Les ministres Kakpo M. du secondaire et S. Karimou de la maternelle et du primai
Aucun enseignant ne sera laissé pour compte contrairement aux dames rumeurs qui font état de ce que qu’après l’évaluation diagnostique des enseignants, ce sera un boulevard de de leur licenciement. C’est qui ressort du point de presse des ministres en charge de l'éducation au niveau maternel, primaire et secondaire, de ce jeudi 08 août 2019.
Bonne nouvelle pour les enseignants reversés en 2008, sous le régime du président Boni Yayi. En effet, il y a effectivement de la garantie et assurance pour la tenue effective de l'évaluation du 24 août 2019. Elle se déroulera le samedi 24 août 2019. Ainsi, selon les ministres Salimane Karimou de la maternelle et du primaire et Kakpo Mahougnon du secondaire, après les phases de composition, de correction et de délibération, les résultats seront classés en 02 groupes. Et que la note minimale retenue en collaboration avec les centrales syndicales est de 10 sur 20. « Le groupe A regroupera les enseignants ayant obtenus les notes supérieures ou égales à 10 et le groupe B ceux qui auront moins de 10. Les enseignants du groupe A seront admis comme Agents Permanents de l'État. Ceux du groupe B seront vont suivre une formation modulaire toute en restant en situation de classe et en conservant leurs salaires», ont-ils expliqué. Pour les conférenciers, après la formation, les enseignants du groupe B subiront une fois encore une évaluation. A ce niveau, le seuil d'admissibilité reste toujours 10/20. « Ceux qui sortiront de cette nouvelle évaluation deviendront d'office des APE. Le reste de ce groupe seront envoyés dans l'administration publique, dans les services de leur choix. Donc personne ne sera laissé sur le carreau», ont rassuré les ministres Salimane Karimou et Kakpo Mahougnon. Dans leur intervention, l'organisation de l'évaluation est pilotée par un comité de suivi composé de toutes les centrales et confédérations syndicales et des représentants des conseils sectoriels pour le dialogue social de chaque ministère. C’est dire donc trêve de polémiques par rapport à la création en vue de cas sociaux dont une frange de population fait croire à l’opinion publique.
A.H.