L’Etat béninois, salue et loue les nombreuses actions de l’Unicef en ce qui concerne la promotion, la protection et le respect permanents des droits des enfants au Bénin et réitère sa volonté en l’espèce pour le bonheur et l’intérêt des concernés. C’est  la Vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talata, qui au nom du président Patrice Talon, l’a fait savoir le mercredi dernier à Cotonou, lors de la remise officielle des 12 lettres de plaidoyers pour la défense des droits des enfants et jeunes issus des 12 chefs-lieux de départements et les engagements pris par les préfets. C’était en présence de la Représentante de l’Unicef au Bénin, Djanabou Mahondé et du ministre des affaires sociales et de la microfinance.

Fin heureuse, d’espoir et de nouveaux engagements. C’est ce qu’il convient de dire après environ trois semaines de tournée nationale, à travers le ‘’Relai de plaidoyer des droits des enfants et des jeunes au Bénin’’. En effet, démarrée le vendredi 19 novembre à Nattitingou dans l’Atacora, cette initiative de l’Unicef-Bénin a connu avec brio son épilogue, dans la joie et dans l’allégresse ce mercredi 8 novembre à Cotonou, avec la remise officielle de la synthèse des plaidoyers des enfants et jeunes de tout le Bénin, dans les mains de la Vice-présidente du Bénin, Représentante le Chef de l’Etat.

L’essentiel des doléances

Au regard des douze lettres de plaidoyers reçues des départements, Roxane Akotomé, au nom des enfants du Bénin, énumère à la Vice-présidente, les points focaux de leurs doléances, en terme de la protection de leurs droits. Il s’agit selon elle des cas de viols sur mineurs, du mariage précoce des enfants, le travail des enfants, la traite et l’exploitation des enfants à des fins économiques, l’immigration clandestine des enfants, le manque d’accès aux jeux et loisirs, le phénomène de l’enfant placé ou «enfants vidomègon», les enfants talibés, l’insuffisance d’inclusion ou insertions des enfants handicapés. Elle a ensuite plaidé le droit des enfants à l’éducation, la santé te la protection.

Pour sa part, Rachad Mounirou, représentant des jeunes du Bénin, a essentiellement mis l’accent sur la formation, orientation des jeunes dans l’entreprenariat dans les domaines porteurs d’avenir et le leadership pour des générations compétentes et qualifiées, la préservation de la santé des jeunes par la lutte contre la commercialisation de l’alcool frelaté et autres produits similaires; l’accompagnement des jeunes diplômés sans emploi dans l’insertion et/ou la reconversion. Les deux représentants n’ont occultés d’attirer l’attention de la 2è personnalité de l’Etat sur d’autres problèmes qui inhibent ou hypothèquent leur épanouissement et avenir.

Gratitude et renouvellement de promesse

«Soyons reconnaissants, la reconnaissance prolonge le plaisir que le bienfait a causé». C’est à travers cette citation de Joseph Droz que la Vive-présente, Mariam Chabi Talata a justement emprunter pour exprimer la gratitude de l’Etat béninois à l’Unicef, qui pour elle, œuvre beaucoup en la matière dans les pays du monde en particulier au Bénin.  Au nom, du président de la République et son gouvernement, elle a réitéré son engagement et en premier le Chef de l’État pour le respect et la promotion des droits des enfants et des jeunes au Bénin. Ici, selon elle, le gouvernement de la rupture depuis sa prise de fonction en 2016 se bat quotidiennement au profit de cette cible, vulnérable, dont leur échec constitue une bombe à retardement. Elle les a, dès lors promis de transmettre fidèlement leurs messages et doléances à qui de droit, celui qui a tout mouillé le maillot pour la cause des enfants et jeunes à travers des décisions et lois précises. Notons qu’elle a personnellement rassuré l’assistance du suivi personnel du contenu de leur plaidoyer. Autrement, en tant que mère, elle s’impliquera personnellement pour la prise en compte de leurs doléances pour que le Bénin continue sa  marche inébranlable vers la promotion et le respect des droits des enfants et des jeunes.

Dignement représentée Talon au 1er forum mondial des enfants et jeunes !

Juste après la cérémonie de remise de synthèse de plaidoyer des enfants et jeunes, Mariam Chabi Talata, a, au nom du Bénin participé avec succès au 1er Forum mondial des enfants et des jeunes de l’Unicef de par le monde via visioconférence. Ici, elle a exposé et fait l’état des lieux de la situation des droits des enfants et des jeunes au Bénin, les louables actions qu’il a menées au profit de la relève de demain, sans occulter les efforts perceptibles et irréfutables surtout ces dernières années. A la face du monde, Mariam Chabi Talata, a vanté les mérites des actions du gouvernement de la rupture et n’a pas oublié de reconnaitre les nombreuses et louables actions de l’Unicef au Bénin à travers son engagement aux côtés des autorités du pays pour le bonheur des enfants et des jeunes. L’autre élément ayant pesé lourd et édifie son illustration des efforts de l’Unicef au Bénin est son témoignage relatif à son initiative du ‘’Relai de plaidoyer pour le respect des droits des enfants et des jeunes. Laquelle, initiative en dit long ces dernières semaines au Bénin.

Dans le rétroviseur !

L’initiative du ‘’Relai de plaidoyer des droits des enfants et des jeunes est l’une des activités phares qui s’inscrivent dans le cadre de la commémoration des 75 ans d’existence de l’Unicef, 42 ans de sa présence au Bénin et la journée mondiale de l’enfance, édition 2021. Par l’entremise de ces évènements avec la bénédiction de l’équipe de l’Unicef Bénin, les enfants et jeunes du Bénin, ont officiellement porté auprès du Préfet de leur département, représentant le Président Talon, expliqué les difficultés auxquelles ils sont fréquemment confrontés et plaidé pour l’amélioration de leurs conditions de vie et d’existence. Ces premiers responsables préfectoraux ont pris à leur tour l'engagement d’œuvrer, au regard des différentes préoccupations exposées par les enfants et jeunes. De la première étape jusqu’à la douzième et dernière étape dans le Littoral, l’engouement et l’engagement des préfets pour leurs causes sont les mêmes. Car pour eux, leurs plaidoyers sont pertinents et retracent sans nul doute des cas vivants et pratiques de leur territoire respectif.