Toujours au cœur de l’actualité, le coronavirus était au cœur de l’émission sportive télévisée de la chaîne nationale ‘’Jour du Sport’’ du samedi 28 Mars 2020. Invité, Ferdinand Sounou, président de la Fédération Béninoise de Tennis de Table a opiné sur le sujet qui défraie la chronique et les conséquences du fléau sur le sport dans son ensemble. Au nombre des secteurs les plus touchés par le coronavirus, figure le sport. La crise sanitaire qui sévit dans le monde a fait arrêter plusieurs événements sportifs dans le monde. D’autres qui sont en cours d’être organisés ou déjà programmés ont été purement et simplement annulés. En effet, le risque de contamination par le covid-19 est grand. D’ailleurs, plusieurs athlètes et dirigeants ont été contaminés, notamment au niveau du football, du basketball, de la formule 1,…Le Bénin à l’instar de plusieurs pays africains a pris des mesures conséquentes pour juguler le problème. Comme les rendez-vous de culte, le sport est aussi au point mort. Mais les athlètes continuent malgré les restrictions de se donner des moyens pour garder leur forme. A la maison de l’Unafrica de Cotonou, les pongistes continuent de s’entraîner. Invité sur l’émission ‘’Jour du Sport’’, le président de la Fédération Béninoise de Tennis de Table, Ferdinand Sounou estime que les acteurs sont conscients de la situation. «On ne se salue plus comme d’habitude. On fait seulement croisement des raquettes pour se saluer. Mais à partir de lundi, l’isolement sera total et la salle sera hermétiquement fermée. Donc, il n’y aura même plus d’accès à la salle.», a déclaré Ferdinand Sounou. Le sujet poursuit-t-il fait bien l’objet des débats surtout dans le rang des enfants. «Les enfants qui viennent au tennis de table, parlent bien du coronavirus que les adultes. Ils parlent des comportements à avoir vis-à-vis de ce virus. Ils maîtrisent mieux le sujet. Ils sont bien informés », renseigne Ferdinand Sounou. Le problème qui se pose aujourd’hui, selon l’invité de la Télévision nationale n’est pas une affaire de tennis de table. «C’est une affaire pratiquement mondiale. Les encadreurs, c’est des adultes. Ils savent bien de quoi il est question », a-t-il fait constater avant de rappeler que le Directeur départemental des sports est passé donner l’information aux athlètes qui s’entraînent à l’Unafrica qu’à partir du lundi, il n’y aura plus accès à la salle. La suspension et annulation des activités sportives font partie des solutions importantes pour éviter la propagation du coronavirus. Mais cela ne reste pas sans conséquence. L’impact sur l’économie du sport et les performances des athlètes va être très négatif si le mal n’est pas de sitôt arrêté. « Si la crise perdure et qu’on ne trouve pas des solutions qu’il faut très vite, là, ce serait la catastrophe. Parce que le sport, c’est du business. Aujourd’hui, les investissements sont à l’eau. Donc, il faut agir », a prévenu Ferdinand Sounou. Il a évoqué les nombreux investissements effectués dans le monde à travers l’organisation des compétitions sportives. Les sponsors ne pourront plus aussi bénéficier des fruits de leurs investissements à travers la promotion des marques de leurs produits. « Nous avons le Tournoi Ping Docteur qui est annulé. On devrait participer aussi à un tournoi à Accra au Ghana et un autre en Côte-d’Ivoire. Toutes ces activités programmées dans cette période sont reportées et annulées», regrette Ferdinand Sounou. Il a appelé à la mobilisation des pays du monde entier pour qu’une issue soit trouvée à la situation.
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