés. Et le patron qui a déjà un employé qui a acquis une certaine expérience avec lui, je ne pense pas que cet employeur va laisser son employé pétri d'expériences pour aller recruter un autre. Laissons le temps au temps et nous verrons.

 

Pour cette loi votée, certains disent qu'il y a une intention derrière, une vision c'est-à-dire suspendre certaines structures étatiques à but spécial ?

Bon. Je vais vous répondre par un autre exemple. De 2006 à 2016, vous avez vu l'administration a été remplie par du personnel. Qu'est-ce que nous avons gagné ? Est-ce que comparativement à ce qui se fait aujourd'hui, nous avons gagné en infrastructure, qu'est ce qui a changé ? Mais lorsque cette loi intervient et que si tu es paresseux, tu dégages ou si tu es recruté de manière pas trop catholique, tu te dégages également pour permettre à l'administration d'être compétitive. L'administration aujourd'hui est une administration dynamique même si ce n'est pas encore à 100%. Dynamique en ce sens que déjà depuis votre maison en ligne vous pouvez avoir votre casier judiciaire, payer vos impôts. Tout ça, ce sont des évolutions à l'actif du gouvernement Talon. Avec ça on a plus besoin de beaucoup de personnel pour travailler et honnêtement parlant, ça va fait mal pour celui qui a mis dans sa tête là, qu'il va travailler pour l'Etat. Mais... c'est quelqu'un qui a dit si vous voulez être pauvre, devenez fonctionnaire auquel cas, créer quelques chose.

 

Pour gérer les conséquences néfastes de la pandémie de Covid-19, le gouvernement a mis en place des fonds pour soutenir les artisans. Mais il a été constaté que certains artisans bien en étant enregistré n'ont reçu à ce jour aucun fonds qu'en est-il réellement?

Les fonds qui sont mis en place pour dédommager les artisans et autres. Je crois que le programme là n'est pas fini. Donc, s’il y a un artisan qui n'est pas encore satisfait, nous sommes encore dedans c'est encore frais. Ce n'est pas du passé.

 

Toujours sur le volet social, le gouvernement à mis sur pied un programme qui va recruter 2000 jeunes chaque année sur une durée de 4 ans. C'est le PSIE et il sera injecté des milliards dans ce projet. Pensez-vous que c'est une bonne chose alors qu'on peut prendre ces fonds pour créer des emplois qui vont impacter le plus grand nombre?

Pour ce projet du PSIE, je crois que nous devons applaudir. Si on peut recruter 2000 jeunes de différents secteurs à commencer par les secteurs techniques et qu'on peut les embaucher dans les entreprises privées pour stimuler la productivité dans ces entreprises-là, je crois que c'est bien. Lorsque leurs contrats vont finir et qu'ils auront été bons dans la société, elle est obligée de les retenir. C'est comme ce qu'on faisait dans le passé par le biais de l'ANPE où elle envoie des gens dans des entreprises privées comme publiques où les gens font 06 mois ou 01 an renouvelable et acquièrent une expérience parce que lorsque tu fais ton CV on dit expériences professionnelles et si tu n'as pas une expérience professionnelle, on ne te recrute pas. Il faut que ça commence un jour et pour que ça commence un jour, il faut que l'Etat donne la chance à tout le monde pour que ça puisse commencer. Je vous assure quand moi j'ai vu le programme j'ai applaudi et je crois les entretiens ont commencé déjà.

 

Il y a aujourd'hui l'augmentation du prix de l'électricité et de l'eau avec une morosité économique remarquable vous qui être proche du Chef de l'Etat est ce toujours le social ?

Nous sommes dans un cheminement. Aujourd'hui, beaucoup d'installations électriques se font et beaucoup de châteaux d'eaux se construisent. J'ai dit la souffrance avant le miel. Il y a des sacrifices que nous devons faire. Lorsque tout sera fait je crois que les prix de ces besoins vitaux vont diminuer de façon drastique. Je vais vous dire ceci pendant la période de confinement, l'augmentation des prix de l'eau et de l'électricité avait déjà été annoncée par ces concessionnaires mais le gouvernement a maintenu les anciens prix. Le gouvernement a injecté de l'argent pour que les prix appliqués au Kilowatt ou bien au mètre cube de l'eau n'augmentent pas pendant une période donnée donc ça c'est encore en cours.

 

Revenons à la question du Smig où dans les entreprises privées certains travailleurs sont payés en dessous du Smig même des gens qui ont le Baccalauréat sont à moins de 30000F comme salaire pourquoi le gouvernement ne tape pas du poing sur la table?

