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Commune Adjarra/ Sabotage des réformes de la bonne gouvernance
La mafia de faux frais crée par le Cogef en action
Bureau


Le complexe scolaire privé’’ le Mérite’’ a servi de cadre ce dimanche 10 octobre 2021 pour un point de presse. Une sortie médiatique au cours de laquelle monsieur Amoussa Wassi, le conférencier principal n’a pas manqué d’attirer l’attention des autorités de la commune d’Adjarra sur l’existence d’une mafia d’escroquerie parmi les membres d’un comité connu sous le nom Cogef, installé par l’édile de cette commune Germain Wanvoègbè pour connaitre des cas de vol de parcelle. Ce  réseau d’escroquerie plombe les multiples efforts du régime de la rupture dans le domaine de la bonne gouvernance .De l’exposé des faits présenté par  le conférencier, sa démarche fait suite à une série de tentatives infructueuses à l’adresse des autorités communales d’Adjarra pour faire la lumière sur le vol de sa  parcelle d’une superficie de 720m2 et Etat des lieux 2261. De  cette affaire qui date du mandat du maire Edmond Zinsou. Il ressort des déclarations de ce dernier, que les faux frais sont toujours monnaie courante dans la commune d’Adjarra à malgré l’arsenal de lutte contre la corruption au Bénin. Preuve que l’actuelle équipe  de la commune d’Adjarra dirigée par le maire Germain Wanvoègbè ne contrôle non seulement rien, mais également n’est pas encore  prête à jouer sa partition par rapport à la bonne gouvernance prônée par l’homme du 6 avril 2016.

De la déclaration de presse faite par monsieur Amoussa Wassi, il ressort que la disparition mystérieuse et le vol de parcelles dans la commune d’Adjarra dans le département de l’Ouémé, est un dossier monstre, lequel a fait l’objet de la mise en place de plusieurs commissions sans succès depuis le renouveau démocratique du fait des considérations et accointances  politiques. Malgré cette donne, Amoussa Wassi n’a pas baissé les bras s’agissant des démarches et conduites légales pour avoir gain de cause parce qu’il a souffert à en croire sa déclaration pour acquérir la parcelle en question dans les années 1999. C’est ce qui justifie ses premières démarches qui remontent au 26 septembre 2008, à l’adresse   du maire Edmond Zinsou qui a affecté à l’époque le dossier à son premier adjoint Pierre Vignanvodé sans oublier ses rapprochements avant cette saisine avec le doyen Sokènou Djèbou à l’époque chef d’arrondissement. Ce dernier  avait instruit son secrétaire Monnou Patrice  pour suivre le dossier. Selon les propos de Moussa Wassi , il lui avait été demandé de constituer un dossier et le versement d’une somme de quarante six mille francs CFA comme frais d’étude. Ce qui a été fait sans résultat positif. C’est pourquoi à l’avènement du maire Saka Yaya en 2O10, il a relancé la plainte avec des formalités nouvelles qui l’ont rattrapé. Rien n’a bougé au regard des explications données par Amoussa Wassi sauf que le dossier  avait été affecté au cabinet Bakou.

Apaisé et rassuré par les autorités communales depuis Edmond Zinsou jusqu’à Germains Wanvoègbè, il a relâché un peu dans ses conduites  et démarches de pression pour avoir satisfaction. Malheureusement selon ses propos, il a constaté que rien n’avance à l’exception que chaque jour, les dénonciations de scandales domaniaux s’observent.  Ce qui l’a poussé à saisir le 16 Aout 2021 l’actuel maire, Germain Wanvoègbè qui a mis en place dès sa prise de fonction, une commission pour en savoir de mieux sur les affaires domaniales qui souillent l’image de sa commune.   C’est ainsi que son dossier a été affecté à ladite commission qui l’a contacté par le numéro 97796628 le 06 Octobre dernier.

Amoussa Wassi s’est donc présenté le lendemain profondément déçu par le comportement de certaines autorités et de certains collaborateurs dans la logique de lui soutirer  de l’argent sans traçabilité. Sa détermination de payer contre reçu et la résistance observée surtout le refus de lui fournir  des explications crédibles qui motivent cette collecte de vingt mille francs CFA, justifient cette action médiatique pour alerter l’opinion sans oublier les autorités béninoises  et apporter à la lumière du président de la république Patrice Talon qu’il demeure  seul dans sa logique axée sur la meilleure gouvernance et la gestion transparente des ressources  publiques. 

