L’Assemblée nationale, huitième législature a ouvert, jeudi 7 octobre dernier, les travaux de sa troisième session extraordinaire de l’année 2021. Au total, huit dossiers sont inscrits à l’ordre du jour de cette session dont les défis sont nombreux..
C’est parti depuis ce jeudi 7 octobre 2021, et ceux pour quinze jours soit deux semaines de travaux intense à l’Assemblée nationale. Les députés auront à examiner et voter huit dossiers pour le compte de cette troisième session extraordinaire demandée d’une part, par le président de la République, Patrice Talon et d’autre part par 48 députés. Entre autres points à étudier à cette occasion, on cite : le projet de loi portant modification de la loi n° 2003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et la reproduction ; le projet de loi portant Répression des infractions commises à raison du sexe et de protection de la femme en République du Bénin ; le projet de loi modifiant et complétant le code des personnes et de la famille ; : le projet de loi portant Code de l’administration territoriale en République du Bénin ;la proposition de résolution portant Code d’éthique et de déontologie des députés béninois et le remembrement du bureau de l’Assemblée nationale. Le projet de loi portant loi de finances rectificative 2021 et du projet de loi portant protection du patrimoine culturel national.
L’examen des six premiers dossiers a été demandé par le président de la République (quatre dossiers) ; et deux derniers ont été une initiative de 48 députés. Mais entre temps, cet ordre du jour s’est élargi pour passer de six à huit points. Un groupe de 62 députés a sollicité encore l’ouverture d’une session extraordinaire sur deux nouveaux dossiers.
Pour le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, le Parlement n’a plus matériellement le temps d’ouvrir une quatrième session après la troisième. Puisque l’ouverture des travaux de la seconde session ordinaire encore appelée session budgétaire est programmée pour le 26 octobre prochain. Or, les sessions extraordinaires durent quinze jours. Louis
Vlavonou a expliqué que le Parlement n’a autre choix que de joindre la dernière demande de convocation d’une nouvelle session extraordinaire à celles sollicitées à la fois par le président de la République et 48 députés.