Du 22 au 29 janvier 2022, la compagnie béninoise de danse Walô a participé à la 10ème édition du Festival International de Danses de Ouagadougou (FIDO) avec le spectacle "Indélébiles". Une création chorégraphique de Lucrèce Atchadé, interprétée en duo avec Doegam Atrokpo. Administré par Rachelle Agbossou, ce spectacle parle de la rencontre de deux corps que tout oppose, dans un même univers.
Avec tout le professionnalisme et la technicité qu'on lui reconnaît, la compagnie Walô ressort de ce festival, satisfaite par son parcours et davantage mûrie par les expériences vécues. Dans un même espace, deux corps animés par différentes histoires, par différents objectifs, et par différentes vécues sont obligés de vivre ensemble. L'un fougueux et hostile, l'autre indulgent et pondéré mais tous deux sous le poids de leurs différentes émotions qui demeurent enfouis en eux, sont contraints de vivre ensemble. "Indélébiles" est une création chorégraphique à travers laquelle la compagnie Walô démontre que malgré nos expériences, nos différences socio-culturelles ou autres, l'humain est tenu à vivre dans un même espace que son semblable. Et donc il doit apprendre à développer les notions du savoir-vivre et agir ensemble. Un message qui se véhicule par des gestuelles, ondulations du corps et des mouvements bien articulés précis. Le tout dans une mise en scène artistiquement très esthétique.
Ouagadougou satisfait par Walô
Sur le FIDO, "Indélébiles" n'est pas passée inaperçue. Dans une harmonie soigneusement et techniquement bien ficelée, Lucrèce Atchadé et Doegam Atrokpo sous la l'administration de Rachelle Agbossou, ont émerveillé les festivaliers et le public. Aussi, ce fut également une occasion pour la compagnie de démontrer une fois de plus à la face du monde ses capacités professionnelles en danse. Acheteurs, diffuseurs et autres expriment leur satisfation du beau spectacle offert par la compagnie.
La 10ème édition du FIDO, une initiative de Irène Tassembedo, s'est déroulée sous le thème "Des-espoirs". Un thème à double sens selon les promoteurs qui d'une part pousse à se demander si l'espoir est toujours permis, face aux guerres, d’extrémismes violences, de pauvreté, de menace écologique et climatique qui secouent actuellement la planète. D'autre part, c'est un thème à travers lequel les promoteurs confiant en l'avenir "affirment que les espoirs naissent partout et continuellement, en ouvrant des voies pour imaginer et construire un monde équitable, respectueux des humains de la vie et de leur environnement". 34 compagnies venues d'une dizaine de pays ont pris part à cette grande messe de la danse à Ouagadougou.
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