Dans la journée du jeudi 25 novembre 2021, deux délégations ont été reçues ce en audience au cabinet du président de l'Assemblée nationale au Palais des gouverneurs à Porto-Novo. La première conduite par la présidente du Conseil d'administration du réseau Social Watch Bénin a jeté les bases du renforcement du partenariat entre la société civile et le Parlement béninois aux fins d'un Parlement ouvert
Audiences au Palais des gouverneurs
Michel Forst des Droits de l’Homme et une délégation de social Watch reçu par le vice président Gbian du parlement
Dans la journée du jeudi 25 novembre 2021, deux délégations ont été reçues ce en audience au cabinet du président de l'Assemblée nationale au Palais des gouverneurs à Porto-Novo. La première conduite par la présidente du Conseil d'administration du réseau Social Watch Bénin a jeté les bases du renforcement du partenariat entre la société civile et le Parlement béninois aux fins d'un Parlement ouvert. Quant à la seconde délégation, elle est conduite par le secrétaire général de l'Association francophone des commissions des droits de l'homme et ancien rapporteur spécial des Nations Unies, Michel FORST. Au menu des échanges avec le Premier vice-président de l'Assemblée nationale, les prérogatives de la Commission béninoise des droits de l'homme. (CBDH).
Blanche Sonon : Présidente du Conseil d'administration du réseau Social Watch Bénin
"...L'objet principal de notre demande d'audience est surtout de voir comment faire pour que le Parlement et la société civile puissent renforcer leur synergie aux fins de l'ouverture de notre Assemblée nationale. Nous avons été très bien reçus. D'ailleurs, comme vous le savez, notre Assemblée nationale fait preuve déjà d'ouverture car la Gouvernance est participative et plus ou moins inclusive déjà au Bénin. Comme je l'ai dit à Accra lors du Forum africain sur la thématique du Parlement ouvert, au Bénin, les débats des sessions sont diffusés en direct sur une radio de proximité pour rendre accessibles les débats parlementaires aux populations béninoises. Il y a un site de l'Assemblée nationale que les populations peuvent consulter dans le processus de l'examen et du vote de la loi de finances. L'Assemblée nationale envoie d'abord le projet de loi à la société civile particulièrement à Social Watch Bénin et à d'autres faîtières qui analysent ce projet de loi de finances et présentent un document de plaidoyer afin que les préoccupations et les besoins prioritaires des populations soient pris en compte dans le budget du Bénin. Le bureau de l'Assemblée nationale nous a très bien reçus et nous avons profité de l'occasion pour solliciter le renforcement du partenariat société civile-parlement aux fins de l'ouverture davantage de notre Assemblée nationale. Incessamment, Social Watch Bénin va organiser avec l'Assemblée nationale un séminaire sur le Parlement ouvert. Dans cette dynamique, nous allons impacter les honorables députés qui vont voir leurs capacités renforcer sur cette thématique. D'ailleurs, le Bénin est dans cette dynamique même les agents de l'administration parlementaire seront aussi renforcés sur la thématique du Parlement ouvert. Il en sera de même des organisations de la société civile afin que notre Parlement béninois qui fait déjà des efforts en matière de gouvernance participative et inclusive soit davantage ouvert aux fins de l'amélioration de la qualité des lois votées au Bénin et de l'efficacité du contrôle parlementaire de l'action gouvernementale. Nous allons constituer un centre virtuel de ressources humaines parlementaires à cet effet..."
Michel FORST : Secrétaire général de l'Association francophone des commissions des droits de l'homme, ancien rapporteur spécial des Nations Unies
"...L'objectif de notre rencontre était de présenter au président de l'Assemblée nationale et au président de la commission des lois le travail de l'institution des droits de l'homme et ses prérogatives. Le Bénin vient d'être élu devant le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. C'est à la fois un honneur pour le Bénin et en même temps une charge supplémentaire pour le Bénin qui doit remplir ses obligations en matière de respect des normes des Nations Unies. Dans quelques temps, la Commission béninoise des droits de l'homme va être examinée par les Nations Unies pour voir si elle est conforme aux principes de pari c'est à dire si elle est indépendante, autonome..si elle jouit des moyens...en ce moment elle sera accréditée. On aura donc aux Nations Unies un dialogue entre la Commission des droits de l'homme et le Gouvernement béninois sur le respect par le Bénin des grands engagements en matière de droits humains. J'ai évoqué devant le président le rôle d'une commission qui est un rôle à la fois de conseil et de contrôle. Le conseil au Gouvernement et au parlement sur les projets de loi dans lesquels les questions de droit de l'homme sont évoquées. La commission doit être saisie sur des projets de loi dans lesquels les prérogatives de droits de l'homme sont évoquées.
Nous avons une réponse favorable du président. Et le président de la commission des lois s'est engagée à voir avec le président Capo-Chichi pour examiner la manière dont cette consultation sera faite. Et deuxième mission pour la commission, c'est le contrôle qui s'exerce soit par des plaintes reçues des citoyens qui ensuite sont traitées sous forme de médiation. Il y a également la mission de contrôle qui s'exerce par la publication du rapport thématique. Par exemple un rapport sur les conditions carcérales, un rapport sur les femmes, un rapport sur l'accès à la justice...plein de rapports sur lesquels la commission peut faire connaître au Gouvernement sa manière dont elle apprécie les efforts faits par le Bénin pour respecter ses engagements. Je suis très satisfait des échanges. La commission sera tes prochainement reçue par le président de la république pour son rapport qui sera ensuite présenté devant le Parlement béninois..."
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