L'émission ''Questions actuelles'' sur la radio Capp Fm a reçu Abraham Zinzindohoué, responsable et membre influent du parti Union progressiste, ancien garde des sceaux, ancien député. C’était en début du week-end dernier où l’invité s’est essentiellement prononcé sur l’actualité relative au parrainage pour le compte de la présidentielle de 2021 au Bénin.
‘’Le parrainage est comme un instrument de régulation, un ensemble de réformes’’. C’est en termes que l’invité de la Radio du succès a défini le parrainage en sa qualité non seulement d’un des premiers responsables de l’Up mais aussi d’homme de droit. En effet, selon lui, il existe trois sortes de parrainage. Il met ainsi en relief: le parrainage citoyen, cas de la Côte d'Ivoire et du Sénégal, le parrainage élu, cas du Bénin et le parrainage parti, remplissant les conditions. Pour poursuivre son argumentaire, il apprécie : « Il y'a une cohérence dans les réformes institutionnelles et politique que le président Patrice Talon a mise en place. La réforme du système partisan est de faite en sorte qu'on ait des partis d'envergure nationale.
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C'est qui justifie le seuil de représentativité aussi bien aux élections législatives qu'aux communales ». Il a renchéri que la liste doit atteindre les 10% des suffrages exprimés pour être éligible à la répartition des sièges. Le parrainage et la représentativité sont liés, dira maître Abraham Zinzindohoué. « On ne peut donc détaché le parrainage de l'ensemble des réformes », a-t-il déduit. Pour sa part, le parrainage est ouvert et que la mouvance présidentielle est majoritaire. Il explique en outre que, quand on parle de l’Etat de droit, de démocratie de tout peuple, c'est le respect de la loi. « Car, elle est générale, impersonnelle, elle reste et demeure loi et doit la respecter. Il a de plus laissé entendre que si elle n'est pas bonne. On peut la remplacer et qu'on ne choisit pas ces lois dans un Etat de droit, parce qu'il n'existe pas de liberté absolue. La loi reste la loi et nul ne peut être au-dessus de la loi», précise l’invité. Toujours dans ses interventions, l’ancien président de la Cour suprême estime que une démocratie il ne peut pas y avoir une opposition radicale mais celle constructive. La réforme est pour sa part un processus dynamique. « Si on constate des défaillances, on les corrige. C'est ce qui a été fait lors de la loi rectificative pendant les élections communales dernières. Pour lui, le Bénin n'a pas besoin de ceux qui donnent des leçons de démocratie. C’est alors qu’il affirma que la démocratie béninoise est au top niveau. En reconnaissance des actions du gouvernement, l'invité a martelé que le président Patrice Talon n'a aucun problème. Car, justifie-t-il, Talon n'est pas anticonstitutionnel et que c'est seulement une frange de l’opposition qui a de problèmes. C’est pourquoi, il qualifie : « Cette opposition d’anti jeu. Il les exhorte d’aller plutôt voir là où ça ne va pas et en trouver des solutions ». Telles sont entre autres observations et lectures de l’invité, membre actif de l’Up.