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Cérémonies ruineuses au Bénin:
L’He Nazaire Sado toujours déterminé pour des mesures restrictives (Sa proposition de loi de 2017 à nouveau introduit au parlement)
Photos Dr
Député Nazaire Sado


Le député de la 23ème circonscription électorale Nazaire Sado ne semble pas du être découragé par le fait que sa proposition de loi  qui vise à limiter les dépenses lors de certaines cérémonies, notamment lors des funérailles et des mariages ;  introduit depuis 2017 continue par trainer dans les tiroirs du parlement.

La preuve, c’est que cet élu de la ville carrefour Bohicon résolument engagé dans la lutte contre l’organisation des cérémonies ruineuses, a réintroduit au parlement, sa proposition de loi sur lesdites cérémonies. A-t-on appris de sources proches du parlement. Selon la même source,  c’est à travers une correspondance adressée au Président de l’Assemblée nationale que l’initiateur de ladite  proposition de loi,  a émis le vœu de voir le vote de sa proposition de loi qui vise à limiter les dépenses lors de certaines cérémonies, notamment lors des funérailles et des mariages qui ruinent les populations. « Je viens par la présente vous soumettre la proposition de loi ci-dessus. Ladite loi concerne les cérémonies ruineuses au Bénin. Je compte sur vous pour son heureux aboutissement », peut-on lire dans la correspondance du député Sado. Selon l’honorable Nazaire Sado, les cérémonies familiales relèvent de l’«exhibitionnisme ». Il entend donc mettre en place plusieurs restrictions en la matière.  Toujours selon ce dernier, cette proposition de loi tire sa raison de  la réactualisation de l’ordonnance N° 11 PR/M.J.L. publiée au Journal Officiel du 15 mai 1967, tendant à réprimer les dépenses excessives à l’occasion des cérémonies familiales au Bénin. Ainsi donc, il pense que les 500.000 FCFA maximum proposés dans le texte, pour  l’enterrement d’un individu, devront suffire à couvrir l’achat d’une fosse, d’un cercueil, de la tenue du défunt et l’ensemble des frais de morgue si cette loi venait à être votée. A signaler que cette proposition de loi a été introduite au parlement pour la première fois en juillet 2017, et donc n’est pas une nouvelle loi.



Léonel EBO
 
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