-La chloroquine oui, mais attention !
-Le vers la reprise des activités essentielles bientôt
Le gouvernement du président Patrice Talon souhaite la reprise des activités essentielles à la mi-mai. Cette prière du gouvernement trouve sa raison en fonction des multiples mesures et stratégies mises en place et autres moyens envisagés pour éviter que la pandémie, Covid 19, ne prenne une autre ampleur au Bénin. En tout cas, tel le vœu le, plus cher du régime Talon et son gouvernement, qui gèrent avec méthode et discernement cette crise, qui est d’ailleurs saluée par plusieurs pays et personnalités.
La gestion de Covid 19 au Bénin fait école et rassure. Le Gouvernement joue à fond sa partition en vue d’un retour à la normale. Même si des stratégies se multiplient et s’adaptent en fonction de des réalités béninoises, il y a de quoi rêver, qu’à cette allure, les activités essentielles pourront lentement reprendre, histoire de permettre au bon déroulement de l’économie, laquelle plantée depuis quelques mois. Ainsi, pour preuve, à ce jour, selon le ministre de la santé, le Bénin compte au total 54 cas confirmés répartis comme suit : 40 personnes positives au test de dépistage et ne présentant aucun signe de la maladie mais isolées et traitées, 13 personnes malades sans gravité, hospitalisées et traitées, 0 malade en situation grave, 1 décès et 27 personnes guéries. De même, si le risque est toujours là, alors le comité de crise, le chef de l’Etat et son gouvernement œuvrent et travaillent quotidiennement d’arrache-pied pour réduire au mieux la propagation de cette maladie afin que les activités dites essentielles puissent reprendre très prochainement, à la mi-mai 2020. Autrement, enrayer ou anéantir le mal. Dans cette même logique des mesures s’enchaînent intelligemment. «De plus, le dépistage sera offert sur toute l’étendue du territoire, à toute personne munie d’une prescription médicale. Ce faisant, le gouvernement espère donner davantage d’efficacité à son action durant les trois semaines à venir, de sorte à permettre la reprise des activités essentielles sur toute l’étendue du territoire à la mi-mai », annonce le ministre de la santé, Benjamin Houkpatin. Ce courage et l’optimisme du gouvernement rassurent et donnent la joie aux populations, qui sautent déjà de joie. Mais attention, toujours très prudent et dans sa logique de maintenir les mesures encore en cours pour éviter la propagation de la pandémie, le gouvernement prévient et met toujours en garde. Ainsi, vu que la période de pluie s’annonce déjà au Bénin, le ministre Benjamin Houkpatin, alerte et invite les populations sur d’autres maladies habituelles. « Par ailleurs, notre pays s’apprête à affronter la saison des pluies avec son cortège d’affections dont principalement le paludisme», a-t-il prévenu. C’est l’occasion pour le ministre de lancer à l’attention des uns et des autres les mesures de prévention notamment, l’utilisation des moustiquaires imprégnées et l’assainissement du milieu de vie. «Les agents de santé, pièce maîtresse de la lutte contre le paludisme, ont besoin d’être prêts aussi bien mentalement que physiquement et surtout, d’être indemnes de COVID-19. C’est pour cela qu’ils seront une cible prioritaire dans la nouvelle phase de la stratégie gouvernementale de lutte contre le coronavirus », a renchéri le ministre.
Chloroquine oui, mais…
Notons qu’au regard du contenu du message, le Gouvernement passe à une étape supérieure dans les mesures de riposte. Ainsi, la thérapie à base de chloroquine sera mise à la disposition du public à travers les pharmacies mais ne sera accessible que sur présentation d’ordonnances. Ceci, pour éviter l’automédication.
Pour le ministre et selon les sources gouvernementales, il est désigné dès le début un comité médical d’experts qui, sur la base d’éléments scientifiques et de constats probants, la mise en place de la thérapie comportant de la chloroquine en raison de son indice d’intérêt résultant du rapport Efficacité/Inconvénient/Disponibilité. C’est alors que dans son adresse, le ministre Hounkpatin précise : « Ce médicament a ainsi été pris en charge par le gouvernement qui autorise la centrale d’achat, la CAME, à mettre à la disposition des officines pharmaceutiques de l’ensemble du territoire et des unités de cession de médicaments essentiels des formations sanitaires publiques, la chloroquine à un prix subventionné ». Il a insisté de plus que le comprimé de chloroquine 250g sera acquis au prix de 40 francs CFA auprès de la CAME et cédé sur prescription médicale à 50 francs CFA soit 500 francs CFA la plaquette.
Il est par ailleurs important, malgré toutes ces dispositions, de continuer à sensibiliser les populations au respect des mesures de prévention car, parfois, on rencontre des gens qui continuent à banaliser le mal et ne se conforment pas auxdites mesures. L’homme prudent est celui qui voit très tôt le danger venir de loin, dit-on.
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