Les enfants et les jeunes du département du Littoral, après les 11 autres du pays, ont sacrifié à la tradition de l’initiative du ‘’Relai de plaidoyer de leurs droits’’, démarrée depuis le 19 novembre 2021 à Natitingou dans l’Atacora. C’était le mercredi 1er décembre dernier à Cotonou, sous l’œil vigilant du Chargé à la Communication, Hyppolite Djiwan, intervenant au nom de la Représentante de l’Unicef-Bénin, en présence du Préfet Alain Orounla, des enfants et des jeunes.
Fin des douze étapes de la tournée de l’Unicef Bénin, à travers son initiative ‘’Relai de plaidoyer des droits des enfants et des jeunes. Une occasion pour eux de porter auprès du gouvernement, par l’entremise des Préfets des départements, de leur étaler les difficultés auxquelles ils sont confrontés et plaider auprès d’eux pour l’amélioration de leurs conditions de vie et d’existence. Ces représentants du Chef de l’Etat au niveau départemental, à leur tour prendront l'engagement d’œuvrer, au regard des différentes préoccupations à eux exposées.
C’est pourquoi, M. Djiwan, a fait savoir que cette initiative se veut un cadre pouvant favoriser la cohésion intergénérationnelle en vue d’amplifier la voix des enfants auprès des autorités compétentes. C’est à cet exercice qu’à l’instar de ceux des autres départements, les enfants et jeunes du Littoral se sont donnés, pour exprimer leurs doléances. IL n’a pas manqué de préciser qu’il entre dans le cadre des 75 ans de vie de l’Unicef.
Préoccupations et plaidoyers des enfants et jeunes du Littoral
Ils se résument au droit à la participation, exploitation économique des mineurs et l’option d’un statut juridique pour les organisations des enfants. Ainsi, élève en classe de 5ème, Déo Gracias Kouatonou, au nom des enfants du Littoral, a constaté et déploré le fait que les groupes organisés d’enfants ne peuvent pas être enregistrés au Bénin et a émis le vœu que les enfants soient impliqués dans les instances de prises de décisions. Pour lui, les enfants de moins de 18 ans ne peuvent pas fournir les pièces pour avoir un récépissé pour être ainsi reconnus officiellement comme organisation de la société civile. «Cet état de chose handicape notre capacité à participer pleinement et faire entendre notre voix», a-t-il fustigé. C’est dans cette logique plaide pour qu’on mette fin à l’exploitation des enfants, surtout dans les marchés dont Dantokpa et quartiers.
Au nom des jeunes, Amen Bouba, a également déploré la violation de plusieurs droits des enfants. Elle évoque ainsi, les droits à l’éducation, à la santé et à la protection auxquels ils sont limités. Pour elle, nombreuses sont les jeunes filles qui finissent sont exploitées sexuellement, se livrent à la prostitution et autres genres de dépravation.
Très séduit, par l’initiative, le préfet Alain Orounla, en réponses aux préoccupations des enfants et jeunes, est d’avis que, les organisations constituées des enfants ne peuvent pas être enregistrées comme association, pour défaut de majorité. Il les a tout de même, rassurés et s’engage à aligner les associations d’enfants sur les instruments juridiques existant à l’instar du Parlement des enfants pour que les enfants du pays en général et ceux de son département en particulier puissent valablement se réunir.
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