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Cotonou/ 2è COLLOQUE INTERNATIONAL SUR L’ENERGIE DURABLE EN AFRIQUE
Monique Ouassa Kouaro dévoile les grands axes de la rencontre
Bureau


Suite aux recommandations de la première conférence internationale sur l’énergie durable en Afrique qui s’est tenue en Belgique au Palais de l’Académie Royale les 23 et 25 octobre 2017, se tient du 08 au 11 novembre 2021 à l’Infosec de Cotonou un colloque international sur l’énergie durable en Afrique. Au cours de cette rencontre internationale, la question de l’énergie durable en Afrique sera au cœur des échanges entre les experts internationaux venus des quatre coins du monde et bien entendu du Bénin notamment les membres de l’Académie Nationale des Sciences, Arts et Lettres du Bénin (l’ANSLAB). Pour présenter les grands axes de cette rencontre de Cotonou, et  informer le monde universitaire sur les enjeux  de cette rencontre internationale de Cotonou, le professeur Monique Ouassa Kouaro,  Doyenne de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales (Fashs) de l’Université d’Abomey-Calavi et membre du comité d’organisation, était dans les locaux de la Radio Tokpa, ce dimanche 31 octobre 2021

C’est à l’ancien Vice -Premier Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur et de la recherche Scientifique qu’était revenu l’honneur en sa qualité du Chargé de communication de l’Académie nationale des arts et lettres du Bénin de planter le décor. Le professeur Abiola dans son mot introductif félicitera de vive voix la nouvelle doyenne de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de l’Université d’Abomey-Calavi pour sa brillante désignation à la tête de l’une des plus grandes facultés de l’Université d’Abomey-Calavi avant de laisser entendre que la raison principale de l’invitée de la journaliste Sèna Léa Glago reste la présentation des grands axes de la conférence internationale sur l’énergie durable en Afrique qui se tient du 08 au 11 novembre 2021 à Cotonou.

Pour le professeur Abiola, l’académie est une association de ce qu’on peut appeler le regroupement des élites de ce pays. Pour être membre au départ de l’Académie, il faut être professeur titulaire.  « C’est donc au niveau de ces professeurs titulaires des différentes filières que nous avions choisi les 25, tous membres de cette académie qui l’anime »,  fera savoir l’ancien Vice-premier ministre.

Plus loin, le Professeur Abiola laissera entendre que l’Académie Nationale des Sciences, Arts et Lettres du Bénin (Ansalb) est sous le parrainage du Président de la République. ‘’Donc nous dépendons en réalité, administrativement de la Présidence de la République. Nous remercions d’ailleurs le Président de la République, pour tout ce qu’il fait, le Président Talon. Du point de vue administratif. L’ambition prochainement, c’est de porter le nombre de vingt-cinq (25) à cinquante (50). Au regard des nombreux chantiers que nous sommes en train de nourrir, il faut quand même un nombre un peu plus important. Ce n’est qu’après ce mot introductif du professeur Abiola que la nouvelle doyenne de la Fashs prendra la parole pour répondre aux questions de nos consœurs de radio Tokpa.

Enseignante Chercheur à l’Université d’Abomey-Calavi, Madame la doyenne de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales (Fashs) de l’Université d’Abomey-Calavi, Madame Monique Ouassa Kuaro a pris les rênes de cette faculté suite aux réformes du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique après un appel à candidature, puisque le choix a été opéré suite un parcours intellectuel, un examen de dossier.

Pour madame Monique Ouassa Kouaro,  la Faculté des Sciences Humaines et Sociales (Fashs) est née en 2016 après la scission de l’ancienne Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (Flash) qui était devenue trop grande pour la gestion. Donc pour permettre une gestion fluide, le ministère a bien voulu scinder la Faculté en deux. Ce qui a donné naissance à la Fashs. La Fashs est un ensemble de départements dont le département de Sociologie-Anthropologie dont elle est enseignante ; le département de Géographie et de l’Aménagement du Territoire ; le département d’Histoire et d’Archéologie ; le département de Philosophie ; le département des sciences de l’Education et de la Formation ; le département de  Psychologie clinique et de la psychologie des organisations et du travail. « Voici l’ensemble des départements qui forment la Fashs et sans oublier nos étudiants » a-t-elle ajouté. Pour la doyenne, peuvent être admises au département de Sociologie-Anthropologie, toutes personnes titulaires du Bac séries, D, C, A. Les étudiants qui sortent du département de la psychologie clinique et de la psychologie des organisations et du travail peuvent jouer le rôle du médiateur dans une institution de développement. Ils peuvent aussi appuyer dans les centres de santé. Ils peuvent aussi appuyer dans les hôpitaux. Quant au département de Philosophie, la mère des sciences, ici, on apprend à formater notre système de pensée; le développement, c’est d’abord une programmation mentale ; donc il faut pouvoir raisonner, il faut pouvoir argumenter…

La conférence sur l’énergie durable proprement dite

En sa qualité de membre du comité d’organisation du colloque sur l’énergie durable en Afrique, elle est revenue de long en large sur les différentes thématiques et bien entendu sur les attentes de cette conférence. Pour elle, la conférence sur l’énergie durable en Afrique fait suite à la première édition de la conférence internationale Sustainable Energy for Africa qui s’est tenue en Belgique au Palais de l’Académie Royale les 23 et 25 octobre 2017. Suite aux recommandations de cette première édition, il a été retenu que l’édition de suivi soit organisée en Afrique au Bénin à Cotonou. C’est donc dans ce cadre que la Conférence internationale sur l’énergie durable en Afrique se tiendra du 08 au 11 novembre 2021 à Cotonou.