Retour sur les  propos liminaires du conférencier

« Je suis confronté à une situation de vol de parcelle. Une parcelle que j’ai achetée depuis 1999. Donc bientôt 23ans.une parcelle qu’o, devait recaser. Toutes démarches menées pour obtenir gain de cause ont été vaines. Dans un premier temps, le dossier a été déposé à l’arrondissement de Honvié puisque c’est là où on déposait ça à l’époque et on nous programmait. Chose curieuse, pendant plus d’un an après le dépôt du dossier, je n’ai pas été programmé. Cette situation m’a amené à se porter à nouveau vers les services de la mairie pour comprendre pourquoi je n’ai pas été programmé.

Le chef d’arrondissement d’alors,  papa Sokenou Djèbou ne sachant pas lire, c’est  son secrétaire Monnou Patrice connu sous le pseudonyme ‘’la paix’’, qui gérait pratiquement tout. C’est lui qui avait la main et faisait tout dans cet arrondissement. C’est lui qui m’a reçu et à cette occasion me demandait si j’avais déposé de dossier. Et j’ai répondu par l’affirmatif que j’avais effectivement déposé dossier.  C’est suite à ma réponse qu’il m’a demandé de rentrer, le temps qu’il fouille les archives et qu’il me revienne. Donc pendant sept mois, je faisais la navette sur l’arrondissement espérant une suite. Ce que je n’obtiendrai pas. Il a fallu que je confonde le sieur Monnou Patrice avec le reçu de dépôt qu’il m’avait délivré pour qu’il se ravise et s’engage après sept mois d’attente  me trouver solution. Donc j’étais obligé de prendre encore patience pendant 2 ans.  Ne trouvant aucune solution à ma requête après 2ans de patience, j’ai du saisir le maire d’alors, monsieur Edmond Zinsou par écrit le 26 septembre 2008. Il a affecté le dossier à son premier adjoint au maire monsieur Pierre Vignanvodé qui m’a fait appel. Le même jour je me suis porté vers son bureau. Et sur les lieux, j’ai vu*u 0u le sieur monnou Patrice secrétaire à l’arrondissement de Honvié dans le bureau du premier adjoint au maire Vignanvodé,.  Après quelques minutes d’attente le temps que les deux échangent entre eux, j’ai été invité à rentrer dans le bureau. Une fois rentré, ils m’ont dit que ce n’est pas grave, que la situation sera réglée, de remettre les photocopies du dossier. C’est là que j’ai dit non puisque j’avais déjà remis une copie du dossier a monsieur Monnou. Ce que ce dernier a d’ailleurs reconnu mais a demandé de compléter les copies des  autres quittances et de revenir avec une somme de 46000F. Ainsi ma parcelle sera recasée. C’est là que je leur ai demandé que 46000f là est l’argent de quoi ? Puisque j’avais payé déjà tous  les frais qu’il faut pour le recasement. En fait c’est un arrangement entre l’adjoint au maire Vignanvodé et  le sieur Monnou. Ce qui m’a surpris c’est quand j’ai amené les autres papiers demandé, le sieur Monnou (la paix) a fait sortir une chemise dossier dans laquelle se trouve la photocopie que j’avais déposé deux ans plus tôt mais curieusement   multipliée en quatre exemplaires  et légalisée conformément à l’originale que j’avais déposé alors qu’on m’avait dit que l’originale n’est pas retrouvé. C’est là que j’ai demandé qu’on me permette de jeter un coup d’œil sur le document. Naïf il me l’a remis et c’est là je suis parti avec tout le dossier parce que je  n’ai plus foi à ce qu’ils me servaient. Si non comment expliquez-le fait que je retrouve encore avec eux, un dossier qu’ils m’ont dit ne plus être  à leur niveau photocopié et légalisé en quatre exemplaires?  