Stop à l’intoxication et à la manipulation. Dans le nouveau Code général des impôts, il n’y a jamais eu de taxe sur les activités syndicales et les cérémonies funéraires. Ça, le Drecteur général des impôts, Nicolas Yenoussi, a l’a clarifié et a rassuré l’opinion nationale et internationale au cours de l’émission "90mn pour convaincre" de la Radio nationale de ce dimanche 23 janvier 2022.
Ainsi donc, le nouveau Code général des impôts qui entre vigueur au Bénin pour compter de cette année 2022, est une synthèse actualisée des anciens textes qui datent des années 1960, et qui régissaient la fiscalité au Bénin. Le résultat escompté selon Nicolas Yenoussi, est la sécurisation des recettes. « Dans le Code, il y a plusieurs mesures qui modernisent le mode de gestion des impôts », a-t-il confié. A titre d’exemple, le directeur général des impôts fait savoir qu’à terme, l’administration dont il a la charge, doit adopter des timbres fiscaux dématérialisés. « Nous allons par exemple dématérialiser totalement la procédure d’enregistrement des conventions de vente. En dehors de cela, nous allons assister à l’élargissement de l’assiette fiscale parce que nous avons proposé beaucoup de mesures qui vont permettre aux personnes qui ne payaient pas d’impôts, de rentrer dans les rangs », a expliqué le directeur général. Selon lui, ces réformes n’induisent pas une augmentation des impôts. Il a par ailleurs souligné que plusieurs secteurs bénéficient de mesures incitatives et que certains produits locaux sont exonérés. Entre autres, il cite : le riz produit localement, le maïs, le gari, le haricot, l’igname, le manioc, etc. Les jus et les boissons produits localement n’ont subi aucun prélèvement, a-t-il poursuivi.
Par contre, les produits manufacturés, même fabriqués au Bénin selon le directeur général, supportent normalement les impôts. Il s’agit d’une activité industrielle et il y a la TVA, l’impôt sur les bénéfices, a précisé Nicolas Yenoussi.
Suivant les explications du directeur général des impôts, il n’y a jamais eu dans le nouveau Code général des impôts, une taxe sur les activités syndicales, et une autre sur les funérailles. La cherté de la vie observée aujourd’hui selon lui, est un phénomène mondial. « Ce n’est pas le fait des impôts », a-t-il insisté avant de rappeler que le nouveau Code général des impôts favorise par ailleurs, la fusion des micros entreprises vers des sociétés