Malgré la volonté, l’engagement et la détermination du Chef de l’Etat, du président Patrice Talon à lutter efficacement contre les nids de corruption, d’injustice et de copinage dans l’administration publique, ces fléaux ont encore la peau dure. Et ce, du faite de la complicité ou du mutisme stratégique de certains cadres de l’administration, qui se réfugient derrière la lenteur administrative pour certifier ou légaliser leur forfait. En l’espèce, l’administration douanière est dans l’œil du cyclone. Et pour cause!

Qui veut ternir l’image du président Patrice Talon, du ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni et du Directeur général de la douane et droits indirects, Charles Sacca? Pourquoi, les sous-officiers de la douane admis à la retraite depuis des mois sont-ils toujours maintenus à leur poste à la Direction de la douane? L’arrêté ministériel portant admission à la retraite de ces agents est-il bafoué ? Qui veut ridiculiser les multiples réformes opérées dans le secteur douanier pour booster l’économie nationale? Ce sont entre autres interrogations que des observateurs et analystes se posent depuis que 7 sous-officiers de la douane (dont 5 Agents de constatation (AC) de 1ère classe et 2 Ac principaux), sont maintenus au poste et continuent de porter la tenue de l’armée et de signer des documents administratifs depuis des mois. Le registre de travail qui renseigne sur la situation de chaque unité en dit long.

En effet, 4 agents dont 2 Ac de 1ère classe et 02 Ac principal, étaient admis à faire valoir leurs droits à une pension de retraite depuis le 1er janvier 2019; 02 autres agents, tous Ac de 1ère classe, sont aussi admis à la retraite depuis le 1er avril de la même année et enfin 01 agent Ac de 1ère classe est quant à lui admis à la retraite le 1er juillet 2019. Mais tous ceux-ci sont toujours à leur poste et continuent de percevoir normalement salaire, sous le regard impuissant de certaines autorités. Une question se pose. Continuent-ils de percevoir normalement leur salaire et autres avantages ou comme celui des retraités ? Si oui, alors, la corruption et l’injustice sous toutes leurs formes que combattent le président Talon et son équipe depuis le 6 avril 2016, n’émeuvent certainement pas certains cadres et fonctionnaires de l’administration.    

C’est vrai que les intéressés ne peuvent pas décider de leur propre chef pour quitter la fonction et valoir leurs droits à une pension de retraite. Mais la gestion des choses publiques, c’est aussi et également le sens d’anticipation et la rigueur. Sinon, comment comprendre que plus de neuf mois pour d’autres, 6 mois et 03 mois pour certains, les services responsables et compétents de ce dossier ne l’ont toujours pas vidés.      

De sources douanières, on apprend que c’est au début de ce mois de septembre que la Direction des ressources de la douane, a officiellement transmis l’arrêté ministériel N°2292-cMef/Dc/Sgm/Daf/Dgddi/Dgr/224Sgg19 du 02 septembre portant admission à la retraite de 7 sous-officiers de douane des douanes, aux cinq Directeurs départementaux (chacun a, à sa charge 2 départements) concernés à l’exception de celui de l’Atacora-Donga. Cette correspondance porte pour observation ‘’Pour notification et dispositions à prendre’’. Pour maintenir et préserver la perception du public sur les réformes courageuses en marche depuis quelques années dans le secteur des disciples de Saint Mathieu, il est important que le ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni et le Dg Saca tapent du poing sur la table afin que la justice et l’impunité soient de mise, pour non seulement laver leur honneur mais de donner davantage une place de choix au rouleau compresseur et l’ouragan de lutte contre la corruption mise en place par le président Patrice Talon. Laquelle machine saluée par beaucoup de citoyens sauf des réfractaires aux réformes. Nous y reviendrons.