Quelqu'un qui a le Bac, qui estime qu'il est à moins de 30000F et il est encore là, vous m'excusez cette personne est bête. Moi en 1990, je venais d'avoir fraichement mon Bac technique. Donc, j'étais prêt à l'emploi. J'ai trouvé un travail où on m'a nommé Chef de chantier. J'ai signé un contrat de 40.000F à la fin du mois l'employeur me donne 22.000F. J'ai dit mais toi et moi on n’a pas dit ça et il me dit mais si tu ne veux pas il faut laisser mais les jours qui a suivi j'ai laissé son affaire et j'ai cherché ailleurs. Là où j'ai cherché là, j'ai trouvé 85000F. Je dois continuer mes études c'était des jobs que je faisais. J'ai continué mes études et j'ai occupé des postes de responsabilités avant de créer ma propre structure et après j'ai travaillé dans des grandes agences de maitrise d'ouvrage délégué.

A quand la reconstruction de la voie Akassato-Bohicon puisque là aussi c'est le social ?

Aujourd'hui la voie n'est pas dégradée. Elle est bonne. La seule chose, elle n'est pas en double voie après Akassato. Peut-être, cet état de la voie bloque la circulation. Le gouvernement est entrain de travailler;  mais dans un avenir proche, pour aller à Bohicon, vous n'allez plus besoin d'emprunter cette voie. Mais la voie de décongestionnement sera réalisée par exemple si vous arrivez à Akassato, il y a une voie qui va vers Zinvié et qui reçoit sur le goudron principal de Zè et ce projet devrais aller même jusqu'à Allada tout ça c'est dans un programme nous venons de faire 4 ans. Double voie entre Glo et Bohicon ça viendra. Pour le moment il y a d'autres infrastructures routières qui sont entrain d'être réalisées pour le bonheur de la population

 

Restons toujours dans le domaine des infrastructures. A quand la construction d'un nouveau pont à Porto-Novo ?

C'est une très belle question. Parce que c'est un projet qui existe et qui est en étude aujourd'hui. Les études sont très avancées. Et pour ce projet-là, la route va quitter d'abord Calavi-Kpota, la voie de contournement Cotonou nord et qui arrive à Sème carrefour, de Sèmè carrefour, la voie sera doublée pour atterrir à un nouveau pont. Et pour recueillir la fluidité de la circulation, à ce niveau, il y a la voie quand vous arrivez à l'hôtel beau rivage, il y a la voie Djassin jusqu'au carrefour cinquantenaire qui a démarré. Donc les choses vont s'enchevêtrer. Le pont de Porto sera reconstruit pas au même endroit mais écarté un peu. Le pont sera réalisé. In’challah, c'est déjà programmé et il y a déjà de grosses entreprises qui se positionnent pour réaliser ça. Mais il faut que les études finissent d'abord et que le coût soit rentable pour la population. 

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Lors de votre intervention sur une chaine de télévision de la place ces derniers jours, vous avez exprimé votre insatisfaction des résultats obtenus par votre formation politique qu'est le BR aux dernières élections à propos. Comment se porte le BR aujourd'hui au plan politique?

J'ai commencé la politique il y a longtemps, j'avais même un parti politique régulièrement enregistré quand on avait créé Bénin en Route j'avais invité mes amis pour qu'ils puissent m'accompagner et ça a été une réussite parfaite. Il s'est fait que étant partisan du Chef de l'Etat, c'est lui qui a la ligne, la directive. Il a souhaité qu'autour de lui, qu'il y ait un seul parti, mais après, à cause des individus, on a scindé le parti en deux d’où le Bloc Républicain et l'Union Progressiste. Pour aboutir aux réformes du système partisan, le Chef de l'Etat a été le propulseur de ces deux partis. C'est un cadeau qu'il a donné à la classe politique. Le Chef de l'Etat n'appartient à aucun parti.

Pourquoi le Chef de l'Etat n'a pas renforcé par exemple FCBE qui est de l'opposition et l'USL par exemple?

