Intervenant en direct il y a quelques jours sur le forum ‘’Dream Team Sport’’, regroupant les journalistes sportifs et autres acteurs du sport béninois, l’ancien gardien de but des Lions Indomptables du Cameroun a répondu à une question concernant le parcours du Bénin, lors de la CAN/2019. Interrogé sur le fait qu’il ne voit pas que c’est sur un coup de chance, les Ecureuils ont réussi leur compétition, le consultant de Radio France Internationale (RFI) a été clair sur le sujet. Selon lui, la chance n’accompagne que ceux qui travaillent.
Sans parvenir à gagner le moindre match dans un groupe très compliqué, qu’ils partageaient avec le Cameroun, tenant du titre, le Ghana, multiple champion d’Afrique et la Guinée Bissau, habituée désormais à jouer les troubles fêtes, les Ecureuils du Bénin ont néanmoins décroché leur qualification pour la toute première fois aux huitièmes de finale de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations, CAN-Egypte 2019 avec trois points. Les rongeurs tombent sur des Lions de l’Atlas du Maroc et les évincent. Un billet qualificatif pour les quarts de finale est dans leur poche. Malheureusement, l’aventure va s’arrêter pour les poulains de l’entraîneur Michel Dussuyer face au Sénégal (0-1). Mais les Béninois sont fiers d’eux-mêmes et contents d’avoir réussi déjà leur CAN. Invité sur le forum ‘’Dream Team Sport’’ au Bénin, Joseph Antoine Bell, l’ex gardien international de but des Lions Indomptables du Cameroun s’est penché sur plusieurs questions relatives à sa carrière, au football africain, mais également sur le parcours du Bénin à la grande fête du football africain, organisée entre Juin et Juillet 2019 en Egypte. Parmi les questions concernant la participation du Bénin à la dernière CAN, il y avait une qui demandait à Joseph Antoine Bell s’il ne pensait pas que c’est du fait d’un hasard que les Ecureuils sont allés loin dans le tournoi continental. Sa réponse a été ceci : « Est-ce que les Ecureuils ont bénéficié du hasard ou est-ce qu’ils ont vraiment travaillé ? Il est rare dans la vie que l’un aille sans l’autre. Il y a toujours un peu de chance dans la vie. Mais il y a toujours à la base le travail. Donc, c’est le travail qui apporte la chance », a répondu l’intrépide gardien camerounais. Généralement, ajoute-t-il, ce n’est pas l’inverse. « Quelqu’un qui ne fait rien, ne peut pas avoir la chance. Quelqu’un qui n’a aucun mérite, la chance ne le propulsera pas. L’opportunité qu’il aura, il ne pourra pas la saisir. Parce qu’il n’est pas qualifié, parce qu’il ne s’est pas préparé », a-t-il précisé pour démontrer que le Bénin méritait bien ce parcours au regard des efforts fournis par les joueurs. «Non ! Les Ecureuils ont peut-être profité d’un tirage au sort. Mais pour profiter d’un tirage au sort, il fallait être qualifié. Il y a des années, ils ne sont pas en phase finale. Donc, on ne peut pas juste dire qu’ils ont eu de la chance. Le sport est comme ça, je pense. Moi je l’adore. En réalité, c’est une question de mérite. Et les verdicts sont sans appel », a conclu Joseph Antoine Bell sur Dream Team Sport, il y a quelques jours. Il a par ailleurs souhaité un bon parcours aux Ecureuils pour les échéances futures.