. La République du Congo par l’entremise de sa Ministre chargée de la promotion de la femme, de l’intégration de la femme au développement, Ines Néfer Bertille Ingani est venue s’inspirer du modèle béninois en matière de l’autonomisation économique de la femme, de la microfinance, de la lutte contre la pauvreté et valorisation de la gent féminine. C’était dans le cadre de sa visite de travail de cinq avec une forte délégation d’une dizaine de cadres.
Les exploits du Bénin depuis l’arrivée au pouvoir du Président Patrice Talon en avril 2016, dans le domaine de la protection et promotion de la gent féminine inspirent la République du Congo. Autrement, le travail de fond qu’il fait pour l’autonomisation économique et la protection des droits de la femme font échos dans des pays de la sous-région et en Afrique. C’est fort de cela que le Congo à travers sa ministre en charge de la promotion de la femme est venue au Bénin s’en inspirer pour mieux peaufiner son mécanisme en gestation pour la protection et l’intégration de la femme au développement. Son témoignage au terme de son séjour est édifiant et motivant. «Les initiatives prises au Bénin sont exemplaires. C’est tout ce que je peux dire. Parce que là, nous avons là des faits. C’est à dire que nous avons touché du doigt les faits, les actes et les actions que nous entendions de loin. Vraiment, je suis très contente d’avoir visité le système intégré de songhaï. C’est pour nous, un grand honneur, une fierté. Félicitation aux autorités qui ne ménagent aucun effort pour créer les conditions de l’emploi pour les jeunes et des femmes», a-t-elle reconnu. Mais avant, elle a souligné qu’apprendre beaucoup de choses à la femme, c’est ce qu’on devait faire partout et que le développement de l’Afrique ne se fera que par l’Afrique.
En effet, il est un secret de polichinelle que le Gouvernement de la Rupture a défini dans son Programme d’actions, des secteurs clés au niveau desquels il opère de profondes réformes. Aux antipodes de son régime, il est à rappeler que depuis longtemps, le bonheur des femmes au Bénin se faisait seulement à travers l’organisation des meetings ; des marches et autres manifestations politiques au cours desquelles on leur distribuait de l’argent. Aujourd’hui ces pratiques encourageant la paresse et le gain facile n’ont plus droit de citer. Ainsi, avant 2016, il n’y avait pas une véritable politique d’autonomisation économique de la Femme au Bénin. Les projets et programmes mis en place n’ont pas prospéré bien que de gros moyens y ont été engloutis. Par contre, dans le Pag, le volet social occupe une place de choix et figure parmi les actions phares, dont l’autonomisation de la Femme. Preuve à l’appui, le secteur a été réorganisé, et fait bien rêver plus d’uns. Les groupements féminins dans plusieurs localités du pays, ont été appuyés en matériels de travail et un suivi rigoureux se fait au quotidien à leur niveau par les centres de promotion sociale. Aussi, le Microcrédit Alafia est-t-il disponible partout avec des conditions très souples, leur permettant de financer leurs activités. Toujours dansc cette même veine, pour celles qui sont à des niveaux élevés, des réflexions ont été menées pour assouplir les conditions d’accès aux crédits via les SFD. C’est dire donc aujourd’hui que les femmes n’attendent plus l’organisation d’activités politiques avant de subvenir à leurs besoins. Désormais, elles sont occupées par leurs activités génératrices de revenus au sein de leurs groupements respectifs. Et tout ceci couronné par les récentes lois votées pour renforcer leur système de protection. Plusieurs actions le prouvent à suffisance. L’insertion ou l’intégration dans la Constitution, une disposition qui accorde d’office aujourd’hui des sièges aux femmes à l’Assemblée Nationale, la création de l’Institut national de la femme (Inf) pour plus d’actions envers les femmes. Toutes ces réalisations au profit de la valorisation de la femme béninoise fait donc actuellement échos hors des frontières béninoises.
On peut donc dire sans doute de se tromper que cette bonne visibilité du Bénin aujourd’hui est le fruit de la rigueur et la fermeté dans le travail qu’imprime le Gouvernement, qui depuis peu fait école. Lentement, mais sûrement, les fruits tiennent la promesse des fleurs pour le bonheur des populations, qui hier n’avait certainement pas bien compris sa vision et ses priorités applaudit et loue ses prouesses et réalisations qui sont exponentiellement deviennent perceptibles. Et tout ceci sans grands bruit. Lire ci-dessous ses différentes impressions qui montrent l’expertise béninoise en la matière et les activités menées au cours de son séjour.