En prélude à la célébration des 31 ans de la Constitution béninoise, l’ancien préfet des départements de l’Ouémé et du Plateau, Moukaram Badarou a lancé en version de livret de poche, cette bible nationale. C’était le vendredi dernier à la dernier à la Maison des medias lors de son passage sur ‘’Café Médias plus (Cmp)’’, une initiative hebdomadaire des journalistes.
Est désormais disponible partout au Bénin. Il s’agit de la version de livret ou de poche, du texte intégral de la Loi numéro 2019-40 du 07 novembre 2019 portant révision de la Loi numéro 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin. C’est une de Moukaram Badarou, après deux ans de sa mise en application, pour permettre à tout citoyen quel que soit son appartenance de comprendre les innovations de son contenu, car, déplore que beaucoup de Béninois ne lisent pas. Du coup, c’est une opportunité pour eux de s’en procurer. Qualifiée du ‘’Socle de la démocratie béninoise‘’, l’auteur après avoir fait la genèse de la constitution, a rappelé qu’avant cette version actualisée, beaucoup de tentatives ont échoué sous différents régimes. «Après deux tentatives infructueuses menées au cours des deux premières années du quinquennat du Président Patrice Talon, une révision constitutionnelle majeure est finalement adoptée par la huitième législature, le 1er novembre 2019. Elle est validée par la Cour constitutionnelle le mercredi 06 novembre 2019 et est promulguée le lendemain c’est-à-dire, le jeudi 07 novembre 2019 par le Président de la République, chef de l’État et chef du gouvernement. La constitution du 11 décembre 1990 est désormais révisée pour s’adapter à l’ère du temps», s’est-il réjouit avant de saluer les nombreuses réformes y opérées, pour le bonheur du peuple béninois.
C’est pourquoi, l’invité de Cmp, signale que le texte révisé ne touche pas à la durée du nombre de mandats du Président de la République, une contrainte y est même introduite désormais. Aussi, a-t-il évoqué que le nouveau texte insiste en effet «qu’aucun Président de la République ne peut faire plus de deux mandats dans sa vie». Toute chose rend admiratif l’ancien préfet qui estime qu’en l’état, il faut qu’on expérimente l’actuelle texte, car aucune œuvre n’est totalement parfaite. Il invite tout le peuple à accompagner le Chef de l’Etat et son gouvernement pour les efforts consentis depuis son arrivée au pouvoir. Comme quoi, tout est à reprendre ici au Bénin en termes de réel ou impact de développement.
« La Constitution du 11 décembre 1990 est la loi suprême de notre pays et à ce titre, mérite d’être connue de tous les citoyens. Nul n’étant censé ignorer la loi et nul ne pouvant se prévaloir de sa propre turpitude, ce précieux document est mis à disposition de façon pratique, afin que nul n’en ignore », justifie par ailleurs Moukaram A.M. Badarou.
ENCADRE
Pourquoi, ce livret de poche, selon Moukaram ?
«La révision de la constitution du 11 décembre 1990, intervenue le 1er novembre 2019 et promulguée le 07 novembre 2019 a pris cette direction de nécessité et d’utilité, c’est heureux pour le Bénin. Cette constitution révisée étant la loi fondamentale et la mère des lois en République du Bénin, elle doit être à la portée de tous les citoyens et particulièrement au niveau des institutions de la République, des décideurs et des acteurs publics, des praticiens de droit, des chercheurs, des étudiants en droit et du citoyen lambda afin que nul n’en ignore. C’est pourquoi, pour contribuer à la sensibilisation et à la vulgarisation de ce précieux document, sous la houlette de la Fondation Conscience Citoyenne, nous nous faisons le devoir de réaliser sa version en « livret » ou de « poche » pour aider les Béninoises et les Béninois à en disposer facilement. La constitution, il faut connaitre le contenu et savoir l’observer rigoureusement afin d’être en mesure de contribuer en toute connaissance de cause et efficacement aux actions de développement de son pays. Nul n’est censé ignoré la loi et nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. Pour autant, nous jugeons utile de rapprocher la constitution des citoyens afin qu’ils puissent mieux en disposer. Il y va, nous en sommes convaincus, de l’intérêt de la République».
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