Les enfants et jeunes du département du Plateau très inquiets de la violation de certains de leurs droits crient aux secours et se confient à leur préfet. Ils l’ont savoir le lundi 29 novembre dernier dans la salle de conférence de la préfecture du Plateau à Pobè, à travers la 10è étape du relai du plaidoyer des droits des enfants et des jeunes, dont ils accueillent à l’instar de ceux des neuf autres départements précédents. C’était sous l’égide de M. Hyppolite Djiwan, Chargé de communications, intervenant au nom de la Représentante de l’Unicef-Bénin, du préfet et des concernés.
Le Relai du plaidoyer des droits des enfants et jeunes, une initiative de l’Unicef Bénin s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale de l’enfance (Jme), qui a eu lieu le 20 novembre passé, la célébration des 75 ans de l’Unicef. C’est en ces termes que Hypolitte Djiwan, Chargé au nom de l’Unicef-, a expliqué le contexte, les motifs de l’initiative et ajoute que les douze engagements des préfets et les plaidoyers des enfants et jeunes seront officiellement transmis au représentant du Chef de l’Etat avant le 15 décembre prochain. Puisque l’initiative a selon lui, reçu l’adhésion et l’implication populaires des préfets, le Représentant de l’Unicef a exprimé sa gratitude au nom des enfants et des jeunes. Puisque, c’est essentiellement pour leurs causes, Anthony Mahougnon Hounton, âgé de 8 ans, en classe de Ce2, a, au nom des enfants du département de l’Ouémé savoir, qu’ils sont confrontés à plusieurs situations qui handicapent leur plein épanouissement, en dépit des actions menées. Il souhaite dès lors l'éducation des enfants. Conscient et reconnaissant des efforts du Gouvernement, il note le non-respect de leur droit à l'éducation. Pour en trouver solutions, il plaide pour que l'obligation soit faite à tout enfant d’aller à l'école, soit contrôlée et respectée. «Nous voudrions que tous les parents soient sensibilisés pour renforcer le suivi de leurs enfants dans tous les écoles et centres d'apprentissage. Nous voudrions enfin que les enfants les plus pauvres reçoivent d'avantage de soutien de l'Etat pour leur éducation », a-t-il martelé.
Représentant la jeunesse, Rachad Abiola Mounirou, Etudiant, toujours dans la même logique, a plaidé pour deux choses. Il s’agit d’abord selon lui de la réorganisation et l'équipement des maisons de jeunes dans le Plateau. Il a ensuite abordé, plaidé pour la mise en place d'un mécanisme d'accompagnement des jeunes qui font le commerce de l'essence de contrebande afin qu'ils créent des stations légales et exercent pleinement leurs activités dans des conditions sécurisées. Aussi, a-t-il évoqué le manque cruel de lieux de distraction et d'activités ludiques saines pour la jeunesse. «La plupart des maisons de jeunes dont nous disposons ici sont dépourvues des équipements et matériels adaptés aux besoins des jeunes et susceptibles de les motiver à les fréquenter. Il s'agit de connexion wifi, salles de jeux, sonorisation, salle de musique, matériels de projection », a-t-il martelé. Toute chose susceptible de conduire certains jeunes à aller vers d'autres lieux, et certains sont parfois exposés à des activités malsaines.
Après avoir écouté les messages et plaidoyers des enfants et des jeunes, le Préfet Daniel Valère Sètonnougbo affirme qu’il est bien conscient des problèmes évoqués mais dit, qu’ils sont d’ordre mondial. «C’est pourquoi, l’Unicef premier défenseur des causes enfants, jeunes et adolescents se mêle depuis dans la danse pour protéger et promouvoir leurs droits», s’est-il expliqué. En évoquant les actions menées par l’Etat central, en l’espèce, e préfet du Plateau rassure et s’engage à faire de son mieux en collaboration avec d’autres structures étatiques ou non pour que les droits des enfants soient respectés pour le réel développement du Plateau, donc du Bénin.
|
||||
|
||||
|
||||