Tous les regards étaient tournés vers Cotonou, lundi 1er juin pour l’installation du Conseil municipal et l’élection du nouveau Maire de la métropole. Mais le processus pour élire le Maire, ses adjoints et les Chefs d’arrondissements n’est pas allé à son terme. Si l’installation des élus municipaux a été effective, le vote devant aboutir à l’élection de ces différents responsables communaux n’a pas eu lieu.
Pas de fumée blanche lundi à Cotonou pour l’élection du Maire et de ses adjoints. Le processus devant aboutir à cette étape décisive a bien commencé avec l’installation des 49 nouveaux élus municipaux. Seulement, la cérémonie n’est pas allée à son terme. Elle a été suspendue par le Préfet du Littoral, Jean-Claude Codjia qui par la suite a décidé purement et simplement de reporter l’élection de la nouvelle équipe municipale sine die. Ce report selon les explications des témoins de cette cérémonie est due au fait que, l’Union Progressiste (UP), le parti majoritaire, arrivée en tête au terme des dernières élections communales et municipales, n’a pas remis sa liste de candidature au Préfet. L’autorité préfectorale a, en respect à la loi reporté les élections. Elles devront avoir lieu ultérieurement. La nouvelle date n’est pas encore fixée. Ce qui est évident, c’est que le consensus n’a pas été trouvé pour ce qui concerne le choix de celui qui doit diriger Cotonou, la première ville à statut particulier pour les six prochaines années.
Au lendemain des élections, les rumeurs ont fait état de ce que celui qui est pressenti pour être élu Maire de Cotonou, notamment l’ex patron de la commune de Bohicon, Luc Atrokpo aura d’autres challengers le jour des élections. Si le processus n’est pas allé jusqu’au bout, c’est que les tractations ont accouché d’une souris. Les Conseillers nouvellement élus n’ont pas trouvé le juste milieu quant au choix de celui qui va présider aux destinées de la ville cosmopolite. Raison pour laquelle, aucune liste de candidature n’a été déposée au Préfet qui a dû prendre ses responsabilités conformément à la loi. L’élection du nouveau Maire de Cotonou étant reportée, les tractations vont continuer pour qu’enfin le consensus soit trouvé autour du choix du N°1 de la ville de Cotonou qui aura à diriger la capitale économique durant les six prochaines années.