Les fidèles musulmans étaient très nombreux à la prière d’Aid el kébir
Certains organes de presse ont le mérite singulier de s’aventurer sur le terrain du mystère que d’autres fuient comme la peste, peut-être avec raison, car il faut avoir de la classe pour oser attaquer les mystères par les cornes. Pour ce qui me concerne, je rappellerai certaines choses que j’ai déjà publiées dans les journaux, puis j’ajouterai la cerise sur le gâteau dont je garde le secret pour le moment.
La bête du Gévaudan.
Dans un journal de la place datant de novembre 2015, nous avons réfléchi ensemble sur mon titre : « la bête du Gévaudan était-elle une sorcière ? ».
Dans cet article, je rappelais la douloureuse histoire de la région du Gévaudan en France, où un étrange animal a sévi cruellement entre 1764 et 1767. Il a commencé à dévorer les habitants de la région, l’un après l’autre, femmes, hommes et enfants. Que n’a-t-on pas essayé pour tuer ce loup ! Quelles battues de puissants chasseurs et même de soldats n’ont-elles pas eu lieu ! Combien de tonnes de bonne viande empoisonnée n’a-t-on pas répandues dans la forêt pour tenter en vain de le tuer ! Combien de fois n’a-t-il pas été mortellement blessé et a pourtant réussi à s’échapper au nez à la barbe des gens éberlués !
Bref, ce loup a été la terreur, le cauchemar et surtout le mystère des gens de l’époque, de notre époque aussi.
Après des efforts multiples qui ont tous conduit à l’échec, le roi de France a fini par dire qu’il ne voulait plus entendre parler de la bête du Gévaudan. Alors l’église comme dernier refuge ? Non plus, car le 31 décembre 1764, l'évêque de Mende qualifie la bête de fléau envoyé par Dieu pour punir les hommes de leurs péchés. Et voilà ! Pourtant, la spiritualité chrétienne a été encore la solution pour se débarrasser de cette bête.
Voici ce que j’ai lu à ce sujet : « Jean Chastel aurait fait bénir trois balles, fondues à partir des médailles de la Vierge Marie qu'il portait à son chapeau. Le 18 juin 1767, la bête avait été vue dans les paroisses de Nozeyrolles et de Desges. Elle aurait tué, dans cette dernière paroisse, Jeanne Bastide, âgée de 19 ans, au village de Lesbinières. Le marquis décide de mener une battue dans cette région, sur le mont Mouchet dans le bois de la Ténazeire, le 19 juin. Il est accompagné de quelques volontaires voisins, dont Jean Chastel, réputé excellent chasseur.
Le vieux Chastel a chargé son fusil d'une balle et de 5 chevrotines. Quand la bête arriva, Chastel disait des litanies de la Sainte Vierge. Il reconnut fort bien la bête, mais par un sentiment de piété et de confiance envers la Mère de Dieu, il voulut finir ses prières ; après, il ferme son livre, il plie ses lunettes dans sa poche et prend son fusil.
Jean Chastel tomba la bête d’un coup de fusil qui le blessa à l’épaule. Elle ne bougea guère et d’ailleurs fut assaillie de suite d’une troupe de bons chiens de chasse de M. d’Apcher. C’était à la Sogne d’Auvers. Dès qu’on la vit hors d’état de pouvoir faire des victimes, elle fut chargée sur un cheval et portée au château de Besque, paroisse de Charraix dans le Gévaudan, près des frontières d’Auvergne. L’animal était de grande taille et ressemblait à un loup. Depuis, les attaques cessèrent entièrement ». Ouf !
Deuxième mystère sur lequel nous avions aussi réfléchi précédemment…
Un écrivain avait prédit le Titanic.
Le 15 avril 1912 à 02 heures 20 minutes, un paquebot du nom de Titanic a livré à la mer et à la mort, plus de 1500 êtres humains embarqués pour un voyage paradisiaque qui les conduisit tout droit en enfer. Cela est mondialement connu. Mais ce que beaucoup de gens ne savent pas, c’est que quatorze années avant cet évènement, un écrivain du nom de Morgan Robertson avait écrit une œuvre de fiction intitulée « futility », qui avait déjà raconté presque au détail prêt, le naufrage d’un paquebot baptisé Titan. Et quand ont lit les similitudes entre le naufrage du Titan (fiction) et du Titanic (réalité), on a des frissons. Certains analystes n’ont pas hésité à qualifier ce roman de voyance en bonne et due forme et non de fiction.