Après le départ de cette équipe, j’ai à nouveau relancé le dossier à l’avènement de l’équipe du maire Gogan  Albert  et il j’ai été reçu le 09 septembre 2008. A cette occasion il m’a été demandé de produire les copies de tous les documents. ce que j’ai fait. Aussi, il m’a fait savoir que ce qu’il a hérité comme problèmes domaniaux est monstrueux. Mais qu’il allait gérer au mieux pourvu que justice soit rendue. Contre toute attente il sera surpris par la mort. En 2010, je réintroduis le dossier à l’arrivée du maire Yaya  Saka  Qui a son tour aussi m’a reçu. Même refrain. Ici il faut remarquer que dans ce dilatoire des autorités communales d’autre réformes m’ont rattrapées avec de nouvelles dépenses que j’ai du faire face. J’attendais au recasement pour faire la mutation de nom. Avec le maire Yaya le dossier a été monté et envoyé au cabinet Bakou. Mais entre temps j’ai constaté que quelqu’un a déjà été recasé et construit sur une partie de ma parcelle. Face à cela j’ai écrit sur le mur et invité ce dernier à passer à la mairie avec les preuves qui lui lui donnent droit de propriétaire. Jusqu’à l’heure où je vous parle personne ne s’est présenté et les travaux sont suspendus. Quelque temps après quelqu’un d’autre vient ériger une clôture sur la seconde portion. Je me suis à nouveau plaint à la mairie qui a diligenté une équipe sur les lieux. Et cette équipe a écrit sur le mur terrain litigieux arrêté les travaux. Curieusement depuis ce jour soit plus de 2 ans la personne n’a plus posé une seule brique. Et à la mairie on me dit que mon dossier ne souffre de rien d’attendre le recasement. Mes investigations parallèles au niveau du cabinet Bakou sur cette parcelle d’une superficie 720m2 et Etat des lieux 2261 ont révélé que la parcelle existe mais déjà construite. A l’avènement de l’actuelle équipe dirigée par le maire Germain Wanvoègbè, une fois saisi le maire pour que réparation soit faite. C’est alors qu’un numéro 97796628 m’a appelé de la marie pour m’inviter à passer le voir pour chercher la suite de ma requête adressée au maire. Mais en venant de se munir de 20000fcfa. Le 7 octobre 2021 soit le lendemain de l’appel je me suis rendu à la mairie et c’est une dame qui me reçoit. Elle sort une enveloppe comme quoi c’est la réponse du maire à ma requête mais que je dois verser une somme de 20000f avant de l’avoir. Grand a été mon étonnement face au montant à me réclamer. Aux dires de la dame ce montant sera versé au comité installé par le maire et qui a statué sur ma plainte. Mais c’est lorsque j’ai exigé la délivrance d’un reçu avant le versement des 20000f à me réclamer que le mercure va monter. Mon interlocuteur n’ira pas quatre chemins avant de me dire que les 20000f à verser ne donnent pas droit à un reçu. ‘’C’est sans reçu’’ m’a-t-elle ajouté. C’est là où je lui demandé de garder alors la réponse etv que je n’en veux plus. J’ai ajouté que la seule condition  pour que je verse les 20000f réclamés pour la réponse en question est la délivrance d’un reçu. Au cas où il n’y aura pas ce reçu je ne paierais pas. Devant moi la dame rangé la réponse et puis je suis parti. A ma sortie de ce bureau j’ai rencontré le premier adjoint au maire à qui j’ai narré ma mésaventure. Ce qu’il a fustigé sur place. Mais les recoupements ont révélé que c’est un comité dénommé Cogef mis en place par le maire Wanvoègbè qui s’adonne à cette forme d’escroquerie. C’est ce Cogef  présidé par le conseillé Gbétolansi qui a demandé le payement de ce montant sans reçu de paiement. C’est suite à cette information que j’ai rappelé le numéro qui m’avait invité à passer à la mairie pour prendre la réponse du maire à ma requête. Je veux parler du sieur Monnou Bernard.            Après l’avoir poliment saluer, je lui est rappel’ que suite à son appel m’invitant à passer à la mairie pour le retrait d’un courrier contre paiement d’une somme de 20000f je me suis porté vers son bureau. Malheureusement c’est une dame qui l’a reçu et après avoir sorti le document lui réclamait les 20000f, mais lui a clairement signifié que c’est sans délivrance de reçu de paiement. Ma préoccupation consiste à savoir si c’est le maire même qui a institué des versements de l’argent sans reçu ? A ma grande surprise, il me répond vous voulez comprendre quoi ?. Le temps de continuer, il rétorque : ne me fatigué pas, vous voulez comprendre quoi ? Puis il me coupe au nez. Voilà ce que vivent les usagers du comité Cogef installé pour connaitre des plaintes de leurs parcelles volées à Adjarra… »



Jean DOSSOU
 
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