La République du Bénin que dirige le Président Talon depuis le 6 avril 2016 est un modèle depuis ces dernières années une référence en ce qui concerne les emprunts obligataires sur le marché financier. C’est ce qu’il convient de noter après le communiqué du 16 novembre 2021 et signé par Dr Edoh Kossi Amenounvé, Directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm).  

Le Bénin continue de faire école au regard de ses multiples prouesses réalisées et le respect de ses engagements face aux grandes institutions financières. Pour rappel, dans le cadre de la relance économique et aux fins de soutenir les actions du gouvernement de la Rupture face aux corollaires de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, le Bénin avait opéré des emprunts obligataires. C’est alors que selon le site du journal ‘’Le Béninois Libéré, il est noté que dans un communiqué datant du 16 novembre 2021 et signé par Dr Edoh Kossi Amenounvé, directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), le Bénin s’acquittera par anticipation de ses créances  des emprunts obligataires « TPBJ 6,50% 2018-2025 » et « TPBJ 6,50% 2017-2027 » le 29 novembre 2021. C’est donc la somme de 233,6 milliards F Cfa que le Bénin payera par anticipation à ses créanciers du marché. Selon le communiqué, la somme de 233,6 milliards F Cfa est composée de 171 milliards de francs d’emprunt obligataire par appel public à l’épargne « TPBJ 6,50 % 2017-2027 » et 62,60 milliards de francs Cfa pour «Tpbj 6,50 % 2018 – 2025 » avec le payement de  « les intérêts échus, conformément aux notes d’informations des différentes émissions (Remboursement au gré de l’émetteur) ». Il faut noter que suite à la volonté du Bénin de rembourser ses emprunts, les titres TPBJ « seront suspendus de cotation à partir du jeudi 25 novembre 2021 ». Au regard de ce acte, le Bénin vient de confirmer à la face du monde qu’il est fait école et qu’il y a vraiment de raisons pour qu’on lui fasse confiance. Et tout ceci, est le mérite du Chef de l’Etat et des membres de son gouvernement en particulier celui des en charge des finances, Romuald Wadagni.