Il sonnait environnement 11h-30 dimanche 17 Mai, lorsque le Maire par intérim de la ville de Cotonou, Isidore Gnonlonfoun et sa suite sont arrivés au centre de vote de l’Ecole Catholique Sainte Cécile. C’est ici que l’autorité est venue accomplir son devoir citoyen.
Carte d’électeur remise. L’identité du maire retrouvée. Application du gel hydro-alcoolique entre les mains, Isidore Gnonlonfoun reçoit son bulletin et rentre dans l’isoloir. Il a appose son cachet sur le logo de son choix et retourne glisser le bulletin dans l’urne. Les autres formalités sont remplies, notamment : le marquage du doigt et de la liste d’émargement. « Je viens d’accomplir mon devoir civique comme tous les autres bons citoyens. Comme vous le savez, je suis candidat aux élections municipales qui vont consacrer l’installation de la 4e mandature. Donc, par rapport à ça, je pense que tout se passe normalement », a témoigné le Maire intérimaire de la première ville à statut particulier du Bénin. Même si c’était une campagne médiatique dans la discrétion, poursuit-il, cette campagne a été menée de bout en bout. «Je pense que les électeurs sont en train d’exprimer leur suffrage. D’ici-là, on sera tenu des informations, des résultats de ces urnes-là. Et je pense que la démocratie béninoise, la démocratie locale en particulier est en marche…Je pense que dans la plupart des centres de vote, tout se passe bien. », a affirmé Isidore Gnonlonfoun. Il dit regretter quelques perturbations. «Il y a eu quelques perturbations. Je pense que grâce aux agents de la Police Républicaine, l’ordre est rétabli… », a indiqué le candidat du parti Union Progressiste (UP). A la population, le Maire les a exhortés d’aller dans les bureaux de vote pour exprimer leur choix dans la liberté. «On a l’obligation d’aller voter. C’est une obligation et je pense que les gens vont sortir. Le taux de participation dans la journée va s’améliorer. Le Gouvernement a déjà pris un certain nombre de dispositions. Je pense que la CENA est en train de jouer sa partition. Il nous revient, nous concitoyens de continuer à suivre les gestes barrière. Parce que le mal il est invisible, il est dangereux. C’est nous-mêmes qui nous protégeons», a-t-il invité.