Le Programme Spécial d’Insertion des jeunes dans l’Emploi (PSIE) mis en œuvre par le Gouvernement du Président Patrice Talon est entré dans sa phase opérationnelle. Du lundi 27 au Mardi 28 Juillet 2020, ils ont au total, 883 postulants à participer à la phase de l’entretien à la Chambre du Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB) à Cotonou.
Après le lancement officiel du Programme Spécial d’Insertion des jeunes dans l’Emploi (PSIE) et le dépôt des dossiers des aspirants, place désormais à la phase dédiée à l’entretien des candidats présélectionnés. Tour à tour, les 883 postulants présélectionnés sont passés devant les panélistes et les membres du jury pour subi durant quarante-huit heures (48h) l’entretien. Cette évaluation aura permis aux membres de la Coordination dudit programme d’appréhender les aptitudes et les connaissances des candidats des filières choisies. Selon Charlemagne Lokossou, Coordonnateur du Programme Spécial d’Insertion des jeunes dans l’Emploi (PSIE), les postulants présélectionnés pour la première cohorte dudit programme vont développer leurs capacités et convaincre les évaluateurs afin de pouvoir décrocher l’un des 33 postes ouverts pour cette première phase. L’Energie, l’Agro-industrie, les Bâtiments et Travaux Publics (BTP), le Génie Civile, de la restauration, de l’hôtellerie et du tourisme, sont les filières concernées par cette première cohorte. «Tout se déroule normalement et ce sont des candidats très sereins et confiants qui défilent devant les panélistes », a déclaré Charlemagne Lokossou, Coordonnateur du PSIE, satisfait de la manière dont les évaluations sont organisées.
Le Programme Spécial d’Insertion des jeunes dans l’Emploi (PSIE) est un programme mis en œuvre par le Gouvernement du Président Patrice Talon. Il consiste essentiellement à recruter au profit des entreprises, 2000 jeunes par an. «Ces 2000 jeunes seront rémunérés par l'État au cours de la première année. Par la suite, ils seront récupérés par les entreprises. La différence entre ce programme et les anciens programmes qui se faisaient, ce sont les entreprises qui formulent les besoins. Ce n'est pas à l'État d'aller imposer des candidats aux entreprises. Les entreprises formulent les besoins. Nous, au niveau de la coordination, nous allons évaluer les besoins, nous allons faire l'évaluation des dossiers et sur cette base nous avons fait appel à des panélistes métiers, c'est à dire des professionnels dans tous les métiers », a-t-il expliqué. Des BTP, à l'énergie, en passant par le tourisme, l’hôtellerie, l'agro-industrie, le génie civil, ce sont des professionnels qui ont évalué ces candidats pour pouvoir sortir les meilleurs. « Nous allons proposer les meilleurs aux entreprises qui vont, à leur tour, sélectionner ceux qui seront les meilleurs. C'est un programme qui vise la durabilité. Ce n'est pas un programme fait au hasard et ce n'est pas du social, c'est programme purement économique même si ça a un impact social », a précisé Charlemagne Lokossou.
Cette phase constitue la troisième étape de la première cohorte. « La première étape, c’était l'ouverture des candidatures et pour les entreprises et pour les candidats à l'emploi. La deuxième étape a été le recueil et la sélection des dossiers des candidats qui remplissent les conditions matérielles au niveau des diplômes, âges. Nous sommes à la troisième étape où les candidats sont interviewés par les professionnels métiers. Par la suite bien sûr l'entreprise va choisir à la quatrième étape le meilleur et nous allons activer les contrats d'insertion pour que les jeunes puissent bénéficierez de revenus liés à leur travail. Il s'agit de travail et pas d'être présent comme stagiaire », a précisé le Coordonnateur du PSIE.