Des militaires maliens en révolte ont arrêté le président Ibrahim Boubacar Keïta, surnommé IBK, et son Premier ministre, Boubou Cissé, ce mardi 18 août dans l’après-midi à Bamako. Face à cette situation chaotique au Mali, des langues se délient de toute part, dénoncent et condamnent tout changement politique anticonstitutionnel.
La situation sociopolitique au Mali s’est compliquée et tendue davantage ce mardi. La mutinerie à Bamako tend vers son paroxysme. Selon les médias internationaux dont la Rfi, la primature est évacuée, le palais présidentiel également. Seuls les militaires sont au palais. Ils ont réquisitionné tous les blindés et plusieurs personnalités politiques et militaires sont aux arrêts. Face à ce forcing, plusieurs structures tant au niveau régional et international n’entendent point baisser les bras. Ainsi, la Cedeao à travers ce communiqué en date de ce me même mardi, appelle les militaires à regagner sans délai leurs
casernes, en demandant à toutes les parties prenantes maliennes de
privilégier le dialogue pour résoudre la crise que traverse leur pays. Elle rappelle également sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel et invite les militaires à demeurer dans une posture républicaine. La Cedeao condamne vigoureusement selon son communiqué la tentative en cours et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel, par le rétablissement des institutions
démocratiquement élues, conformément aux dispositions de son Protocole
additionnel sur la Bonne Gouvernance et la Démocratie lire ci-dessous l’intégralité dudit communiqué. Tout la Cedeao, Le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres a appelé à la «libération immédiate et sans conditions» du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, arrêté par des militaires en révolte. Pour sa part, l'UE condamne «la tentative de coup d'Etat» en cours au Mali. Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell a condamné «la tentative de coup d’État en cours au Mali», où le président Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre ont été arrêtés par des militaires.
Toujours dans la même dynamique de désamorcer la bombe pour la situation soit au contrôle, une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu se tiendra ce mercredi au Mali. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira ce jour, mercredi 19 août en urgence au sujet de la crise au Mali, où le président Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre ont été arrêtés par des militaires. Retenons qu’actuellement, la situation est confuse et le Mali risque le scénario chao dans les jours, semaines et mois à venir si rien n’y fait.