On n'a demandé à chacun de se conformer aux nouvelles lois. Le BR par exemple s'est conformé aux nouvelles lois et je crois j'étais parmi les membres créateurs et j'en sais beaucoup de choses par rapport aux tracasseries du Ministère de l'intérieur. Le BR se porte pas mal lorsque vous avez une entreprise du genre qui regroupe des personnes venues de divers horizons, des gens qui ne se parlaient pas, des gens qui n'avaient pas les mêmes visions idéologiques et que vous les mettez ensemble, le vivre ensemble n'est pas chose aisée. Même lorsque vous prenez une femme que vous faites le mariage, c'est au fil des ans qu'on se comprend. Donc nous sommes encore à cette étape et moi en ma qualité d'acteur politique averti, avec des années d'expériences politiques, pour avoir participé à créer cela, je ne peux pas laisser le parti aller dans le décor. C'est pourquoi, je dénonce certaines choses qui ne sont pas bonnes et j'assure, beaucoup de choses depuis sous peu sont entrain d'être revues. Un parti politique normal se repose sur ses responsables politiques. Je suppose que nous sommes un parti politique ici, vous êtes le Président du parti, nous nous sommes les différents responsables et il y a des militants. Vous seul vous ne pouvez pas vous présentez dans toutes les circonscriptions électorales. Il y a des gens que vous allez positionnez en tenant compte de leur popularité. Il se fait que vous vous n'êtes pas élus, un de vos militants est élu cela ne peut pas donner droit à ce militant de devenir chef du parti. Même si parmi vous, on ne te nomme pas ministre et qu'on nomme un de tes militants, il ne va pas prendre ça comme argument pour devenir chef du parti. C'est ça le système partisan est venu corriger. Comme nous avons nos habitudes, nous avons la peau dure par rapport au changement de comportement, les choses qu'on a reprochées aux partis individus dans le passé, refont surface et nous nous sommes là pour crier pour dire de respecter les textes d'abord. Lorsque vous êtes dans ce système partisan et que, tout est réglé, le financement de l'Etat est réglé, vous n'avez même pas besoin, en tant que président du parti ou en tant que responsable du parti, vous serez payé à la fin du mois, c'est cela le fonctionnement d'un parti vrai. Je discute d'égale à égale avec le Président Abdoulaye Bio Tchané  comme je vous l'ai dit je ne suis pas un petit parmi eux. Si je remarque quelque chose qui ne va pas, avec tout le respect que je lui dois, je l'appelle et il me donne rendez-vous, on discute car, je suis l'un des concepteurs des textes du parti. Donc je ne peux pas participer à la création de quelque chose et voir que cela va en dérive et laisser. Et je crois que mes observations sont entrain d'être prises en compte. Sérieusement, le Bloc Républicain, en réalité est le plus grand parti au Bénin, allez dire ça au marché. Mais il se fait que quand on fait un mauvais positionnement, quand on aiguillonne pas bien les choses, le parti peut perdre à des endroits donnés avec les séminaires que nous avons faits et les réunions des membres du bureau politique que nous avions faites nous sommes entrain de recadrer les choses. On remet le parti vraiment sur les rails, afin que ce parti prenne véritablement son hégémonie sur l'échiquier politique du Bénin.

Toujours dans l'émission vous avez affirmé: ''On peut pas être fier dans un ensemble où il y a échec'' De quoi faites-vous allusion?

En créant le parti, des personnes comme moi, on pensait être toujours le n°1 des partis et je rappelle les amis d'en face je veux nommer l'Union progressiste. Ils avaient peur de nous. Mais on va à une première élection, on est arrivé deuxième et une seconde élection on est toujours 2ème, on ne peut donc être fier avec ces résultats. Moi dans ma vie, je pense être toujours à la tête et non la queue.

 

Mais n’est-il pas mieux de régler les problèmes dont vous avez évoqués à l'interne qu'au lieu de les étaler en public sur une chaine de télévision par exemple?