Les objectifs de cette conférence

Parlant des objectifs de cette conférence de Cotonou, l’invité de Radio Tokpa a laissé entendre qu’il s’agit de regrouper les enseignants et les chercheurs du monde universitaire autour de la problématique de l’énergie durable en Afrique. A ce sujet, cette conférence est Co-organisée avec l’Académie Royale des Sciences Outre Mer de Bruxelles. Il n’y a pas que l’Académie nationale des sciences, arts et lettres du Bénin. De façon concrète, il est à signaler qu’au nombre des objectifs, il y a neuf thématiques qui seront développées pendant cette conférence. La première thématique va se dérouler autour de l’énergie solaire ; la deuxième, il y aura la biomasse ; la troisième, ce sera les mécanismes de financement innovants en Afrique. Ensuite suivront d’autres thématiques très intéressantes et qui ont pour noms : l’énergie nucléaire et les défis pour le développement du continent africain ; le développement des capacités institutionnelles locales et des ressources scientifiques comme réponses aux besoins de l’Afrique dans le secteur de l’énergie et les secteurs associés.

Les animateurs des différents ateliers et autres thématiques

Ces quatre jours de rencontre et d’échanges seront faits autour d’ateliers divers qui seront animés par les enseignants chercheurs, les professionnels de l’énergie, des industriels, des experts de la société civile et enfin des membres du Gouvernement dont le ministère de l’énergie qui enverra des cadres pour débattre de la politique énergétique du Bénin et des stratégies qu’il développe en matière de fournitures énergétiques. Du premier au quatrième jour, plusieurs thématiques seront développées.

« S’agissant des grandes thématiques qui seront abordées nous avons : l’accès à l’énergie et développement socio-économique. Le deuxième axe va être l’appropriation des technologies des énergies renouvelables aussi bien pilotables que non pilotables. Le troisième point va s’articuler autour des systèmes énergétiques sécurisés, économiques, compétitifs et compatibles avec le développement équilibré et inclusif du continent. La gestion des services énergétiques de manière inclusive et équilibrée en régions rurales et urbaines fera aussi l’objet des discussions. L’optimisation des services énergétiques des gros utilisateurs  et la chaîne d’approvisionnement en électricité pour les différents types de consommateurs feront aussi l’objet des échanges entre les experts invités à ce colloque. La recherche de l’innovation et l’éducation dans les secteurs à forte intensité énergétique retiendront par ailleurs l’attention des élites présentes à ce colloque important sur la question énergétique en Afrique. La question des matériaux et du développement durable et celle du renforcement des capacités de formation et de recherche pour répondre aux besoins énergétiques dans les secteurs de transport, de résidentiels, de l’industrie et des services feront l’objet des échanges au cours de cette rencontre de donne et de recevoir entre les experts internationaux sur les défis énergétiques de notre époque. Enfin l’approche pluridisciplinaire pour l’accès durable à l’énergie. » A révélé le professeur Ouassa Kouaro, memebre du comité d’organisation

Les communicateurs                     

Aux dires du professeur Monique Ouassa Kouaro, Doyenne de la Fashs et membre du comité d’organisation, les communications seront animées par les experts de l’Académie Royale des Sciences d’Outre Mer  de la Belgique et naturellement par les experts béninois et autres africains qui viennent notamment du Maroc. Au nombre des communicateurs, il faut signaler : le docteur Thierry d’Almeida, le Président de l’Académie Nationale des Arts et Lettres du Bénin, le Professeur Nazaire Padonou, le Professeur honoraire de l’Académie, le Professeur Norbert Nazaire Hounkponnou, le Professeur Maxime da Cruz, le Professeur Brice Sinsin, sans oublier Madame Raja Cheick Aby qui vient de l’académie Royale du Maroc. Quant à l’Académie Royale des Sciences d’Outre Mer de la Belgique, il faut signaler le Professeur  Bernard Mairy, le Professeur Marc Lobel, Philippe de Mayet pour ne citer que ceux-là.

Les attentes de la jeune génération

S’agissant des attentes, les chercheurs notamment les doctorants attentent beaucoup de cette rencontre de Cotonou. La contribution de l’énergie au développement durable occupe une place de choix. Faire le lien entre l’énergie et le climat pour l’avenir dans une perspective de durabilité. Donner l’occasion aux jeunes chercheurs de participer aux débats scientifiques et s’engager dans la question de l’énergie

Les conditions de participation

Pour prendre part à ce colloque international, il faut avoir été admis comme participant avant d’être retenu. Il y aura une participation hybride. En dehors de la participation présencielle et bien entendu à cause de la pandémie de la COVID-19, la participation par vidéo conférence. Pour l’essentiel, plusieurs résultats très bénéfiques sont attendus pour toutes les couches de la société notamment les enseignants-chercheurs, les doctorants, les femmes au regard du rôle prépondérant qu’elles jouent dans le bien-être de la famille à travers la fourniture d’énergie.  



Léonel EBO
 
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