chrétienne selon laquelle la Vierge Marie, mère de Jésus, est entrée directement dans la gloire de Dieu, autrement dit « montée au ciel », au terme de sa vie terrestre. A cette occasion, ils ont renouvelé leur foi à la Vierge Marie.
"/> chrétienne selon laquelle la Vierge Marie, mère de Jésus, est entrée directement dans la gloire de Dieu, autrement dit « montée au ciel », au terme de sa vie terrestre. A cette occasion, ils ont renouvelé leur foi à la Vierge Marie. "/> chrétienne selon laquelle la Vierge Marie, mère de Jésus, est entrée directement dans la gloire de Dieu, autrement dit « montée au ciel », au terme de sa vie terrestre. A cette occasion, ils ont renouvelé leur foi à la Vierge Marie. ">Les fidèles catholiques du Bénin ce dimanche 15 août 2021. Ils ont célébré L’Assomption qui est la croyance chrétienne selon laquelle la Vierge Marie, mère de Jésus, est entrée directement dans la gloire de Dieu, autrement dit « montée au ciel », au terme de sa vie terrestre. A cette occasion, ils ont renouvelé leur foi à la Vierge Marie.
Dénuée de fondement biblique mais conforme à une tradition très ancienne des Églises d’Orient comme d’Occident, cette croyance est une fête liturgique depuis le viiie siècle. Dans l’Église catholique, l’Assomption est célébrée liturgiquement le 15 août et s’accompagne fréquemment de processions. Pour les confessions luthérienne et anglicane, le 15 août est resté la principale fête mariale, mais sans référence à l'Assomption. La date du 15 août serait celle de la consécration à Jérusalem de la première église dédiée à Marie. Avant d'être un dogme, l'Assomption de Marie était une croyance reposant sur la tradition patristique et non sur des bases scripturaires reconnues aux premiers temps de l'Église. En effet, aucun texte du Nouveau Testament n'évoque la fin de Marie, et ce sont des textes apocryphes et des légendes qui ont comblé ce vide1.
Au ive siècle, Éphrem le Syrien émet l'idée que le corps de Marie serait resté intact après sa mort, c'est-à-dire non atteint par la corruption de la mort. Épiphane de Salamine envisage plusieurs hypothèses sur ce qu'il est advenu de Marie à la fin de sa vie. Il conclut qu'on ne peut pas se prononcer mais pense que d'autres en savent peut-être davantage. Comme une tradition écrite existe dès le ve siècle, elle remonte vraisemblablement au ive siècle. En Occident, Grégoire de Tours est le premier à en faire mention, à la fin du vie siècle. Il s'appuie apparemment sur un corpus de textes apocryphes. appelé le Transitus Mariæ, généralement rattaché au ve siècle. Cet ensemble de textes est désigné par Gélase Ier en 495-496 comme étant « à ne pas retenir » car apocryphe, jugement qui porte sur cette compilation et non sur la croyance en elle-même. Selon cette tradition, Marie rencontre sur le mont des Oliviers un ange qui lui remet une palme de l'arbre de vie et lui annonce sa mort prochaine. Marie rentre chez elle et fait part de la nouvelle à son entourage. Miraculeusement, les apôtres reviennent des différents endroits où ils sont partis prêcher, afin de l'entourer. Jésus apparaît entouré d'anges pour recevoir l'âme de sa mère, qu'il confie à l'archange Michel. Les apôtres enterrent le corps au pied du mont des Oliviers. Quelques jours plus tard, Jésus apparaît de nouveau et emporte le corps au paradis, où l'âme et le corps de Marie sont réunis.
En Orient, Jean Damascène rapporte la tradition de l'Église de Jérusalem à ce sujet : selon lui, Juvénal, évêque de Jérusalem, se voit demander lors du concile de Chalcédoine le corps de Marie par le couple impérial, Marcien et Pulchérie. Juvénal répond que Marie est morte entourée de tous les apôtres, sauf Thomas, qui est en retard. À son arrivée, quelques jours plus tard, Thomas demande à voir la tombe, mais celle-ci se révèle vide ; les apôtres en déduisent alors qu'elle a été emportée au ciel5.
Une autre tradition rapporte que l'Assomption a lieu à Éphèse, dans la maison connue aujourd'hui comme la « maison de la Vierge Marie », accompagnée de l'apôtre Jean, à qui le Christ, sur la croix, avait confié Marie. La première allusion ne date que de la fin du ixe siècle, dans un manuscrit syriaque. Les seules autres sources pré-modernes sont trois auteurs syriaques des xiie et xiiie siècles7
Au Bénin, ils étaient nombreux les fidèles catholiques à prendre d’assaut les églises afin de renouveler leur foi à Dieu tout-puissant en cette occasion de la fête de l'Assomption. Au cours des différentes homélies, les prêtres ont rappelé à leurs fidèles. La fête est introduite officiellement en Occident sous l'influence du pape Théodore au viie siècle et prend le nom d'Assomption à partir du siècle suivant. Selon leurs propos, la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception entraîne de nombreuses pétitions à Rome pour que soit officiellement défini le dogme de l’Assomption. Outre cela, ils ont fait savoir que la constitution Munificentissimus Deus officialise en quelque sorte la fête mariale qui existe depuis quatorze siècles en proclamant que l'Assomption doit être désormais considérée comme un dogme de foi divinement révélé par Dieu. Marie, ayant été préservée du péché originel et n'ayant commis aucun péché personnel, a été élevée à la gloire du ciel, après la fin de sa vie terrestre, en corps et en âme.
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