J'ai dit pour qu'un parti puisse gagner, il y a des pré-requis et vous ne pouvez pas être dans un parti politique où vous avez des ministres et au lieu que ces ministres travaillent à l'émergence des cadres du parti, le ministre envoie chercher ses parents, ses amis vous êtes d'accord ? C'est ça que vous voulez ? Il faut dire non et c'est ce que le président Talon a voulu éviter en mettant tout le monde dans un ensemble pour que lorsque vous gagnez les élections, vous avez des ministres, vous avez des députés, les récompenses soient partagées par tous. Si ce n'est pas le cas, il y a des gens qui vont se lever pour dire non ne faites pas ça parce que, vous n'êtes pas propriétaires de ce parti vous n'avez rien donné pour mériter le poste que vous avez là. Donc à partir de cet instant là, vous cherchez des profils qui sont à l'interne. Imaginons que nous sommes dans un parti politique où on se côtoie régulièrement, je sais que toi, tu as tel profil, l'autre à tel profil, subitement je suis nommé ministre je vous laisse et je vais chercher des parents, je vais chercher mes amis, je vais chercher mes beaux-parents pour les mettre à des postes de responsabilités. Ce que nous avons dénoncé hier. C'est pourquoi, chacun créait son parti. Quand vous prenez un parti, il y a des gens qui viennent le premier jour où on crée le parti, il y a beaucoup de monde par la suite on nomme quelqu'un, il s'en va chercher d'autres mais il y a défection dans ces partis-là. L'autre va aller créer son propre parti c'est pour éviter ces choses qu'on a dit mettons-nous ensemble dans une vision donnée. La vision du bloc Républicain, c'est la vision libérale notre idéologie c'est le libéralisme. Donc on ne peut pas être dans cette vision et aller aux élections gagner des avantages, et faire profiter ces avantages aux parents du ministre ou bien le député s'en va clandestinement négocier avec un ministre pour placer les siens. On a dit non. On a dit que tous les cadres A1 de ce parti fournissent des dossiers pour qu'on ait une base de données de dossiers de cadres. Et Lorsqu'on voudra nommer, on regarde dans cette base pour choisir les profils qui correspondent au poste demandé. Là vous travaillez vous êtes libre on sait que c'est le Bloc Républicain qui a géré.

 

Ce n'est pas parce que le président Hounguè n'a pas été positionné pour les élections législatives et municipales qu'il a aujourd'hui cette réaction ?

Non pas du tout. Ce qui s'est passé est au-delà de nos compréhensions. Et j'ai compris et j'ai abdiqué. Sinon, autour de mon ex parti "Bénin en Route" fondu dans le Bloc Républicain, nous avons beaucoup de députés à l'Assemblée Nationale. Mes deux Vice-présidents sont à l'Assemblée, mon Secrétaire général est à l'Assemblée. Donc imaginez le reste peut être que si je suis positionné ça va faire ce qu'on appelle la razzia au sein du bloc Républicain.

 

Les suscitations tous azimuts de la candidature du Chef de l'Etat Patrice Talon, des mouvements se créent et le Fâ de même que les têtes couronnées demandent le second mandat du Chef de l'Etat. Quelle est votre lecture ?

 

Je prends par exemple, les mouvements qui se créent partout, les auteurs de ces mouvements sont des membres des partis politiques donc  ce ne sont pas des gens qui sont venus d'ailleurs. Quand vous faites la somme de ces mouvements qui se créent partout là, mais c'est les mêmes militants qui ont voté pour les élections législatives et municipales qui sont là. Il n'y a pas encore de la valeur ajoutée en thème de militants. Mais pourquoi ces gens étant dans un parti sérieux sortent en prenant des initiatives parallèles ? Qui sortent carrément du cadre réglementaire de leur parti ? C’est parce que quelque part, il y a des frustrations. Eux-mêmes, ils ont pris leur initiative pour que le candidat qu'ils vont susciter, si ce candidat gagne, il prendra soin d'eux au lieu qu'on s'adresse au parti. Ce sont ces dysfonctionnements que le système partisan est venu régler mais malheureusement, ce n'est pas encore totalement la réalité. Et c'est le problème que nous vivons aujourd'hui, normalement avec l'existence des partis comme BR, UP et autres là on pouvait plus assister à ces genres de choses.

Pour le Fâ qui suscite la candidature du Chef de l'Etat, moi je suis chrétien je ne connais pas les pratiques du Fâ. Mais je sais que dans mon cœur, le président actuel a fait beaucoup de bonnes choses et il y a encore beaucoup de choses qui continuent d'être faites sous sa gouvernance et en 08 mois on ne peut pas terminer ce qui reste à partir de ce moment-là, le chef de l'Etat n'a donc pas le droit patriotique d'abandonner le travail, il faut qu'il aille jusqu'au bout pour que tous les chantiers qui sont engagés aillent à leur fin avant qu'il lâche. Pour moi on n’a pas besoin de susciter la candidature du Chef de l'Etat parce que les réalisations parlent d'elles même et à partir de ce moment-là, même l'opposition devrait même dire attention, nous n'avons jamais vu ça, il y a peut-être des mises au point, des réglages à faire dans certains domaines mais ce qui ce fait là, ça frappe à l'œil, accordons lui encore un mandat et ça sera chose faite. Le Fâ et autres là, je ne suis pas de ce côté mais moi je suis chrétien, j'analyse que, ce qu'il a fait il faut qu'il continue parce que s'il laisse ça comme ça, on ne sait pas comment le pays sera.

