« Le fait que l’opération d’enrôlement du Ravip a été prorogée d’une semaine doit pouvoir régler selon nous des problèmes.
Est-ce que c’est vu les problèmes qui ont été constatés sur le terrain qu’ils ont pensé qu’il faut prolonger cette opération d’une semaine? Une semaine, je ne sais pas si c’est suffisant ; vu les problèmes que nous nous avons constatés sur le terrain. D’abord, il faut régler le problème du personnel. Il faut avoir du personnel pour que l’opération se rapproche plus de la population. Quand tout est mis au niveau de l’arrondissement ; allez dans les départements du nord, un arrondissement par rapport à un village, la distance n’est pas petite vu la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui en ce qui concerne la cherté du transport, la cherté de la vie, les situations compliquées sur le plan social. Les gens n’ont pas suffisamment de moyens pour pouvoir se déplacer et aller jusqu’au niveau de l’arrondissement et constater après là-bas qu’il y a des critères qui les frappent et que cela ne pourrait pas marcher. Par exemple, le cas de beaucoup de Béninois qui ont perdu leur récépissé. Ils ont fait l’enrôlement, ils ont perdu leur récépissé. Il faut aller jusque là-bas pour que l’on vous dise maintenant qu’il faille aller quelque part ailleurs payer 500 FCfa avant d’avoir le duplicata. Tous ces problèmes est-ce que cela va être réglé dans la période? Si ce n’est pas réglé et ce n’est pas cela qui sera réglé alors cela n’améliorera rien. Il faut le faire dans le cadre de l’amélioration de ce qui se passe et de permettre à ce que les Béninois puissent mieux profiter. C’est tout à fait logique que maintenant tout le monde s’est rendu compte que cela va servir aux élections législatives prochaines et pour d’autres choses. Donc, ce n’est pas seulement pour les raisons évoquées entretemps. Il y a un engouement. Tous les partis politiques sans exception, ont demandé que tout le monde aille se fait enrôler. Je pense que les problèmes qui se sont posés doivent trouver solutions en principe dans le fait que l’Anip ait prolongé l’opération d’une semaine. C’est plutôt par rapport à ces problèmes qu’on va voir est-ce qu’en une semaine, nous pouvons résoudre ces problèmes ou bien en deux ou trois semaines. On prendra tout le temps pour faire cette opération. Il n’y a pas de prix pour cela pour que nous ayons une élection qui se déroule dans de très bonnes conditions et que nous ayons un outil de développement enfin dans le pays. Que cela ne soit pas une source de polémique. Une fois que tout le monde est d’accord maintenant, nous devons prendre le temps de le faire convenablement.
Par rapport au problème qui se pose, nous avons de doute sur le fait que ce temps soit suffisant. Je pense que nous allons pouvoir nous voir au sein de l’opposition comme cela s’organise pour dresser tous ces problèmes et apporter des approches de solutions que nous allons envoyer aux responsables à divers niveaux de manière à ce que tout se déroule pour le succès de notre processus démocratique et en général pour le développement du pays»."