Le Ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni était face aux hommes des médias. Objectif, lever toute équivoque, repréciser et expliquer les implications des dernières performances réalisées par l’économie béninoise. C’était le vendredi 10 juillet dernier dans les locaux du Ministère des affaires étrangères et de la coopération.

Plus de doute. Contrairement aux langues qui se délient et restent encore ‘’Saint Thomas’’ par rapport aux performances réalisées par l’économie béninoise ces dernières années, à travers le gouvernement du Président Patrice Talon, le ministre Romuald Wadagni a exposé les secrets de ces prouesses. Lesquelles, selon lui sont la résultante ou l’effort conjugué de tout le peuple béninois quel que soit son secteur d’activité.  En effet, pour le conférencier, avec ce couronnement à la catégorie des pays à revenu intermédiaire, le Bénin ne perd pas l'accès aux financements confessionnels. « Bien au contraire, cela lui ouvre d'autres perspectives positives», a-t-il précisé. De plus, il a martelé que c’est grâce à la vision du Chef de l’Etat, déclinée dans le ‘’Bénin Révélé 2016-2021’’ que l’économie béninoise fait ces prouesses. C’est pourquoi, il ajoute qu’au plan sous régional qu’international, la gouvernance économique suscite du respect. Ainsi, dans l’espace communautaire CEDEAO, le Bénin est classé comme premier pays respectant les principes et règle de libre-échange, de circulation des personnes et des biens. « Au sein de l'UEMOA, le PNUD dans son rapport, nous a classés en 2018 et en 2019 comme en tête de performance sur l'Indice de Développement Humain », a-t-il fait savoir. De plus, à en croire le ministre, la pertinence des réformes financières engagées sous la dynamique du président de la République, pour non seulement, construire et consolider les conditions d’efficacité de mise en œuvre des politiques publiques mais aussi et surtout, renforcer les mécanismes de dialogue et d’accès à l’information financière des citoyens est reconnue au plan mondial. C’est alors qu’il ajoute que les résultats de l’enquête de l’International Budget Partnership (IBP) de 2019, institution de notation partenaire du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque mondiale, classent le Bénin au premier rang des pays d’Afrique francophone en matière de transparence budgétaire. Toujours dans cette logique, le ministre a démontré d’autres éléments permettant au Bénin d’être exponentiellement hissé en économique. Pour lui, plusieurs pays d’Afrique, et du reste du monde, font leurs emprunts obligataires en dollar. Car, dit-il le marché du dollar est le marché  qui offre plus d’argent à lever. Et donc pour ne pas prendre des risques, tous vont sur le marché du dollar, alors que le Bénin a été en Afrique le premier pays à faire une émission obligataire  en Euro. Ce qui veut dire selon  lui qu’au Bénin,  le chef du gouvernement a émis le vœu que dans la volonté de contrôler les risques, que l’opération soit réalisée en Euro (Eurobond). Ce fut un succès avec un taux de souscription de 250%. Laquelle prouesse a été félicitée par plusieurs institutions financières y compris le Fonds Monétaires International (FMI). Il justifie en outre «Ce qui signifie que le Bénin garde une crédibilité dans les arcanes des finances internationales.  L’opération de reprofilage de la dette faite par le gouvernement avec des partenaires en l’occurrence de  grandes compagnies d’assurance en 2019, a conféré une notoriété au Bénin sur le marché domestique et international. Ayant garanti ses emprunts, le Bénin s’est mis  à lever des fonds, pour remplacer de la dette chère par de la dette beaucoup plus longue et moins chère. D’ailleurs, aux dernières Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du FMI, le Bénin a été distingué pour sa bonne gestion de la dette publique souveraine.

Le ministre Romuald Wadagni a également abordé plusieurs autres sujets dont son score historique le classant parmi les pays à revenu intermédiaire. Il s’est à cet effet attardé sur les trois grandes nouvelles obtenues ces trois dernières semaines par le Bénin. Il met en relief : « La 1ère, c'est le fait qu’au 1er juillet 2020, dans son dernier classement, la Banque Mondiale a classé désormais le Bénin comme un pays à revenu intermédiaire. Jusque-là, nous étions dans la catégorie des pays à revenu faible. Ce qui est historique puisque nous laissons derrière nous, tout un groupe de pays que certains considèrent jusque-là comme des modèles pour le Bénin. La  2ième nouvelle récente, c'est le fait que la Banque mondiale a également publié son indice CPIA. Il s'agit d'un indice qui mesure la qualité de la gouvernance économique. Quand on regarde les performances que nous  avons faites sur cet indice, pour la première fois depuis 2008, nous avons progressé. Nous avons eu la deuxième meilleure performance en Afrique en matière de gestion des Finances publiques, ce qui est également une excellente nouvelle. La 3ième récente, c'est le fait que les agences de notation, toutes celles qui nous notent avec en tête Standard & Poor’s, nous ont maintenu notre notation dans un contexte où la plupart des pays sont dégradés. Alors quand en période de crise, la plupart des pays sont dégradés mais que vous vous êtes considérés comme une économie suffisamment solide avec des fondamentaux capables de tenir pendant la crise, je pense que ça aussi c'est une très bonne nouvelle qu'il faut célébrer ».

Tout en reconnaissant que ces performances est le succès de tout le peuple béninois car, tout le monde en a contribué,  travaillé de façon synchroniser, et ce, sous la direction du Chef de l’Etat pour avoir ces résultats probants et élogieux, a promis d’autres exploits pour le bonheur des populations.