Au terme du test de recrutement organisé sur toute l’étendue du territoire national, le gouvernement a retenu 31 enseignants expérimentateurs d’Anglais au niveau du primaire sur la liste officielle et 5 sur la liste d’attente. L’aboutissement de ce test de recrutement montre combien le gouvernement se donne les moyens pour former des cadres capables de s’exporter partout au monde.

Les enseignants retenus à l’issue du test ont démarré depuis quelques jours, une session de formation à l'école normale d'instituteurs d'Abomey. Après cette formation qui finira avant la rentrée officielle des classes, les 31 enseignants retenus seront affectés dans les écoles primaires. Avant de généraliser le programme, le gouvernement entend commencer avec une phase pilote. D’après les informations proches du ministère en charge de la réforme, au cours de la phase pilote, 216 écoles seront concernées sur toute l’étendue du territoire nationale. Ces écoles sont réparties en 36 zones académiques à raison de trois (3) zones académiques expérimentales par département. Les enseignants d’anglais retenus au cours du test et qui sont déjà en formation auront la lourde responsabilité de mettre en pratique la volonté politique du gouvernement afin que les leçons soient tirées pour une généralisation du programme. La barrière de la langue ne doit en effet, plus être un frein aux futurs cadres béninois. Le gouvernement du président patrice Talon veut concrétiser ce rêve par l’introduction de la langue anglaise dans les programmes de formation du primaire avec une intensification au secondaire. Une volonté exprimée déjà en 2017 lors du Conseil des ministres en date du 02 août. Ainsi depuis cette date, les différents services en charge de la réforme mettent les bouchées doubles pour sa concrétisation. Ce faisant, le gouvernement actuel anticipe le futur du Bénin. Un pays qui doit avoir des étudiants capables de consulter tous types d’ouvrages en anglais comme en français pour acquérir le savoir; converser en anglais comme en français ; voyager facilement à travers les pays anglophones ou encore travailler et commercer avec les pays anglophones. Toute chose vitale pour le développement du Bénin qui ne peut se faire sans l’intégration avec les pays de la sous-région et les échanges avec les pays anglophones du monde.

Jean DOSSOU