Le processus de nomination du nouveau Directeur technique national de la Fédération Béninoise de Football est enclenché depuis quelques semaines. Pendant longtemps, l’amateurisme et le non-respect des exigences dans la mise en place d’une telle direction ont plombé le développement du sport roi béninois. Le Bénin a décidé de faire désormais les choses dans les règles de l’art. Mais avec qui ? Interrogé sur la question, Jean-Marc Adjovi Boco, Conseiller technique du Ministre des sports et ancien international béninois a déclaré qu’il faut placer à ce poste, l’homme qu’il faut.
Lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, Egypte 2019, le Bénin a fait un parcours retentissant, devenant ainsi la huitième nation africaine au terme de la compétition. Il faut capitaliser les acquis de cette participation réussie. Pour ne pas arrêter le mouvement et pour continuer dans la logique des bonnes performances, le Bénin a désormais fait le choix de la mise en place de la Direction technique nationale de sa Fédération de football. Le processus est engagé. Un appel à candidature avec les conditions bien définies pour être retenu est lancé et déjà arrivé à échéance. Les candidatures ont été dévoilées et la suite se trouve sur la table du jury mis sur pied à cet effet.
Après avoir apprécié les différents dossiers des candidats, ce jury devra retenir trois (3) candidats dont les choix seront soumis au président du Comité exécutif de la Fédération Béninoise de Football qui doit opérer le choix final en respect des exigences énumérées au niveau du point ‘’(VIII)- Procédure pour le recrutement’’ relatif à l’appel à candidature du Directeur technique national de la Fédération Béninoise de Football. Il s’agit d’un travail très délicat qui a besoin d’être effectué avec loyauté et sincérité. En terme clair, il s’agira de nommer ‘’l’Homme qu’il faut à la place qu’il faut’’. Selon Jean-Marc Adjovi Boco, Conseiller technique du Ministre des sports, ancien joueur des Ecureuils du Bénin et cofondateur de l’académie Diambars, le favoritisme et le clientélisme ne doivent pas caractériser le choix du Directeur technique national puisque les résultats qui seront obtenus demain seront justifiés par le travail de ce dernier. « C’est le cœur même du développement de notre football. C’est vraiment important qu’on fasse le bon choix », a précisé Jean-Marc Adjovi Boco avant d’ajouter : « Quand ce choix va être fait, qu’on se mette au travail. Il y a beaucoup de travail à faire et il y a beaucoup de retard à rattraper».
Digne fils de son pays, Jean-Marc Adjovi Boco s’est dit disponible à répondre à l’appel de la FBF dès qu’il sera sollicité pour une question ou pour une autre pour l’avancement de la cause commune. «Je suis aujourd’hui au service du ministère. Et donc au service du sport béninois. Si on pense que mon expertise, mon expérience peut servir à un moment ou à un autre le football, je serai bien présent. Par contre je n’aime pas m’imposer. », a indiqué l’ancien capitaine des rongeurs du Bénin. Nommé par le Ministre des sports comme Conseiller technique, l’homme aux crinières dit avoir épousé l’esprit et la politique développés autour du sport béninois actuellement par le Gouvernement du Président Patrice Talon. Et c’est ce qui justifie sa présence aux côtés des autorités gouvernementales pour faire avancer le sport dans toute sa globalité au Bénin. « Je l’ai toujours dit. Franchement, quand je m’engage quelque part, je m’engage à fond. Si je sens que les conditions ne sont pas réunies, je n’y vais pas. Je suis compétiteur, j’aime gagner. Là aujourd’hui, les conditions sont réunies. J’ai eu la chance de rencontrer le Chef de l’Etat qui m’a présenté aussi son plan d’action gouvernemental qui m’a vraiment séduit…Cette vision est une des plus belles visions que j’ai pu voir. », a indiqué Jimmy Adjovi Boco avant de conclure: J’étais parti dans des conditions compliquées. Je veux que mon retour se passe bien. C’est mon pays. J’avais vraiment envie d’apporter ma pierre à l’édifice. Aujourd’hui cet édifice est en train d’être construit. Cet édifice a un bel avenir pour la jeunesse africaine et particulièrement la jeunesse béninoise. Je pense que ce que fait aujourd’hui le Bénin va servir tout le continent.»