Les étudiants adolescents et jeunes de 15 à 24 ans de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) et des adultes d’ailleurs ou non, ont tenu des échanges fructueux et sans détour, avec des parents et autres personnes ressources en la matière. C’est autour de la thématique : «L’éducation à la santé sexuelle en milieu universitaire : parlons-en». C’était le jeudi 8 dernier dans l’enceinte du jardin botanique de l’Uac, sous l’égide de l’Ambassadrice du royaume des Pays-Bas, Catharina Tjoelker-Kleve et sa forte délégation, en présence des responsables de l’Association béninoise pour la promotion et de la famille (Abpf), et un parterre de jeunes, adolescents, parents et sachants.

L’Abpf vient une fois encore de taper fort. En effet, s’inspirant des réalités socio-culturelles et cultuelles du pays, par l’entremise de son émission “Atchakpodji” ou Arbre à palabre, 3è édition, elle vient une fois encore impacter positivement et durablement une importante et capitale cible. Il s’agit des jeunes et adolescents étudiants à l’instar des apprenants des secondaires, qui sont exposés aux risques et conséquences fâcheuses de l’ignorance la méconnaissance de la santé sexuelle. Toute chose impliquant des corollaires déplaisantes à savoir : les grossesses non désirées et précoces, les maladies sexuellement transmissibles et les avortements et accouchements compliqués. Ainsi, avant le démarrage de l’émission proprement dite qui a duré une cinquantaine de minutes, des responsables de l’Abpf, rappelle l’objectif de cette édition 2021, qui est de faire le bilan des actions relatives à l’Education à la santé sexuelle (Ess) au niveau du campus d’Abomey-Calavi. Pour eux, cette idée a germé selon le fait que nonobstant les efforts consentis au niveau scolaire, académique ou non, les résultats (grossesses non désirées, dialogues parents-enfants) escomptés ne sont pas encore perceptibles ou atteints. C’est pour cela qu’ils souhaitent désormais travailler d’arrache pieds avec Ptf et tous les autres acteurs pour promouvoir le dialogue intergénérationnel. Autrement, changer de paradigmes pour mieux atteindre et impacter leurs cibles.

Pour sa part, l’Ambassadrice du royaume des Pays-Bas, Catharina Tjoelker-Kleve très admirative et séduite par l’initiative, salue l’Abpf, les adolescents et jeunes à travers leur Mouvement d’association de jeunes, très enthousiasmés et engagés pour la cause. Elle rassure et promet la sauvegarde du partenariat entre les deux Nations donc avec l’Abpf. Puisque la méthodologie utilisée ici est l’approche participative et interactive, des questions ont été adressées pèle mêle à chaque génération (Adolescents, jeunes, parents, corps enseignants). Des questions, réponses suivies de débats ont édifié la jeunesse. Selon le représentant des enseignants, il urge de réorienter et référer les enfants vers des personnes ressources en l’espèce. Il renchérit que beaucoup en ont besoin surtout juste à leur arrivée sur les campus, où ils sont exposés à toutes sortes de relations incontrôlées entre eux.

En ce qui concerne les étudiants, ils ont exprimé leur gratitude à l’Abpf et ses partenaires et ont savoir que c’est une belle opportunité pour eux. Leurs réponses, témoignages et contributions sont à suffisance que l’initiative mérite d’être pérennisée et généralisée au Bénin.

Notons que la responsable directement concerné par cette activité est celle des programmes jeunes à l’Abpf, madame Brigitte Dagba. Il convient de signaler également que des messages très émouvants et instructifs sont lus sur les Kakemonos implantés circonstanciellement sur les lieux portant l’effigie de la structure organisatrice, Abpf.

Des rendez-vous sont donnés, et des engagements sont pris et des projections sont faites pour pérenniser et renforcer les acquis de l’initiative pour le bonheur de la cible.