Façade de l’Assemblée nationale
Réunis en séance plénière ce jeudi 8 août 2019, les députés de la huitième législature ont procédé et l’examen et l’adoption du projet de budget de leur institution. A l’unanimité des députés présents et représentés, ils ont voté pour la gestion 2020, un budget qui s’équilibre en recettes et en dépenses à un montant de 13.928.749.880 Fcfa. Soit une diminution de 1.858.639.120 FCFA par rapport à celui de l’année en cours.
Les députés au cours de la séance plénière organisée ce jeudi 08 août 2019, ont procédé à l’étude et à l’adoption du budget de l’assemblée nationale pour le compte de l’année 2020. Placée sous la présidence effective du président de l’institution, Louis G. Vlavonou, les députés après présentation du rapport de la commission des finances et échanges, ont au cours du débat général fait des observations et amendements pour améliorer le travail de la commission des finances. Contrairement aux années antérieures, les discussions se sont déroulées dans une ambiance bon enfant. Soumise au vote, cette prévision budgétaire a été adoptée à l’unanimité des députés présents et représentés. Elle s’équilibre en dépenses et en recettes à la somme totale de 13.928.749.880 Fcfa soit une baisse de 1.858.639.120 FCFA. Ce qui correspond à un taux de 11,80% comparativement à l’exercice en cours. Et ceci, s’explique pas le fait que les frais de sevrage, d’équipements, d’achat de biens roulant, et autres matériel de service qui sont prévus à la fin de chaque mandature afin de préparer l’installation de la nouvelle ne sont pas prévus. Le budget 2019 a déjà pris en compte tout ceci. De plus, l’option d’allouer des salaires aux suppléants des députés a été rangée au placard. Vu le tôlé suscité par l’annonce de ce projet, les députés ont certainement choisi mettre en veilleuse cette ambition qui au regard de la situation actuelle ne fera que jeter de l’huile sur le feu et par conséquent apporter de l’eau au moulin de leurs détracteurs. Par ailleurs, la désignation des membres du Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lepi) qui est le second dossier inscrit à l’ordre du jour de cette 5ème session extraordinaire de l’année 2019 se fera sera selon des sources au cours de la prochaine séance plénière.
Léonel EBO