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Retrait du Bénin de la Cour africaine
Le ministre Alain Orounla apporte des clarifications
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Alain Orounla, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement a apporté des clarifications au sujet de la polémique relative au supposé du retrait de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp). En somme, il faut retenir que le Bénin a simplement fait sa déclaration de retrait du protocole qui permet au citoyen béninois de saisir directement la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. A travers cet acte, le Bénin vient d’emboite le pas à la Tanzanie et au Rwanda    

Selon les propos du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Alain Orounla rapportés par Frisson Radio, le Bénin ne s’est jamais retiré de la Cour des droits de l’homme et des peuples mais plutôt a fait sa déclaration de retrait du protocole qui permet au citoyen béninois de saisir directement la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. « Nous restons membres de cette Cour pour les procédures qui permettent à la Commission de la saisir. Nous sommes toujours membres de la Charte africaine pour les droits de l’homme. Nous n’offrons plus les possibilités pour les ressortissants de saisir directement la Cour », a martelé le ministre Orounla.

A en croire ce dernier, cette décision de retrait du gouvernement béninois tient lieu des dérapages répétés constatés non seulement au Bénin mais aussi dans d’autres pays de la sous-région dont la Côte d’Ivoire. « Le Bénin ne coure aucune sanction en se retirant puisque nous avons librement fait cette déclaration et depuis que nous l’avions faite, nous n’avions pas été rejoint par d’autres Etats qui ont ratifié la charte, je ne crois pas qu’on puisse nous reprocher de nous retirer puisque aucune sanction n’a frappé les 21 autres Etats qui n’ont pas ratifié la Charte Africaine des droits de l’Homme », a-t-il indiqué. En effet, cette décision de retrait du Bénin du protocole additionnel de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp) intervient quelques jours après l’ordonnance de la juridiction africaine demandant la suspension des élections communales du 17 mai 2020. « La cour s’immisce dans des questions de souveraineté des Etats et des questions qui ne relèvent pas de sa compétence », a-t-il déploré.  Toujours selon l’autorité, le Bénin fait des efforts et continuera de la faire en matière des droits de l’Homme. Signalons qu’à travers cet acte, le Bénin vient d’emboite le pas à la Tanzanie et au Rwanda    



wendy Kedoté
 
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