Du 13 au 14 Décembre dernier s’est déroulé au Hall des arts, loisirs et sport de Cotonou, la ‘’Coupe de l’Ambassadeur du Japon’’ de Karaté-do. Organisée par la Fédération Béninoise de Karaté-do et soutenue par l’Ambassade du Japon près le Bénin, la compétition a été meublée de combats très époustouflants et de belles factures. De nombreux prix ont été décernés aux meilleurs du tournoi.
Trois catégories étaient concernées par cette première édition du tournoi de karaté-do, doté de la ‘’Coupe de l’Ambassadeur du Japon’’, notamment : les cadets (garçons/filles), junior (Homme/dame) et senior (Homme/dame). Pour un premier coup d’essai, ce fut un coup de maître pour la Fédération Béninoise de Karaté-do et l’Ambassade du Japon près le Bénin qui ont conjugué leurs efforts pour permettre aux jeunes d’exposer leurs talents, d’avoir plus de compétition dans les jambes et de renforcer leurs capacités tant au plan technico-tactique que celui physique. Le comportement des athlètes est la parfaite illustration du bien-fondé de l’organisation de cette compétition qui permis à ces derniers de beaucoup excellés à travers les combats offerts au public, massivement déplacé vers le Hals. Des tableaux présentés lors des éliminatoires et pendant les phases finales, certains karatékas béninois ont fait montre d’engagement et de qualité dans les échanges de coups. Pour se tirer d’affaires, il a fallu aux vainqueurs de fait appel non seulement à leurs potentiels techniques mais surtout aux consignes de leurs coaches.
Auteurs de très belles prestations, Chrétien Kpanou (junior garçon), Kpadonou Martial (cadet garçon), Sandrine Avoungnansou (cadette), Rabdiane Taba (junior dame), Cherstine Kodo (senior dame) et Ken Djido (Senior/homme) ont révélé leurs grands talents aux personnalités présentes. Ce qui n’a pas laissé indifférent l’Ambassadeur du Japon près le Bénin, Kiyofumi Konishi. Il a remercié le président de la Fédération Béninoise de Karaté-do du niveau des karatékas béninois. «Je suis étonné de savoir qu’il y a beaucoup de jeunes qui sont des talentueux et je crois que dans un futur très proche, le karaté béninois sera aux Jeux Olympiques. Il y a beaucoup de qualité, il y a beaucoup de potentialité », s’est-il exprimé avant de promettre tout l’attachement du Japon à œuvrer pour le développement et la promotion de la pratique du Karaté au Bénin. « Le sport en général et particulier l’art martial est d’autant plus efficace pour l’insertion sociale des jeunes afin d’assurer leur bien-être mental et physique », fait constater Kiyofumi Konishi.
Pour sa part, Rock Quenum, président de la Fédération Béninoise de Karaté-do a rendu grâce à Dieu, avant de remercier l’Ambassadeur du Japon parce que sans lui, ce tournoi ne pourra être une réalité. «C’est la première édition, chaque année nous allons rééditer l’organisation de cette compétition. Je ne suis pas encore totalement satisfaisait parce que quand il reste à faire, rien n’est fait. Et en ce qui me concerne, ce que j’ai vu là, je n’ai pas vu la crème, mais nous allons y veiller avec les coaches et les instructeurs de clubs », a indiqué le président Rock Quenum qui n’a pas manqué d’adresser une doléance à l’Ambassadeur du Japon. «Nous aurons besoin de Grands Maîtres et des experts pour notre discipline. Avec sa complicité, son coup de main, nous allons pouvoir faire venir des experts comme dans les années 2011 et 2012. Cette fois-ci, j’ose croire que l’Ambassadeur va nous aider en faisant venir des experts. Il y a des athlètes qui sont mal habillé. Il y a d’autres qui sont bien habillés. Nous allons profiter pour demander du matériel », a-t-il lancé en direction du diplomate japonais. Au terme de ce tournoi, le Grand Maître Benjamin Soudé a été distingué en recevant le 10e Dan, le plus élevé du Karaté-do. « L’arbre qui se coupe de ses racines va mourir, il n’y a rien à faire. Et nous, nous n’avons nullement de nous couper de nos racines. Il vivra encore longtemps pour nous aider à aller loin. Chez les Japonais, c’est comme ça ils font. Ils honorent toujours leurs anciens le plus longtemps possible. C’est un honneur partagé parce que cette reconnaissance n’est que normale à nos yeux et c’est tout petit», fait savoir Me Rock Quenum, président de la FBK-do.