Enfin, comme promis, j’ajoute cet autre mystère qui nous vient des Etats-Unis.
Lincoln et Kennedy : les similitudes qui font peur.
Abraham Lincoln et John F. Kennedy sont deux présidents des Etats Unis dont la vie et la mort présentent des similitudes qui continuent d’étonner le monde :
1. Les noms Lincoln et Kennedy contiennent sept lettres.
2. Lincoln fut élu au Congrès en 1846, Kennedy en 1946.
3. Lincoln fut élu président en 1860, Kennedy en 1960.
4. Tous les deux étaient impliqués dans la défense des droits civils.
Lincoln défend l’abolition de l’esclavage et Kennedy défend l’émancipation des Noirs. L’aboutissement de cette lutte : le 13e amendement de la Constitution qui abolit l’esclavage est ratifié le 18 décembre 1865, huit mois après la mort de Lincoln, alors que le Civil Rights Act reconnaissant les droits civiques aux noirs est voté en juillet 1964, huit mois après la mort de Kennedy. Aucun des deux présidents n’a vu le résultat de sa lutte de son vivant, survenu dans un même délai après leur décès. Leur engagement dans ces causes reste très lié à la contrainte politique conjoncturelle.
5. Leurs épouses perdirent un enfant alors que le couple présidentiel résidait à la Maison-Blanche.
6. Tous les deux furent assassinés un vendredi. Lincoln fut assassiné un vendredi, mais mourut le lendemain, tandis que Kennedy succombe le jour même de son assassinat.
7. Tous les deux furent assassinés par derrière d'une balle dans la tête
8. Tous les deux furent assassinés en présence de leur épouse qui se tenait à côté d'eux.
9. Les deux assassins venaient d'un État du sud.
10. Les deux assassins furent abattus avant d'avoir été jugés.
11. Les deux assassins, John Wilkes Booth et Lee Harvey Oswald, sont connus sous leurs patronymes complets. Ceux-ci contiennent le même nombre de lettres : quinze.
12. L'assassin de Lincoln (John Wilkes Booth) est né en 1839 et l’assassin de Kennedy (Lee Harvey Oswald) est né en 1939.
13. Booth tira sur Lincoln dans un théâtre puis se réfugia dans un entrepôt. Lee Harvey Oswald tira depuis un entrepôt puis se réfugia dans une salle de cinéma (theater en anglais).
14. La voiture dans laquelle Kennedy fut assassiné était une Lincoln.
15. Le secrétaire de Lincoln s'appelait John Nicolay . La secrétaire de Kennedy s'appelait Evelyn Lincoln.
16. Les successeurs de Lincoln et Kennedy s'appelaient Andrew Johnson et Lyndon Johnson. Ils étaient tous deux des démocrates du Sud.
17. Les successeurs de Lincoln et Kennedy naquirent respectivement en 1808 et 1908 et moururent dix ans après les présidents respectifs qu'ils remplaçaient.
18. Les noms des deux successeurs comportent en tout 13 lettres chacun.
Autres coïncidences
Des sources récentes, notamment avec l'apparition d'internet, ont ajouté de nouvelles coïncidences à la liste. Certaines avérées, d'autres erronées, voire fantaisistes. Sur le web, Death.com un site américain consacré au paranormal, propose jusqu'à 202 coïncidences.
Mystérieuse conclusion.
C’est exprès que je n’ai pas cité les innombrables mystères de notre mère Afrique. Sinon, on me prendrait pour un conteur. Mais les réalités concrètes que je viens de citer avec des dates et des noms connus pourraient déjà nous donner des pistes de réflexion sur cette vie étonnante dans laquelle nous sommes. Ne faut-il pas la respecter et en avoir crainte ?
Dénis AVIMADJESSI, Ecrivain