La première autorité territoriale, Jean Claude Codjia, les enfants et les jeunes de son département, ont accueilli le vendredi dernier à Allada, la délégation de l’Unicef Bénin, à sa tête Marion Desmurger, Cheffe de la communication, Représentante de l’Unicef Bénin.
Ils peuvent sans nul doute compter sur la détermination et l’engagement sans condition aucune de leur préfet, Jean Claude Codjia. Eux, ce sont les enfants et jeunes du département de l’Atlantique, en situations difficiles ou non, ou autres victimes ou non, des violations de leurs droits. En effet, le département de l’Atlantique est la 9è étape de l’initiative du relai du plaidoyer des droits des enfants, en prélude à la célébration des 75 ans de l’Unicef.
Après l’intervention de madame Desmurger, et d’autres, l’un des problèmes captent l’attention du public. Il s’agit des statistiques alarmantes enregistrées dans le département relatives aux cas de viols et autres formes d’abus sexuels. Toute chose selon Roxane Akotomè, intervenant au nom des enfants du département constituent des chocs et atteintes graves aux droits des enfants et jeunes de la zone. « Le harcèlement et les violences sexuelles laissent des séquelles et détruisent la vie des personnes victimes», a-t-elle déploré. C’est ainsi, qu’elle a émis le vœu que force devra rester à la loi. «Nous voulons que le préfet prenne des mesures pour décourager les règlements à l’amiable dans les familles, en cas de violations de ces problèmes évoqués», a évoqué Roxane avant plaider de ne plus soigner les victimes dans des salles d’hospitalisations communes. Et ce, au nom de leur dignité. Elle ajoute de plus: «Nous souhaitons qu’une prise en charge totale, immédiate et systématique soit accessible à ces dernières de manière discrète et responsable».
Pour ce concerne Judith Dognon, elle a abordé les questions relatives au chômage des jeunes, des diplômés sans emplois et la non-scolarisation ou déscolarisation des enfants pour diverses raisons. C’est pourquoi, elle plaide au préfet du préfet, représentant le Chef de l’Etat, d’œuvrer pour l’entrepreneuriat agricole des jeunes et l’agrobusiness sur son territoire. «Nous plaidons pour qu’aucun enfant ne soit plus gardé ou bloqué dans des hôpitaux, parce que leurs parents n’ont pas pu solder ce qu’ils doivent», a-t-elle énuméré.
Le préfet très admiratif des messages des enfants et jeunes puisqu’ils ont touché du doigt des problèmes clés du département susceptibles d’hypothéquer leur avenir, il en partage en certains avec eux et promet prendre des mesures urgentes pour préserver leur avenir. Pour soutenir, il informe que 55 cas de viol dont 25 dans la commune d’Abomey-Calavi, ont été enregistrés. Face aux cas de viols de mineurs, de harcèlement sexuels et autres éléments en violations des droits des enfants te des jeunes évoqués par les représentants des enfants et des jeunes de son département, le préfet, Jean-Claude Codjia menace de sanctionner et de prendre des mesures fortes pour décourager les auteurs. Il rassure ces derniers de ce qu’il fera tout ce qui est de son ressort afin que leur avenir soit garanti. Car, dira-t-il, ils sont la relève de demain. C’est pourquoi, il mentionne: «Je m’engage à poursuivre les actions de lutte contre le viol, le règlement à l’amiable et à œuvrer pour la sanction des auteurs. Je travaillerai également à promouvoir le droit de l’enfant à la participation. S’agissant des jeunes, je m’engage à promouvoir l’entreprenariat et œuvrer pour une meilleure prise en charge médicale des jeunes en situation difficile». C’est dire donc que ces générations peuvent compter sur leur préfet, qui était depuis peu un artisan de la promotion et la protection des droits des enfants.