 

Mais si ce qui se fait ne vient pas du gouvernement lui-même, on pouvait déjà arrêter ces mouvements de suscitation d'un second mandat du Chef de l'Etat. Est-ce  que ce n'est pas parce que le Chef de l'Etat avait dit qu'à la fin de son mandat, que le peuple va le porter en triomphe que ces mouvements se créent ?

Bon moi je laisse de côté ces mouvements, parce que je ne suis pas sûr que le Chef de l'Etat soit impliqué dans ça parce qu'il ne peut pas prôner quelque chose et applaudir son contraire. Je crois que ce que nous devons faire par contre, c'est que au sein de nos partis, nous devons avoir la discipline et respecter les textes du parti. Nul ne vient en politique pour les beaux yeux de quelqu'un et personne n'est venu à Cotonou ici pour regarder la mer et lorsque vous avez une promotion c'est d'abord autour de vous vous avez une satisfaction morale. Si ça commence par tomber au sein des militants, je crois que ces mouvements vont s'éteindre d'eux même. Le chef de l'Etat sera porté en triomphe, ça là vous et moi en 2016 où on s'est vu le pays n'avait connu cette transformation pour ceux qui vont vers Natitingou, depuis 1960 là, Natitingou n'a jamais été assaini ni urbanisé de la sorte. Ce qui se fait à Natitingou c'est grand je vous dis; ce ne sont pas des pavées mais des routes goudronnées.

Quand on prend le BR et l'UP, vous avez été aux élections législatives sans adversaires. Si aujourd'hui, le Chef de l'Etat se porte candidat est-ce à dire que le Bloc républicain et l'Union progressiste, vous serez aux élections présidentielle sans  adversaire?

Cette question elle est délicate c'est une question piège que seuls les législateurs vont régler mais pour le moment la question n'est pas encore arrivée au bureau politique du BR, pour qu'on en discute. Moi personnellement, je pense que pour ces élections, j'aurai un candidat à soutenir et je travaille pour que ce candidat gagne les élections. Et pour moi, le candidat idéal pour 2021 c'est bien Patrice Talon j'étais parmi ceux qui ont risqué leur vie au départ.

 

Et s’il arriverait que votre parti le BR donne autre directive que la vôtre ?

On avisera…

 

Est-ce à dire que vous confirmez la rumeur qui dit que Patrice Talon sera candidat sur la liste BR en 2021?

Oui Patrice Talon de part sa profession est un homme libéral, le Bloc Républicain c'est un parti libéral aussi donc ce parti peut décider de le porter comme candidat.

Quelle lecture faites-vous du silence du Chef de l'Etat par rapport à tous ces appels suscitant sa candidature?

C'est vous qui voyez le silence de Patrice Talon s'il doit réagir, ce n'est pas publiquement. Est-ce que vous vous ne savez pas qu'il aurait invité les responsables des partis politiques pour leur dire de discipliner leurs troupes, je n'en sais rien. Ce qui est sûr, ces questions vont être discutées sous peu. Mais ce n'est pas mauvais de susciter la candidature de quelqu'un, c'est l'animation de la vie politique.

 

Si entre temps, le Chef de l'Etat accepte les suscitations et revenait ce ne sera pas un non respect de la parole donnée d'autant plus qu'il a dit à la face du monde lors de son investiture le 06 avril 2016, qu'il fera un mandat unique ? Où seront l'éthique et la morale en ce moment?

Moi, je pense que si vous avez un mari, et que le mari vous dit, nous aurons deux enfants, et vous même vous acceptez peut-être que vous acceptez comme ça. Et que pour d'une raison ou d'une autre le troisième enfant arrive vous allez refuser ? C'est lui Patrice Talon qui a dit qu'il fera de son mandat un mandat unique. Est ce que le Président est allé seul voté pour être élu ? C'est le peuple qui a voté pour qu'il soit là. Alors, c'est le peuple qui décide. Dans toute démocratie, c'est le peuple qui décide. Si le peuple décide, il ne peut pas s'écarter de la volonté populaire. Notre constitution ne fait pas obligation à quelqu'un de faire un seul mandat et partir. D'abord, est-ce que ce n'est pas violer notre constitution, Notre constitution n'a pas prescrit un seul mandat. 

                                 



Propos recueillis par la Rédaction
 
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